Projet pour une deuxième République moderne

Annaba Algérie
A travers toutes les wilayas du pays, les manifestants ont marché pour l'amour de l'Algérie. PPAgancy

Par Pr. Nadji Khaoua – L’Algérie est à la croisée des chemins, après les manifestations populaires depuis le 22 février 2019 et jusqu’à celles grandioses du 8 mars qui resteront, à n’en pas douter, sculptées dans le marbre de la mémoire des femmes et des hommes dignes à travers les générations. Dorénavant, la conscience populaire patriotique que ces manifestations révèlent, canalisent nos efforts et obligent la communauté nationale à un nouveau saut qualitatif pour réussir l’érection d’une deuxième République algérienne moderne et sociale, dans le droit fil de Novembre 1954 et des principes de la Soummam.

Le chantier est immense autant qu’urgent. Le réussir est une obligation nouvelle à la hauteur des attentes populaires.

Ce travail, réfléchi depuis longtemps mais rédigé sous l’emprise des évolutions rapides du court terme, se veut une proposition modeste aux débats nécessaires et dont l’urgence se compte en heures, sans possibilités de louvoiement ou de ménagement d’un quelconque intérêt privé. Ces débats urgents doivent impérativement déboucher sur des décisions courageuses, mais surtout donnant la priorité, sur tout autre objectif catégoriel ou privé, à l’établissement d’une deuxième République moderne et sociale en Algérie.

Les décideurs de la mise en route du projet

L’Algérie, à l’instar de beaucoup de pays à travers le monde, dispose d’institutions comme le Haut Conseil de sécurité (HCS), dont la mission première est d’intervenir par la prise de décision ferme et définitive, d’application immédiate, lorsque l’intérêt suprême du pays le commande. Cette haute institution, dont beaucoup d’autres pays similaires ne disposent pas, est l’institution suprême idoine et la plus légitime possible pour initier le projet d’une deuxième République.

A mon avis, sa tâche urgente aujourd’hui est de choisir et nommer une Commission technique nationale et autonome de conduite du changement institutionnel vers une deuxième République. Cette commission aura les pouvoirs légaux de nomination, d’initiation de mesures et de législation à titre exceptionnel, jusqu’à l’achèvement de la période transitoire pouvant durer deux ans.

Quant aux membres de cette commission, ils doivent chacune et chacun d’eux être connu pour leur engagement patriotique, leur total désintéressement, leur autonomie par rapport à tous les régimes depuis 1979, année, selon mon avis, charnière dans le commencement du délitement de l’Algérie. Leur nombre doit être restreint. Leur décisions doivent être collectives et à exécution immédiate. Tous les moyens nécessaires doivent leur être assurés dès leur installation.

Tâches de la Commission technique nationale autonome

1- Dissoudre le gouvernement actuel.

2- Nommer un gouvernement technocratique transitoire pour deux ans.

3- Dissoudre tous les partis actuels.

4- Décréter le FLN patrimoine national dont le sigle est interdit à toute utilisation partisane.

5- Nommer une commission juridique formée d’experts autonomes des partis pour rédiger une nouvelle Constitution en s’inspirant de celle de 1989, dont un des articles interdit la constitution de partis sur une base religieuse.

6- Proposer l’ajout à la nouvelle Constitution d’un article décrétant l’inviolabilité du nouveau texte constitutionnel, quelles que soient les motivations.

7- Mettre en place une commission d’experts reconnus pour leur autonomie des pouvoirs politiques et des milieux du patronat actuel, pour tracer d’urgence un programme de redressement de l’économie nationale. Ces experts doivent remplir trois conditions impératives :

– Ne pas avoir collaboré en tant qu’expert avec les pouvoirs actuels.

– Ne pas avoir fait la promotion écrite de l’ex-projet de loi de 2006 concernant la vente d’une part des réserves en hydrocarbures.

– Maîtriser deux langues de travail au moins.

5- Dissoudre les deux chambres du Parlement (APN et Conseil de la nation).

6- Décréter que la seule voie légale d’intégration des institutions législatives sera désormais l’élection par les citoyens, sur proposition soit de candidatures indépendantes soit sur celles des nouveaux partis à agréer dont les critères de création et d’agrément seront fixés par la nouvelle Constitution.

7- Interdire tout monopole syndical.

8- Faire obligation immédiate à toutes les entreprises privées de libérer l’organisation syndicale de leurs salariés.

9- Mettre en place une commission d’experts spécialisés pour fixer une réglementation nouvelle avec application immédiate et un code déontologique sous peine d’interdiction définitive d’exercice, aux chaînes médiatiques privées.

9- Instituer immédiatement le week-end universel (samedi et dimanche) pour, d’une part, arrêter l’hémorragie des coûts supportés jusque-là et, d’autre part, empêcher toute instrumentalisation religieuse à caractère politique du vendredi.

10- Nommer une commission juridique d’experts pour enquêter sur les hommes d’affaires proches des cercles politiques en vue de :

a – Faire le point sur les crédits publics non remboursés, leur fixer des échéanciers à moyen terme (un à deux ans, selon les cas par ordre d’importance des crédits reçus) pour régulariser leur situation, sous peine de confiscation de leur patrimoine.

b – Faire le point sur l’évasion fiscale et fixer un échéancier ferme (six mois) pour régulariser sous peine de confiscation du patrimoine.

c – Faire le point sur les blanchiments de capitaux par les acquisitions patrimoniales à l’étranger. Les acquisitions patrimoniales faites de manière régulière sans recourir aux transferts illicites et au blanchiment de capitaux n’entraîneront aucune poursuite pour leurs propriétaires.

d- Demander l’aide des juridictions internationales pour nationaliser les patrimoines acquis sans justification légale en vue de les vendre aux enchères internationales au bénéfice du Trésor public. Interdire à vie aux personnes concernées par les blanchiments de capitaux à l’étranger toute activité économique, politique ou associative en Algérie.

