Salamé se concerte avec les services de renseignement algériens sur la Libye
Par R. Mahmoudi – Selon le quotidien panarabe Al-Hayat, citant une source autorisée, l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU en Libye, Ghassan Salamé, aurait eu des entretiens, mardi à Alger, avec des responsables de sécurité algériens, au terme de sa rencontre avec le chef de la diplomatie, Abdelakder Messahel, sans en préciser, toutefois, ni l’identité ni les fonctions.
La même source ajoute que ces responsables de sécurité «ont salué les dernières mesures prises par les Libyens dans le cadre de la coordination sécuritaire», réitérant ainsi la position du ministère des Affaires étrangères considérant cette décision de «positive pour l’unification des institutions de l’Etat libyen», seul moyen, selon une déclaration d’Abdelkader Messahel, pour assurer «la sécurité et la stabilité de la Libye et l’ensemble des pays du voisinage».
Pour rappel, le Gouvernement libyen d’union nationale avait annoncé la mise en place d’une cellule de sécurité et d’un plan communs pour surveiller les atteintes à la sécurité dans les régions du sud de ce pays et les tentatives d’infiltration illégales des frontières. Entre autres décisions prises par les autorités relevant des deux factions rivales : la constitution d’unités de police et de forces de l’ordre communes.
L’émissaire onusien a exprimé, au cours de sa visite à Alger, son souhait de voir l’Algérie jouer un rôle plus important dans cette phase cruciale dans la relance du processus de paix en Libye, en disant compter sur les «relations» qu’entretient le chef de la diplomatie algérienne avec un certain nombre de leaders libyens pour espérer faire avancer le processus politique engagé sous la houlette des Nations unies.
Ghassan Salamé a, enfin, qualifié le rôle de l’Algérie dans ces efforts internationaux pour une solution politique et négociée de la crise libyenne de «fardeau lourd et légitime» dont tous les dirigeants libyens «se doivent de tenir compte».
R. M.
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