Le parti de Benflis dénonce un abus de pouvoir du ministère de l’Intérieur

Benflis El-Hourriyet
Ali Benflis. PPAgency

Par Hani Abdi Le parti Talaie El-Hourriyet de l’ancien chef de gouvernement Ali Benflis est remonté contre le ministère de l’Intérieur, qui lui a refusé à la dernière minute la salle de la Coopérative des matériaux de construction à Zéralda pour tenir, jeudi, la session de son comité central.

Le parti se préparait, en effet, à tenir, le jeudi 28 février courant, la 7e session ordinaire de son comité central prévue depuis de longue date. Talaie El-Hourriyet, qui avait réservé cette salle, dit avoir déposé à cet effet, conformément à la législation en vigueur, une demande d’autorisation adressée au wali d’Alger en date du 13 février, soit 15 jours avant la date arrêtée pour la tenue de cette session. Cette formation affirme avoir reçu ce 26 février, soit 48 heures seulement avant la réunion, une communication téléphonique d’un fonctionnaire de la DRAG l’informant que le site avait été réquisitionné par la wilaya d’Alger.

Talaie El-Hourriyet se dit étonné qu’une telle demande pour une réunion statutaire d’un parti politique agréé puisse prendre autant de temps. Il dénonce «vigoureusement ce dépassement inadmissible» et prend à témoin l’opinion publique pour «cet abus de pouvoir caractérisé».

«Le fait que la wilaya d’Alger ne daigne pas répondre officiellement, par écrit, à une demande faite en bonne et due forme est en soi significatif d’un manque de considération vis-à-vis des partis politiques de l’opposition», relève ce parti de l’opposition qui devrait trancher la question de sa participation ou non à la prochaine présidentielle lors de la session de son comité central.

Pour Talaie El-Hourriyet, cet abus de pouvoir engage la responsabilité du ministre de l’Intérieur, tout comme il témoigne d’une volonté d’obstruction des activités d’un parti d’opposition. Le parti de Benflis considère qu’en agissant ainsi le ministre de l’Intérieur «se départit de sa qualité de ministre de la République qui lui impose la neutralité pour se mettre au service d’un candidat et des seuls partis politiques de l’alliance présidentielle».
H. A.

Comment (16)

    Anonyme
    27 février 2019 - 19 h 52 min

    tu te fout de la gueule de qui moi je ne travaille pas dans le ministère et je sais depuis longtemps qu ils abusent tous du pouvoir du fait de leurs positions

      Scoud mazal
      27 juin 2019 - 10 h 07 min

      Ceci va à l’encontre des directives de l »armée qui souhaite que la société civile s’organise pour sortir l’Algérie de la crise et ça CONFORTE aussi le rejet de l’équipe actuelle qui cherche par tous les moyens à sauver la gangrène qui nous a mis dans la crise, l’armée doit doubler de vigilance pour débarrasser le pays des saboteurs !!!

    Anonyme
    27 février 2019 - 19 h 51 min

    tu te fout de la gueule de qui moi je ne travaille pas le ministère et je sais depuis longtemps qu ils abusent tous du pouvoir du fait de leurs positions

    Nasser
    27 février 2019 - 18 h 42 min

    Monsieur Benfliss fait à son corps défendant l’apprentissage du côté négatif du pouvoir qu’il a servi lui aussi un temps. Négatif dans le sens où tout devient difficile. N’importe quelle démarche est un calvaire Retirer un imprimé, le faire signer par les services de l’APC etc…. calvaire que nous avons toujours vécu nous les anonymes. Alors goûter un peu à votre tour….

    صالح/ الجزائر
    27 février 2019 - 15 h 33 min

    Le ministre de l’intérieur , comme tous les autres ministres , applique le programme du président .
    Les autorités , vous les connaissez bien , ne reconnaissent que la rue, qu’attendez-vous pour répondre ? . Est-ce parce que vous ne la contrôlez pas ou que vous ne voulez pas perdre la fanfaronnade , et pour ces raisons vous vous contentez d’observer «le fils du pauvre» se battre et se faire brûler pour vous ? .
    Il ne faut pas oublier que vous , le juriste , étiez directeur de la campagne électorale en 1999 , quant vous avez déclaré , sur une chaine tv publique nationale , que le dossier du candidat/président , près la cour des comptes , est vide .
    Comme il ne faut pas oublier que l’ancien président qui a sauvé le candidat/président de «… plusieurs années de prison pour détournement de fonds publics» ( estimés à 58 868 679, 85 DA en 1979 ) a été qualifié , en novembre 1999 à Monaco , de «quelqu’un qui n’est pas aviateur, mais qui a pris les commandes d’un Boeing 737» et , devant la journaliste du Financial Times , de «J’étais surpris un jour d’apprendre par la télévision que le chef de l’Etat algérien de l’époque et le chef d’Etat français de l’époque, que Dieu ait son âme, avaient eu un entretien en tête-à-tête de dix heures. Je connais les deux, je sais que le chef de l’Etat français pouvait parler pendant dix heures. Je ne suis toujours pas sûr que le chef de l’Etat algérien — et il est toujours vivant — pouvait, lui, parler pendant une demi-heure, pour dire des choses très essentielles » .
    Meme le président , l’ homme de principes , qui a démissionné : « j’ai refusé que l’on m’impose la réconciliation nationale qui pardonne tous les criminels » , et qui lui a laissé le KORSI n’a pas échappé à : « fini l’ère des présidents stagiaires ».
    Même le peuple algérien, que la Rais a gouverné en son nom, n’a pas échappé aux injures : « Si je n’ai pas un soutien franc et massif du peuple algérien, je considère qu’il doit être heureux dans sa médiocrité » .