Propositions de profils pour les membres

1- Etre de nationalité algérienne exclusive.

2- Etre d’une haute probité prouvée de manière irréfutable.

3- Ne pas être lié par une proximité familiale quelconque avec le personnel politique, le personnel syndical et le personnel patronal actuels.

3- Les membres choisis éventuellement pour leurs compétences scientifiques doivent disposer obligatoirement, sans aucune espèce de dérogation ou d’exception, d’un CV académique mentionnant des publications internationales dans leur domaine.

N. K.

Enseignant et chercheur

Ndlr : Les opinions exprimées dans cette tribune ouverte aux lecteurs visent à susciter un débat. Elles n’engagent que l’auteur et ne correspondent pas nécessairement à la ligne éditoriale d’Algeriepatriotique.

Comment (43)

    Algerien Pur Et Dur
    12 mars 2019 - 18 h 13 min

    De vos propositions sur lesquelles je suis presque entierement d’accord je releve ce fait tres grave: “Propositions de profils pour les membres 1- Etre de nationalité algérienne exclusive.” Etant tous d’accord que la majorite des cerveaux algeriens ont fui le pays, combien “d’experts,” une autre de vos (bonnes) conditions, allez vous pouvoir reunir pour mener cette tache a bien s’ils sont exclus. Comme votre titre l’indique, vous devez surement vivre en Algerie et donc ignorer la realite de ces algeriens eduques qui vivent a l’etranger et qui peuvent servir d’experts. Je parie mon manteau d’hiver, vetement important dans le pays tres froid ou je vie, qu’ils ont tous la double nationalite. Ils ne l’ont pas acquise par Plaisir ya si Fethi ou parcequ’ils sont traitres a leur pays mais par obligation. Comment peuvent ils fonctionner comme cadres, chercheurs ou experts et ne pas etre libre de leurs mouvements parceque le seul document de voyage qu’ils possedent est le passeport algerien. Avoir une autre nationalite qu’elle soit australienne, canadienne, americaine ou meme francaise ne veut pas dire qu’ils aiment leur pays moins que vous ou qu’ils sont capable de le trahir. Ne soyez pas comme Ouyahia le fossoyeur des cadres qui lui au moins a sa raison, aussi miserable soit elle. Comme il ne veut pas qu’on lui fasse de l’ombre, il a glisse un article sur mesure dans sa constitution a l’egard de ces cadre d’origines algerienne qui vivent a l’etranger. A moin bien sur que vous etes son emule et tout comme lui, vous ne voulez pas qu’ils vous fassent de l’ombre une fois le paysage politique en Algerie s’eclaircit. Sans rancune.

    icialG
    12 mars 2019 - 6 h 56 min

    SANS VOULOIR COMMANDER QUI QUE CE SOIT IL EST TEMPS DE PARLER BIEN ET CONCRET ON A UNE RÉPUBLIQUE A CONSTRUIRE ET UNE DÉMOCRATIE A APPLIQUER ,,,,SI BOUTEF ET SA CLIC VEULENT BIEN NOUS LÂCHEZ

    Nationfirst
    12 mars 2019 - 6 h 37 min

    Merci Professeur pour votre contribution que je trouve intéressante dans la mesure où elle permet de passer de la « contestation » à la phase plus difficile des « propositions ».
    Il y a bien sûr des points à revoir comme la contribution des universitaires scientifiques qui ne me semble pas adaptée. Ce sont des profils spécifiques voués à la recherche académique et qui peuvent être utiles pour réformer la Recherche dans notre pays mais en termes de gouvernance publique je crois que les gestionnaires de la chose publiue sont des profils plus adéquats.
    Attention aussi à ne pas verser dans la chasse aux sorcières car cela peut nous conduire au chaos, des affrontements entre Algériens.
    Enfin, éliminer la référence totale au religieux me semble être inconcevable. Nous ne sommes pas un pays laïque et nous ne saurons l’être.
    Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas être tolérant mais l’Islam fait partie de notre identité tout comme le fait d’être Arabe et Amazigh.

      FREIHEIT
      12 mars 2019 - 22 h 56 min

      La religion est l’opium des peuples pauvres. Et il ne s’agit pas en l’espèce de pauvreté matérielle mais intellectuelle. Voyez la situation desastreuse tout les pays musulmans qui érigent la religion en l’alpha et l’omega de leur vie, de leur politique. La religion freine l’émancipation des peuples. Les vrais croyants (ceux que Dieu aime sont ceux qui parlent le moins de lui mais qui accomplissent pour l’humanité des choses extraordinaires : créer, inventer, faire bouger le monde, explorer les mers, explorer l’espace….). Je ne crois pas que Dieu ait créé l’homme pour dire des bismillah, hamdoullah tout en glandent dans l’archaïsme. Décréter la foi d’autrui ou de « l’Etat » relève de l’intolérance. Un peuple intolérant n’avance pas. C’est pour ça que les musulmans sont dans l’état catastrophique que l’on connaît. À l’ère où le cerveau humain cherche à explorer des planètes lointaines du système scolaire, l’archaïsme vit encore au gré des mou3djizates.
      Par ailleurs, il serait utile de ne plus identifier L’Algérien à sa religiosité mais à son algerianité. C’est ce qui lui confère un statut de citoyen et non de croyant.

      car le Limiter l’Algérien à son « arabité » ( alors même que certains algériens ne sont pas arabes ) à son « amazighité (alors que certains algériens ne sont pas amazighs), à une islamité ( alors que certains algériens sont athées ou chrétiens ou agnostiques) reviendrait à méconnaître la notion même de citoyenneté. C’est ainsi que les peuples qui ont su donner à la religion la place qui lui est due, sont passé du statut de croyants au statut de citoyens à part entière.

