Le plan du Mossad et des services secrets saoudiens contre l’Algérie
Par Karim B. – Le titre pourrait renvoyer à une fiction hollywoodienne. Pourtant, un plan de déstabilisation visant l’Algérie existe bel et bien. Deux hommes sont derrière cette opération qui prend la forme d’incitation aux émeutes pour provoquer un bain de sang.
D’abord, l’ancien officier du Mossad, Eddy Cohen, qui s’ingère de façon intrigante et persistante dans les affaires internes de l’Algérie à travers les réseaux sociaux et qui multiplie les commentaires hostiles au système en place pour exacerber la colère des Algériens et les pousser à sortir dans la rue. Eddy Cohen s’est même permis le luxe de s’afficher ouvertement en démentant que son compte Facebook soit un faux profil.
Israélien d’origine libanaise, cet ancien espion semble avoir des liens avec l’ex-patron des services secrets saoudiens, Bandar Ben Sultan, dont le rôle est avéré dans les soulèvements qui ont secoué plusieurs pays arabes et les guerres civiles qui s’y sont déclenchées. Le tout-puissant espion en chef saoudien avait réussi à se maintenir en dépit des tentatives du prince héritier Mohammed Ben Salmane de le dégommer.
La stratégie de Bandar Ben Sultan et du Mossad est la même dans tous les pays du Maghreb et du Moyen-Orient qui ont basculé dans la violence depuis janvier 2011. La première étape consiste à pousser à des rassemblements de rue pour protester «pacifiquement» contre le régime en place, puis la machine médiatique se met en branle pour exacerber la colère de l’opinion quand des snipers aux ordres de ces deux entités tirent sur la foule, comme cela s’est passé en Tunisie et en Syrie où des mercenaires occidentaux et arabes avaient été soit arrêtés, soit abattus par les services de sécurité.
Eddy Cohen, qui se présente comme un chercheur universitaire «indépendant» et s’exprime avec un accent libanais, admet avoir des contacts avec des «activistes politiques en Algérie» qui l’ont informé que «le président Bouteflika est mort» et que «celui que les Algériens voient est un sosie», reprenant ainsi les thèses d’un agitateur algérien qui use des mêmes propos sur les plateaux de télévisions étrangères.
Simple coïncidence ? Rien n’est moins sûr.
K. B.
Comment (145)