Tenue de la première réunion du mécanisme africain sur le Sahara Occidental
Le mécanisme africain sur le Sahara Occidental tiendra, samedi à la capitale Ethiopienne, sa réunion constitutive au niveau des présidents afin de procéder à l’examen de la question sahraouie et la mise en place d’une conception permettant à l’ONU de parvenir à une solution à ce conflit.
L’Union africaine (UA) a décidé de tenir, ce samedi, la première réunion du mécanisme africain sur le Sahara occidental connu politiquement «la Troïka africaine» créée par l’UA en vertu de sa décision adoptée lors de la 31e session ordinaire de la conférence des chefs d’Etats et gouvernements de l’union africaine tenue dernièrement à Nouakchott, a-t-on annoncé vendredi à Addis-Abeba.
L’UA vise à travers ce mécanisme d’accorder davantage d’importance à cette question qui a perduré et à «contribuer efficacement à une solution pacifique, juste et permanente du conflit sahraoui garantissant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination».
L’UA envisage l’activation de la troïka pour «couronner les efforts de l’ONU en vue de parvenir à une solution rapide», ont affirmé des sources de l’UA, ajoutant que ce mécanisme activera le rôle de l’émissaire africain au Sahara Occidental, Joachim Chissano parallèlement aux efforts consentis par l’émissaire onusien, Horst Kohler.
Pour rappel, le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA avait approuvé la mise en place d’un mécanisme africain permettant à l’union d’apporter «un appui efficace» au processus mené par l’ONU, basé sur des résolutions afférentes au Conseil de sécurité pour accorder au peuple sahraoui le droit à l’autodétermination. Ce mécanisme a été approuvé suite au rapport sur la question du Sahara occidental élaboré par le président de la commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, dans le cadre de la mise en œuvre de la décision 653 de la 29ème session de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA tenu en juillet 2017 dans lequel il indique que le Sahara Occidental et le Maroc sont appelés à reprendre les négociations sous le parrainage du Secrétaire général de l’ONU.
R. I.
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