      Si comme vous le dite, l’islam fait partie de votre identité, vivez le complètement et non pas de façon hybride et sans faire bénéficier votre vie d’un apport extérieur à cette religion ; que cet apport soit matériel, ni technologique. Vivez le selon les normes prescrites.
      Tout les pays ayant décrété une religion d’État (Il n’y a que des pays musulmans ) sont des pays sous développés où l’asservissement, l’obscurantisme, les tabous, la médiocrité règnent en maîtres et où l’émancipation est une notion honnie.

    ripper
    12 mars 2019 - 0 h 35 min

    Au sortir d’une décennie rouge et de deux décennies de Bouteflikisme narcissique ouvrir ce genre de porte peut profiter à quelques-uns plus qu’à d’autres. Le concept de l’instauration d’une 2ème république m’effraie quelque peu, il se trouve qu’il y a des groupes qui ont profité pour se placer en forte position et n’attendent que le moment de saisir la proie, espérant du coup façonner l’Algérie suivant leur point de vue, idéologies et lectures de l’Histoire.
    L’ouverture sur les langues vivantes est très souhaitable, ce qui me tracasse c’est le patrimoine linguistique berbère introduit dans la constitution comme langue officielle. Tout un piège pour les générations futures, ça ressemble à une dualité chiite-sunnite dans une même société, pourtant unie par l’Histoire, les us et les expériences.
    De Gaulle, revenu en France à la fin de la seconde guerre mondiale refusa obstinément une 2ème république post Vichy, il savait que son pays s’affaiblirait et possiblement se déchirerait suite aux tiraillement des régions et ethnies en cette période propice. L’Allemagne formée à la base par plusieurs états avec emblèmes et langues différentes, a opté pour un seul état (fédéral) avec un seul drapeau et une seule langue officielles.

      Anonyme
      12 mars 2019 - 6 h 01 min

      On ne peut pas comparer l’Allemagne et l’Algérie, sur le sujet linguistique. En Allemagne il n’y a qu’un seul groupe, une seule famille linguistique. Les différents dialectes sont tous des variantes de l’Allemand officiel (un peu comme les différentes variantes de la derja, ou celles de tamazight). Alors qu’en Algérie on a des dialectes qui appartiennent à deux groupes linguistiques, celui de la Derja, et ceui de tamazight.
      De plus l’Allemagne est un Etat fédéral, ou les Landers jouissent d’une grande autonomie. Si tu veux prendre l’exemple sur l’Allemagne, il faudra donc te résoudre à ce que l’Algérie devienne un Etat fédéral. Est ce vraiment ce que tu souhaites ??

        ripper
        12 mars 2019 - 15 h 30 min

        @anonyme
        La lecture de votre réponse renforce l’idée de l’existence du groupe ayant pris force et place voulant coute que coute placer son agenda et l’imposer en ces périodes troubles et de faiblesse étatique. On a eu un aperçu avec l’officialisation d’une tradition orale et l’instauration d’un jour férié, revu et transformé pour la cause. La 2ème république tant claironnée (spécifiquement par ce dit groupe) se veut un détournement voire un effacement de la déclaration de Novembre.
        Comment fonctionner avec la darja, langage vernaculaire local changeant au gré des régions, et un tamazight langue morte?
        On se verrait obligés de se rabattre sur une langue vivante, et apparemment selon vous ça sera le français, il fallait le dire depuis le début.
        L’écrasante majorité vous répondra Non Merci !
        Avant Novembre 1954, nos pères et grand-pères ont eu à régler le problème du berbérisme instigué par le colon, on a préféré niveler le terrain, faire taire les voix de la discorde et entamer la révolution. Idem pour la 2ème république.

          Anonyme
          13 mars 2019 - 0 h 09 min

          Avant d’utiliser des concepts comme celui de « langue morte », prenez la peine d’ouvrir un dictionnaire. Le berbérisme aurait été instigué par le colon selon vous ? La France a-t-elle construite des écoles de Tamazight ?? Non aucune, par contre c’est la France coloniale qui avait mis en place « les bureaux arabes ». C’est la France coloniale, qui a encouragé Ibn Badis a ouvrir des medersa, voyant dans l’arabo-islamisme, un moyen de maintenir la population indigène dans l’ignorance et le fatalisme.
          Vous citez De Gaulle, en feignant d’oublier que c’est lui, qui était derrière l’instauration d’une nouvelle république (La 5e République).
          Et comme vous citez les héros de Novembre, je vous rappelle, qu’ils étaient partisans d’une Algérie algérienne, pas de l’Algérie arabo-islamique mise en place par les imposteurs du clan d’Oujda, à partir de 1962.
          Désolé pour vous si le changement vous fait peur, vous avez sans doutes des intérêts dans le statu quo. Mais avec, ou sans vous, le changement se fera, pour que le sacrifice de nos valeureux chouhadas n’ait pas été inutile.

