Avec quatre défaites de rang, l’ES Sétif s’enfonce dans la crise
Ayant entamé la saison 2018-2019 dans la peau d’un favori en puissance pour la succession du CS Constantine, l’ES Sétif a fini par décevoir, alignant vendredi une quatrième défaite de suite en championnat de Ligue 1 de football en déplacement face au Paradou AC (1-0), dans le cadre de la 18e journée.
L’ES Sétif, l’un des clubs les plus titrés du pays traverse une mauvaise passe qui l’a fait reléguer à la 5e place au classement (24 pts, un match en moins), loin derrière le leader USM Alger (37 pts).
Les chances de l’ES Sétif de reconquérir le titre sont très minimes eu égard à la situation dans laquelle elle se trouve, au grand dam de leurs supporters. Pourtant, rien ne présageait un tel scénario au début de la saison quand les clignotants viraient plutôt au vert.
L’ES Sétif avait même réussi une «remontada» en phase de poules de la Ligue des champions, parvenant à se qualifier pour les quarts de finale en compagnie du TP Mazembe, après avoir comptabilisé 0 point au terme de la 2e journée.
Une belle performance pour une équipe alors dirigée par le technicien marocain Rachid Taoussi qui aurait pu lui permettre d’aller au bout de l’épreuve, mais elle a été sortie en demi-finales par les Egyptiens du Ahly. L’élimination en C1, suivie quelques semaines plus tard par celle en Coupe arabe des clubs champions, a fini par porter un coup de massue à l’Entente.
Ont suivi des mauvais résultats en championnat qui ont précipité le limogeage de Taoussi, remplacé en novembre dernier par l’entraîneur Noureddine Zekri. Ce dernier a, jusque-là, échoué à remettre l’équipe sur les rails.
Cette situation a provoqué la bronca des supporters sétifiens qui n’ont pas hésité à réclamer le départ du président Hacène Hamar. La dernière victoire de l’ES Sétif remonte au 5 novembre dernier dans le derby des hauts-plateaux chez le voisin bordji (2-1).
Petite consolation : «l’Aigle Noir» reste engagé en Coupe d’Algérie où il rencontrera mardi à domicile l’USM Alger en 1/8 de finale. Un éventuel faux-pas enfoncerait davantage l’ES Sétif dans la crise.
R. S.