George Soros est-il derrière les flux migratoires qui touchent l’Algérie ?
Par Kamel M. – L’auteur du livre Soros et la Société ouverte est revenu dans un récent entretien sur les actions menées par des officines occultes dont la finalité est la déstabilisation d’un certain nombre de pays dans le cadre de la «stratégie mondialiste» qui fait perdre aux Etats leur souveraineté.
Cette stratégie vise à «dissoudre les équilibres géopolitiques et stratégiques existants pour les reconfigurer selon ses intérêts», souligne Pierre-Antoine Plaquevent. «Telle est la méthodologie du mondialisme et de la société ouverte. L’utilisation des flux migratoires, des brigades internationales islamistes ou encore les déstabilisations de régimes politiques (printemps arabes, etc.) ou même l’invasion militaire pure et simple (comme en Irak ou en Afghanistan) constituent toute une gamme de technologies politiques dont disposent les mondialistes pour faire avancer leur projet partout dans le monde», explique-t-il.
Le militant qui se décrit comme «anti-globaliste» et rejette le «sentimentalisme et la plainte victimaire» estime que George Soros «use sa fortune dans un esprit globaliste missionnaire» et dispose d’un outil de dimension planétaire au travers de son réseau, les fondations Open Society [qui] comptent officiellement plus de 40 fondations nationales et régionales interconnectées entre elles à travers le globe, mais elles sont en fait beaucoup plus nombreuses». «Il s’agit, précise-t-il, d’un réseau d’organisations non gouvernementales (ONG) réparties sur tous les continents et dont l’action se déploie dans des thématiques sociales, sociétales ou politiques telles que les migrations, la dépénalisation des drogues, les nouvelles normes sociétales (théories du genre, propagande LGBT), les déstabilisations de régimes politiques jugés autoritaires, la liberté de la presse, l’écologie, etc.».
«Les réseaux Soros s’investissent massivement dans la question migratoire», souligne Pierre-Antoine Plaquevent, qui précise que l’ensemble des moyens auxquels recourent ces réseaux «pour imposer leur agenda migratoire est colossal» et «effectuer d’importantes campagnes de lobbying en faveur des changements juridiques dans le droit international sur le statut des migrations».
Pierre-Antoine Plaquevent rappelle que «l’une des organisations les plus impliquées dans l’installation d’immigrés venant de Syrie (…) est l’association Human Right Watch dont le fondateur n’est autre qu’Aryeh Neier, l’ancien président de l’Open Society de 1993 à 2012 et qui est aujourd’hui son président d’honneur». «Cette même Human Right Watch est l’une des ONG les plus écoutées par les instances internationales dans les accusations de crimes de guerre portées contre l’Etat syrien et le président Bachar Al-Assad», explique-t-il encore.
L’Algérie est directement impactée par ce phénomène, les services de sécurité algériens ayant expulsé d’anciens membres de l’opposition armée syrienne qui s’étaient infiltrés dans le sud du pays, alors que ces mêmes ONG lançaient une campagne de désinformation sur un supposé mauvais traitement des migrants par les autorités algériennes. Le tout sur fond de pressions pour pousser l’Etat algérien à ouvrir des camps pour réfugiés. Une injonction à laquelle l’Algérie a opposé un refus catégorique.
K. M.
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