    Ferhat
    11 mars 2019 - 18 h 55 min

    Un grand merci professeur pour votre admitable contribution. Le debat que vous succitez a pourtant bien commencé, il a toutefois viré à de desesperantes considerations d’incultes pseudo musulmants qui ne tiendraient pas une journee dans la pratique d’ un islam veritable débarrassé de ses scories accumulées par des semblables qu’eux aux fil des siecles denaturant le message divin, l accomodant a leur sauces affairistes, comptables, libidineuses, frustrees et j’ en passe. Voila pour la parenthese. Plus serieusemment et plus « algerienement » oui il faut profiter de cette vague extrardinaire et unique , jamais vue de memoire d’algerien pour tout remettre a plat. 1 an ou 3 ou 5 ans de transition. Rien ne nous presse et nous avons tant de chantiers. Cette transition alimentee de debats contradictoires sur tous les sujets sans tabous aucun. Politiques, economiques, socitaux, culturels et meme – et surtout- religieux. Nous avons là une chance unique de le faire. Cela ne sera pas facile mais continuez vos propositions Professeur. Merci

      Pr Nadji Khaoua
      12 mars 2019 - 1 h 11 min

      Cher Mr Ferhat,
      Vos encouragements sont un puissant stimulant pour continuer à servir, totalement désintéressé, l’Algérie du mieux que je peux, rien que l’Algérie et seulement l’Algérie et sa 2ème République Moderne et Sociale.

      Pr Nadji Khaoua

    Anti khafafich
    11 mars 2019 - 17 h 36 min

    Puisque presque tt le monde parle du week end et trouve que c est problématique, à mon avis on pourrait faire du vendredi le jour basique de la majorité et selon que la on se sente judoka ou karatéka on lui associe le samedi ou dimanche, les algériens de la majorité pourront lui associer le jeudi comme au bon vieux temps. L essentiel c est qu il faudra un système de pointage efficace pour éviter la triche. Ceci concerne le privé, pour le public, au futur président de trancher, l essentiel c est que tt le monde bosse 40 heures minimum par semaine pour récupérer le temps perdu depuis des decennies. Ah oui j ai oublié une chose, pour les islamistes il faudra leur proposer une prime d argent ???? pour les dissuader de faire leur ablutions et prières pendant les heures du travail car ils aiment bien perdre du temps pendant le travail pour aller prier tellement ils sont pieux ! Bon week end à tous les musulmans les judokas et les karatékas

      Elephant Man
      12 mars 2019 - 5 h 02 min

      @Anti Khafafich
      Vous interdisez au passage les pauses clopes cigarettes car ça fait perdre du temps autant voire plus que sohr asr.
      Alors je vous prends le cas de la France en étant pragmatique : avec les jours fériés de mai et les ponts voire viaduc comme ils disent : les meRdias français disaient que nous étions des fainéants en Europe sauf qu’une étude a montré que les français en mai et les viaducs certes travaillent moins que les autres européens en temps de travailais sont tout aussi efficace et rentable voire plus que les autres pays européens.
      La question n’est pas dans le temps de travail effectif mais dans les capacités de l’individu. Moi ce que mes ex collègues payés à rien faire font en 6 mois de travail je vous le fais en à peine 1 à 2 semaines de taf VÉRIDIQUE.

    daho
    11 mars 2019 - 15 h 22 min

    ce ne sont pas que les universitaires qui doivent participer, car souvent ils sont dans leurs raisonnement est très académique voire idéalisé… faut des gens du terrain, des gens de la société civile..etc.
    Pour la nationalité algérienne exclusive, je trouve que c’est exclusion de tous les autres algériens! donc attention, vous refaites les mm démarches du pouvoir actuel.. il faut que tout le monde soit de la partie!!!

