Lakhdar Brahimi pourrait jouer un rôle central dans les jours à venir
Par Kamel M. – Il est fort probable que l’ancien ministre des Affaires étrangères Lakhdar Brahimi joue un rôle central dans les jours à venir, dans le cadre d’un plan de sortie de crise. Les appels des manifestants ont, semble-t-il, été entendus et tout porte à croire que la transition souhaitée par le peuple et promise par le président sortant est en train d’être mise en œuvre.
L’ancien diplomate, respecté par les Algériens et écouté par les chefs d’Etat des plus grandes puissances du monde, devrait conduire une période de transition qui déboucherait sur des élections présidentielles une fois les conditions de la tenue de celles-ci seraient réunies. Une transition qui verra un changement radical de la scène politique nationale, suite à la demande persistante des citoyens qui ont réclamé la disparition totale des acteurs politiques actuels au profit d’une nouvelle dynamique qui sera portée par une nouvelle classe politique «vierge», qui marquera un tournant et ouvrira la voie devant la deuxième République souhaitée par tous.
Aux côtés de Ramtane Lamamra, qui pourrait lui aussi être sollicité pour concourir à «réconcilier» le peuple avec ses institutions, Lakhdar Brahimi a à son actif sa longue expérience d’homme de dialogue aux compétences duquel l’ONU a toujours fait appel pour régler des crises profondes de par le monde, sa probité, son éloignement de la «chose» politique salie par la corruption, la prévarication et la rapine et sa côte de popularité auprès des Algériens qu’il a honorés durant son long parcours professionnel international.
«Les prochains jours seront porteurs de grands espoirs», croient savoir des sources généralement bien informées, qui soulignent que «le président de la République a entendu le cri du peuple et y a adhéré dès la première manifestation». Le retour de Bouteflika en Algérie ce dimanche devrait être suivi d’importantes annonces dans les heures et les jours à venir. Dont une qui devrait concerner la présidentielle elle-même.
Nous y reviendrons.
K. B.
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