Sellal va-t-il présider la conférence nationale annoncée par Bouteflika ?
Par R. Mahmoudi – Dans sa première réaction depuis sa désignation comme directeur de campagne du président de la République, Abdelmalek Sellal a estimé que la conférence nationale annoncée par le chef de l’Etat dans sa lettre de candidature était conçue pour «remédier aux déséquilibres, s’il en existait, au niveau des principes fondamentaux». Selon lui, les résolutions de cette conférence seront mises en œuvre «rapidement et dès que les conditions appropriées seront réunies», soulignant que «l’important pour le moment est de mettre en exergue la profondeur de cette vision. Ce qui permettra, a-t-il déclaré, de donner à l’Algérie tous les moyens d’accéder à la modernité, conformément à l’esprit du 1er Novembre».
Si Sellal n’en dit pas plus, cette conviction chez lui laisse penser qu’il aurait, d’une manière ou d’une autre, un rôle à y jouer et que, partant, sa mission ne s’arrêterait pas à la campagne électorale.
Dans une déclaration à la presse, dimanche, Sellal a tenu d’abord à remercier le chef de l’Etat pour la confiance que lui a accordée le président de la République. «Tout le monde me connaît et connaît mon attachement et ma loyauté envers l’Algérie et le président de la République», renchérit-il.
Justifiant l’annonce de la candidature du chef de l’Etat pour un cinquième mandat, Sellal reprend tous les «arguments» usités par les partis de l’alliance présidentielle, à savoir notamment que «le processus de développement initié par le Président n’était pas encore achevé».
Défendant le bilan du Président, Sellal affirme que le processus d’édification engagé est arrivé à son stade final mais aurait besoin d’être consolidé pour «permettre d’appréhender le nouveau siècle avec sérénité». Entre autres grands acquis des quatre mandats du Président sortant, son directeur de campagne cite la constitutionnalisation de la langue amazighe et de Yennayer.
R. M.
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