    Mus
    11 mars 2019 - 14 h 08 min

    Pr Khaoua,
    J’aimerais d’abord vous féliciter pour votre contribution dans la mesure où elle s’inscrirait dans le cadre de la contribution de l’élite intellectuelle algérienne au débat concernant l’avenir de notre pays. A cet effet, je pense que vous êtes disposé à ce qu’elle soit l’objet de remarques et suggestions d’autres citoyens dont vous et moi faisons partie.
    Participer à ce débat est un droit, voire un devoir, mais extrapoler sur la nature de la crise et faire une proposition de sortie qui dévie, volontairement ou pas, de la réalité à la fois des textes de la république et celle du terrain, comporte des risques et dont le moindre est d’avancer de fausses solutions à des problèmes réels.
    En effet, votre démarche repose essentiellement sur la référence au Haut Conseil de Sécurité prévu à l’article 197 de la Constitution. Je vous rappelle in extenso l’article: Art. 197. — Il est institué un Haut Conseil de Sécurité présidé par le Président de la République. Cet organe est chargé de donner à celui-ci des AVIS sur toutes les questions relatives à la sécurité nationale. Les modalités d’organisation et de fonctionnement du Haut Conseil de Sécurité sont fixées par le Président de la République. »
    Comme on peut le lire, donc ce conseil est un organe consultatif sur les questions portant sur la sécurité nationale. En quoi alors serait il compétent pour se substituer aux institutions prévues par la Constitution pour gérer les affaires politiques du pays, du parlement aux partis politiques en passant par la présidence de la république et le gouvernement?
    Evoquer le Haut Conseil de Sécurité, c’est revenir à la grave crise politique des années 90 du siècle passé qui avait abouti notamment à la création du Haut Comité d’État (H.C.E) du 14 janvier 1992 au 30 janvier 1994 et entraîné le pays dans la spirale de violence qui aurait coûté la vie à près de 200.000 Algériens, sans compter les graves préjudices économiques et sociaux à notre pays et notre peuple.
    Mais d’où tirez-vous cette « mission première est d’intervenir par la prise de décision ferme et définitive, d’application immédiate, lorsque l’intérêt suprême du pays le commande »? à quel texte de la république feriez-vous référence? C’est grave s’il ne s’agit que d’une impression personnelle tirée d’une méconnaissance volontaire de ces textes, notamment la Constitution nationale .Par ailleurs, rassuré par vos convictions personnelles tirées du néant, vous détaillez les « missions » de cet organe consultatif sur LES QUESTIONS DE SÉCURITÉ NATIONALE pour donner l’impression d’avoir découvert la solution politique à la grave situation politique que traverse actuellement le pays. Vous proposez même une « période transitoire de 2 ans’. Pourquoi 2 et pas 1 ou 3, ou 4? Qu’est ce qui justifierait la fixation de cette période à 2 ans, vous ne le dites pas.
    Cher Monsieur, si toute contribution intellectuelle à la recherche d’une sortie de crise est un acte patriotique, l’amour du pays nous impose d’abord et avant tout de réfléchir mûrement à tout ce que nous écrivons à ce sujet et d’être aussi réaliste et sincère que possible pour que le peuple qui a pris les rênes de l’initiative politique sans attendre le moindre signal ni de la part des intellectuels, ni de la classe politique régime et opposition confondus, puisse s’identifier et accueillir avec joie et sérénité toute initiative qui lui permette d’envisager son avenir en toute quiétude. La prudence intellectuelle s’impose sans que cela veuille signifier que l’intellectuel algérien doive se croiser les bras après que le régime l’ait bâillonné ou corrompu depuis l’indépendance. Quant à votre référence au weekend, je pense qu’elle est superfétatoire et ne peut que vous engendrer colère et remarques déplaisantes de la part de certains internautes. A ce jour, je pense que le weekend des jeudi et vendredi n’a pas été plus dommageable à l’économie nationale- s’il l’aurait été- que la prédation des ressources et richesses nationales menée de longue date par le régime politique allié objectif de la classe parasitaire de l’import-import.

      Pr Nadji Khaoua
      11 mars 2019 - 16 h 29 min

      Cher Monsieur Mus,
      Je vous remercie très sincèrement pour l’ensemble de votre texte, en réaction à ma contribution « Projet pour une 2ème République Moderne ». Je remarque que votre texte est très élaboré, réfléchi et dénotant d’un haut niveau de compétence de son auteur, vous mêmes. Vous me permettez ainsi de mieux éclairer le texte de ma contribution.
      1 – Comme vous le savez, notre pays dispose de deux Hautes Institutions Politiques :
      a – La Présidence de la République.
      b – Le H.C.S.
      Le « Projet pour une 2ème République Moderne » est conditionné strictement pour sa réalisation concrète, à ce que ses premières mesures ainsi que l’ensemble de son architecture et ses objectifs, soient IMMEDIATEMENT annoncés à l’opinion publique. Le but de cette annonce est d’entrainer IMMEDIATEMENT l’adhésion populaire et faire en sorte que le calme revienne dans le pays, pour
      – remettre le pays en marche,
      – couper toutes possibilités de nuisance à tous ceux, individus et puissances étrangères, qui viseraient l’approfondissement de la crise en Algérie.
      C’est pour cela que je propose que l’INITIATION de la mise en route de ce « Projet pour une 2ème République » soit menée par le H.C.E.
      Cela n’est sommes toutes, qu’une proposition, sur deux possibles.
      Cher concitoyen, si vous pensez que la Présidence de la République puisse initier ce Projet, oui, je vous soutiens et je suis totalement d’accord. Qu’elle le fasse aujourd’hui même, en l’annonçant au journal télévisé de 20h.
      L’essentiel pour moi, c’est que ce « Projet » soit IMMEDIATEMENT mis en application AVEC une information SOLENNELLE de la population, par un communiqué officielle lu au journal de 20h de la télévision publique. Le temps est compté dorénavant en HEURES et tout retard quant à l’initiation de la 2ème République, risque de plus en plus à mener le pays vers une crise à nulle autre pareille.
      2 – Ma proposition fixe la mission principale de l’initiateur du « Projet », que ce soit la Présidence de la République ou le H.C.S. Cette mission est d’annoncer le « Projet » et en même temps d’annoncer la création et la composition de la Commission Technique (ou Politique) Nationale, devant offrir une caution morale, orienter et suivre le déroulement du processus du « Projet ». Les membres de cette Commission doivent nécessairement :
      a – Varier de 4, 5 et au maximum 6 personnes pour augmenter l’efficacité et la rapidité de la commission.
      b – Patriotes au dessus de tout soupçon, par leur passé et leur présent.
      c – Indépendant de tout pouvoir partisan, gouvernemental et d’affaires.