    Felfel Har
    27 février 2019 - 14 h 42 min

    Le comportement du ministre de l’Intérieur rappelle étrangement celui du « parkingeur » de quartier, du petit voyou délinquant qui défie la communauté, comme pour se convaincre qu’il a du pouvoir. Sous d’autres cieux où on respecte les citoyens, un tel ministre est un rempart contre l’abus de pouvoir, contre les violations de la loi, sans distinction. Avec le ministre de la Justice, ils forment les deux tours inexpugnables de la République pour empêcher les riches et les puissants de s’en tirer à bon compte après avoir commis des crimes passibles de prison.
    Ministre?

    La Viriti
    27 février 2019 - 12 h 11 min

    Bedoui? Une des cautions algérienne du clan apatride au pouvoir.
    Il ne fait pas partie, comme Sellal, Benyounes, Bouchareb,etc…etc…des personnes pour lesquelles Bouteflika à une réelle estime et une totale confiance. parce qu’il n’est pas de la tribu transfrontalière avec le Maroc.
    Seuls Belaiz, Zerhouni, Louh, Medelci, Hamel…ont la totale confiance de Bouteflika . Et ils le lui rendent bien en termes de protection et de servilité.
    Notre pays est réellement aux mains d’un clan tribal, ce n’est pas une vue d’esprit. même si des Bedoui ou des Ouyahia sont ministres…

    maori
    27 février 2019 - 9 h 46 min

    bedoui, comme pratiquement tous ses prédécesseurs, est un apprenti dictateur. Hier encore, ses services de police ont braqué Rachid Nekkaz à el karma pour l’empêcher de se rendre à Oran. De quel droit ces policiers l’ont fait? quel est le délit de monsieur Nekkaz? est-il algérien ou non? n’a t’il pas le droit de se rendre là ou il le veut sur le territoire algérien? c’est cela la démocratie, empêcher un potentiel candidat de parler parceque il attire les foules de jeunes qui croient en lui et parce qu’il parle vrai et qu’il leurs porte ombrage par ses dénonciations et qu’ils se sentent voués aux gémonies et à la vindicte du peuple? c’est de la tyrannie…

      Anonyme
      27 février 2019 - 10 h 35 min

      Bouteflika pas plus que Nekaz ne peuvent prétendre à la fonction suprême. L’un parce qu’il est malade, l’autre parce qu’il a des liens troubles avec les services occidentaux.

        Anonyme
        27 février 2019 - 13 h 27 min

        S’il n’y avait pas la maladie, Bouteflika ne pourrait pas prétendre non plus à la plus haute fonction, pour cause d’incompétences, de gabegie, de népotisme et de tribalisme féroce…1000 milliards de dollars partis en fumée…Vous connaissez d’autres exemples de ce type?

    anonyme
    27 février 2019 - 9 h 05 min

    Chez les Français, on appelle cela du tapage médiatique; appelons cela du « bendirage médiatique » … M. Benflis, votre heure est passée. Vous vous êtes habillé en prada et le diable ne tolère pas qu’on change de tailleur !

    Anonyme
    27 février 2019 - 9 h 01 min

    Par contre ces voyous se permettent tout dans des hotels 5 étoiles et sous surveillance de leurs doberman les soi disant services de sécurité et d’ordre

    indigné
    27 février 2019 - 8 h 10 min

    Mr Ben Flis a commis l’erreur monumentale d’avoir fait campagne pour un homme qui ne croit ni en la démocratie ni en l’état de droit et ce depuis 1962.ils ne comprennent que le langage de la force et ils osent parler des résultats des urnes et de l’égalité des chances.quand on est hors la loi dans les gènes , on peut pas devenir légaliste par des discours hypocrites.

    Tin-Tin
    27 février 2019 - 7 h 44 min

    Monsieur, Benflis vous venez de quelle planète, réveillez vous vous êtes au pays des chyattines,des commis et valet de chambre, …si nos vrais Moudjahid, nous ont conseillé ne jamais faire confiance au clan d’Oujda,ce n’est pas pour rien certainement ils savaient beaucoup choses sur ce clan de corrompus et traître, ça ne sera facile de leur reprendre les commandes du pays, seule est unique solution l’Union des vrais patriotes

    Bled mickey
    27 février 2019 - 7 h 25 min

    Pauvre Mr Benflis ,il est allé dans le fief du président pour demander une autorisation de réunion?! Bouteflika ne lui pardonnera jamais de l’avoir défié à deux reprises. Quand Ouyahia,Bedoui.Tayeb louh.Gaid Salah ,sea1Tayeb Belaiz ou même Derbal parlent de neutralité et de transparence,je rigole bien.Cette administration ne daigne même pas notifier son refus pour te permettre de faire un recours! Bientôt même les réunions familiales ou fêtes auront besoin d’autorisation!!!.

    Rani zaafane
    27 février 2019 - 7 h 08 min

    C’est le mépris total envers les autres,ce pouvoir ne respecte rien même pas les lois qu’il a lui même promulguées surtout qu’on ça vient d’en haut tout le monde se met à quatre pattes.Maintenant ,si Mr Benflis qui est un homme du système croyait vraiment qu’il avait à faire à une administration neutre, cela veut dire qu’il n’a pas appris la leçon ou qu’il’s’est.trompé de Bled.

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