      3 – Oui, je vous l’accorde, ma proposition pour le week-end universel peut pour le moment être retardée.
      Permettez moi juste pour finir vous racontez rapidement ce que j’ai vu, ce matin vers 9h30, près d’un CEM à Annaba : des collégiens en train de sortir organisés par rangées et portant leurs tabliers. Cela ne veut dire qu’une seule chose : leurs enseignants avec la complicité du directeur de l’établissement les encouragent à sortir et manifester. Cela ne peut être que des islamistes politiques qui font ces actions criminelles au détriment d’abord de leur mission d’éducateurs et ensuite du pays. C’est pour cela, sans citer ici les coûts économiques du week-end actuel, qu’il faut obligatoirement, aujourd’hui ou demain, que l’Etat, dans son sens régalien, se ressaisisse et impose le bon sens pour inculquer la modernité pour abolir l’Islamisme politique, idéologie antipatriotique par essence.

      Pr Nadji Khaoua

        Mus
        11 mars 2019 - 22 h 52 min

        Si Khaoua,
        Permettez-moi de vous faire part de ma satisfaction pour votre ouverture d’esprit et votre disponibilité au dialogue, dignes d’un intellectuel engagé au service exclusif de sa patrie. Les événements que vit notre pays, dont les récentes propositions du président Bouteflika témoignent de la complexité de la situation mais aussi, à mon avis, de la volonté du régime à se succéder à lui même en faisant mine de prendre en considération les doléances légitimes du Peuple. Souhaitons seulement que ce régime n’aille pas trop loin dans son nombrilisme primaire au point de croire que le peuple est dupe, voire immature. Les 3 vendredi qui ont précédé ont été une illustration on ne peut plus claire de la hauteur de vue et de perception d’un peuple brave, courageux et digne.Mais cette attitude responsable a ses limites que le pouvoir actuel ferait mieux de ne pas tenter de franchir.

          Pr Nadji Khaoua
          12 mars 2019 - 1 h 32 min

          Cher ami Mr Mus,
          Merci beaucoup pour votre 2ème réaction.
          Je pense que les patriotes intègres doivent donner une chance à cette ouverture présidentielle, dans un moment et un environnement proche et plus lointain d’une complexité inouie.
          Je pense également que la désignation de Mr Lakhdar Ibrahimi est un fort gage très positif pour le sérieux de la démarche présidentielle.
          Enfin, il me semble qu’en troisième lieu il est extrêmement important de véiller à la suite rapide que doit donner Mr Le Président à sa phrase : « Je n’ai jamais voulu être candidat à un 5ème mandat ». C’est un aveu très grave, qui entraînerai des conséquences encore plus graves si les responsables de l’annonce de la candidature du Président à un 5ème mandat officialisée par le dépôt de son dossier de candidature, ne soient pas rendus comptables légalement de leur acte pouvant être assimilé à de la haute trahison.
          Pour finir, il me semble que les organismes spécialisés de l’Etat (Télécommunications, etc) n’ont pas TOUT FAIT pour interdire l’espace algérien à une vermine islamiste traitresse qui met plusieurs fois par jour, depuis Londres, de l’huile sur le feu, je veux parler du traitre et renégat Zitout et ses vidéos sur Youtube et Facebook.
          Pr Nadji Khaoua

        Mus
        13 mars 2019 - 11 h 04 min

        Si Khaoua,
        Permettez mon insistance à intervenir sans esprit polémique aucun. Mon souci de la netteté des propos et de la franchise d’appréciation me mènent à vous contredire en quelque sorte . Je vous avoue ne pas partager la vision du pouvoir de sortie de crise telle que formulée par le président sortant pour plusieurs raisons en particulier le passage en force outre les textes de la République notamment la Constitution à travers l’annulation d’une élection par décision politique tendancieuse et non conforme ni à la Constitution ni à la volonté de changement radical du régime nettement exprimée par le peuple depuis le 22 février, prolongation illégale d’un mandat présidentiel octroyé par le peuple souverain à ses dirigeants, création d’organe -conférence- non élu qui se substituerait au parlement aussi mal élu fut-il, création du poste de vice premier ministre ne figurant pas dans la Constitution … Ce qui nous incite légitimement à suspecter ce régime honni par le peuple à présenter des subterfuges pour se maintenir et maintenir donc le statu quo, en opposition toujours avec la volonté populaire qui continue à s’exprimer quotidiennement. A cela il faut ajouter la volonté clairement manifestée par le pouvoir d’être juge et partie dans le processus ou feuille de route proposé par Bouteflika. La moindre des illustrations est la présentation -non déclarée mais mise en scène- de M. Lakhdar Ibrahimi comme futur Président de la future conférence nationale. Des remarques s’imposent quant au fond et et à la forme de cette démarche. Pour le fond. Ce diplomate chevronné sous la direction duquel j’ai eu l’honneur de servir la diplomatie de mon pays, est un homme affable, courtois et compétent. Mais, outre son age avancé alors que c’est la jeunesse algérienne qui est le fer de lance actuel de notre 2ième lutte de libération nationale, M. Ibrahimi est un homme ‘déconnecté’ de la réalité algérienne actuelle (il vit à l’étranger depuis très longtemps) comme le fut aussi feu Mohamed Boudiaf lorsqu’ila avait été appelé aux commandes du pays. Nous connaissons la suite. enfin et non des moindres, M. Ibrahimi est connu pour sa proximité avec le président actuel. Ce qui invalide sa nécessaire prétention d’une neutralité espérée dans un contexte de suspicion généralisée entre les principaux protagonistes, à savoir le peuple et le régime. Dans la forme. Le régime actuel a depuis longtemps ‘brillé » par son incompétence, son irrationalité évidente et sa volonté ‘de foncer dans le tas’ quitte à piétiner les lois de la République dans…le fond comme dans la forme. En effet, voila un projet politique censé sortir le pays de la crise à travers une conférence à direction collégiale, dit la « lettre » de Bouteflika. Rien n’a été encore fait à ce sujet, la conférence n’existe dans aucun document et pourtant le pouvoir nous exhibe …son futur président! et ce président serait M. Ibrahimi! Cette manière d’agir à laquelle nous a malheureusement habitué ce pouvoir arrogant et anti-démocratique semble plaire à certains corrompus qui ont en fait une source d’enrichissement sans cause (dirigeants de partis, syndicat, FCE…) et a entraîné dans son sillage – malheureusement encore une fois- des personnes qualifiées d’intellectuels et de diplomates dits chevronnés à l’image de M Ibrahimi et Lamamra. N’est ce pas désolant? Quel avenir pour notre pays? Le vendredi prochain nous éclairera davantage à ce sujet.

          Pr Nadji Khaoua
          13 mars 2019 - 13 h 56 min

          Bonjour Cher ami Mr Mus.

          Sur le fond, je suis absolument d’accord avec vous. Deux seules decisions presidentielles semblent aller dans le bon sens : la fin de fonction de Mr le P.M. et le retrait du 5eme mandat.
          A mon avis, il faut patienter encore 1 ou 2 pour voir l’ensemble des decisions qui vont etre prises pour evaluer leurs impacts politiques sur la crise.
          Mais, car il y a un immense « mais », celui des islamistes, leurs soutiens locaux et etrangers, et celui des clans predateurs dans la peripherie du pouvoir et a l’etranger ? Je suis absolumemt convaincu que les decideurs islamistes pousseront vers l’anarchie et la guerre civile, comme l’attendent d’eux leurs soutiens etrangers (Turquie, Pays du Golfe, GB, France, USA, Israel). Les milieux predateurs pousseront ils aussi vers cela ?
          Vous voyez que d’une part le pouvoir par les mesures incompletes annoncees n’a pas encore pris la mesure des risques que sont aveuglement fait courir au pays et que d’autres parts il faut patienter quelques jours encore pour mieux evaluer les risques pour le futur et les chances meme minimes de stabiliteretrouvee.

          Bien a vous et a nos lecteurs ainsi qu’A.P.

          Pr Nadji Khaoua

    Touchez pas à nôtre religion
    11 mars 2019 - 13 h 48 min

    Si vous voulez créer des gros problèmes en algérie et bien continuer à suivre la voie contraire à nos principes musulmanes à nôtres religion .
    Vous voulez vraiment les problèmes continuer comme ça vous allez les trouver.
    Laissé nôtres religion tranquille et occupez vous de tous le reste et tout ira bien.
    À vous de voir si vous voulez la paix où les conflits.

      Anonyme
      11 mars 2019 - 21 h 24 min

      @ touche pas….13:48 – La religion ne vous appartient pas, elle n’est la propriété de personne, les années 90 sont révolues et les Algériens dans leur ensemble ont compris votre supercherie, occupez-vous de vos affaires et laissez les Algériens mener leur vie comme bon leur semble, vous n’avez d’ascendant moral sur personne et vous même êtes dans le blasphème, alors de grâce arrêtez de jetez pas la pierre sur les autres, sachez qu’ils ne sont pas manchots et ils sont en mesure de vous la rendre.

    firmus
    11 mars 2019 - 13 h 41 min

    Ce site est aussi fréquenté par les fachos FNistes depuis que chauprade a été remis à sa place, ne vous fiez donc pas aux pouces en bas car l’ anti islamisme est naturel chez ces porcs !!!

    Alillou81
    11 mars 2019 - 13 h 39 min

    j’ajoute deux points:
    – il y a lieu de changer la monnaie de Dinar par une autre pour obliger l’argent qui circule dans le marché noir d’entrer dans les voix légales .
    – de mettre un article constitutionnel que le mandant d’élu dans tous les niveaux ne dépasse pas les deux mandats au maximum. même dans les bas niveaux qui donnent un déroulement positive de la vie social et éloigner les opportunistes.

    Anonyme
    11 mars 2019 - 13 h 30 min

    A l’époque de feu Mohamed Boukharouba, L’Algérie pratiquait le weed end universel et il n’y avait aucune objection de qui que ce soit.

    firmus
    11 mars 2019 - 13 h 13 min

    Concernant l’ article 9, il est non venue et est un non sens. Le week end Samedi en france n’ est il pas le jour de regroupement et des manifestations des gilets jaunes ??? Vous haïssez l’ islam un point c’ est tout et vous trouvez des prétextes et arguments bidons pour combattre l’ islam et non pas l’ islamisme extrémiste. De fait vous préparez le terrain des islamistes ! Que nous préparez vous ??? Quel est cette frange maçonne jacobino- communiste anti religion qui se cache derrière ces idées ??? Cette même caste qui a édifié une architecture maçonnique en lieu et place de la barbarie de bentalha comme pour rendre sacrifice à satan ! Pourquoi vouloir vous aligner sur un universalisme qui a ses week end en référence au christianisme pour le Dimanche ???!! Nous sommes musulmans, notre week est le vendredi !! Toujours à vouloir vous aligner à autrui, toujours à vouloir vous référer à autrui, il y en a assez de vous !! C’ est de vous aussi que le peuple veut se débarrasser !! De ceux qui ont ce genre d’ idées en référence constante à l’ étranger. De ceux qui émettent ce genre de proclamation ! Oui le peuple veut se débarrasser de boutef mais aussi de ces hommes de l’ ombre qui décident et légifèrent à la place du peuple !! Ce texte n’ est pas l’ émanation du peuple car le peuple n’ aurait jamais eu l’ idée de toucher aux week end du vendredi !! Je m’ aperçois que les néo colonialistes francais en Algérie ne sont pas uniquement chez les boutef, ils sont aussi ici, dans l’ armée et dans toutes les institutions !! Cette habitude de décider pour le peuple vous perdra, vous avez trop pris l’ habitude de décider pour lui au point que c’ est devenu un réflexe pour vous !! L’ Islam n’ appartient pas aux islamistes !! Il appartient à tout bon musulmans qui se respecte ! Entre vous, benghebrit et consors, il commence en y avoir assez !! Satan le maudit qui rode en pays musulmans au plushaut des institutions ! Concernant la transition de deux ans elle n’ est pas bonne non plus, les Algériens voterons en avril pour le candidat de leur choix.

    Karamazov
    11 mars 2019 - 10 h 51 min

    Je crois cher Professeur que vous ne vous rendez pas compte de la distorsion qui vous éloigne du « peuple » . Tout ce que vous dites tomberait sous le sens dans n’importe quel pays . On se demanderait même d’où est-ce que vous tombez.

    Les propositions que vous faites ne se discutent pas, elles s’imposent . Voyez ce que suscite votre proposition sur le week-end universel. Mon Dieu la dégaine ! Tous le monde croit que vous vouliez les convertir au christianisme. Alors que la planète toute entière est alignée sur ce week-end : Chrétien ou pas, y compris des pays musulmans, non Zzarabes, évidement.

    Quand le mouvement des Gilets jaunes avait émergé en France il avait enthousiasmé les plus attitrés des analystes ici même à AP. J’étais l’une des rares personnes à objecter qu’il ne fera pas long feu. Et l’une des raisons était que s’il avait reçu la sympathie et la compréhension des forces d’oppositions et de certaines représentations il ne pouvait pas les éclipser définitivement, et qu’elles finiront bien par reprendre leurs positions dans la société.

    Or , pour imposer des réformes aussi radicales cela ne pourrait se faire qu’en instaurant une hégémonie de la décision .

    Hégémonie qui nécessite au préalable soit la révolution, soit une dictature. Or nous ne sommes ni dans un cas ni dans l’autre.

    Vos propositions cher Professeur, sont illusoires. Car elles ne ont ni réalistes ni faisables dans une société comme la notre et dans la configuration socio-politique actuelle. Je vous rappelle au passage que les plus allant parmi nous, juste après 1988 ont fini par vendre leurs âmes , se convertir et se rendre à l’évidence en parjurant toutes leurs convictions.

    Mais vous avez suivi les manifs ou pas ? Le peuple y ‘en a vouloir pas de 5ème mandat. Lui vouloiur sa part, ow!

    Au lieu de cela vous , vous leur proposer de les faire trimer pour développer leur pays , comme si celui-ci
    n’était pas suffisamment pourvu en matière premières , pour les faire vivre comme des rentiers.

    Nous avons avant tout un problème de culture et de société : bref : nous sommes des Zzarabo-muZzulmans !

    Moua, modestement, avec mes trois derniers neurones persistants je ne propose qu’une chose : Faire un audit sur le pétrole et sur tout ce qui est patrimoine et capitaux et évaluer les réserves et avoirs actuels et leurs revenus pour une génération et donner sa part à chaque algérien.

    Après , il suffit d’ériger le code de la route comme constitution et comme code civil, ipicitou !

    dallas
    11 mars 2019 - 10 h 06 min

    Une réflexion profonde doit être engagé par des personnalités nationales reconnues pour leur intégrités et leurs honnêtetés, avec le concours des élites Algériennes pour élaborer un plan de refondation d’une deuxième république Algérienne moderne, à laquelle doit adhérer tous les Algériens et qui tient compte de toutes les sensibilités!
    Certes, les opinions personnelles et individuelles diffèrent des uns et des autres, mais il faut mettre l’intérêt suprême de la nation et l’avenir de la jeunesse Algérienne au dessus de toute considération.

    TheVoiceOfReason
    11 mars 2019 - 9 h 36 min

    1 – Pour ce qui est du weekend, je suis d’accord. D’un point de vue économique, l’instauration du samedi et du dimanche comme jours de fin de semaine remettrait les pendules à l’heure. Ceux qui réfutent cette proposition n’ont pas une once de culture économique. Et je vous rappelle que nombre de pays musulmans ont déjà instauré le weekend universel. Documentez-vous !

    2 – Concernant la nationalité exclusive pour les membres du gouvernements, je pense que vous retombez encore dans l’extrémiste actuel. Il serait sans doute plus judicieux de s’entendre sur un compromis. Demander aux personnes intéressées de faire un choix, éventuellement celui de renoncer à la nationalité acquise, ou d’obtenir la nationalité algérienne si nés à l’étranger de parents algériens. Et exiger la nationalité algérienne naturelle et exclusive pour les candidats à la présidentielle seulement.

    3 – Vous n’avez pas évoqué le sujet, sinon trop peu. Il serait sans doute salutaire de laisser au chef de l’Etat le droit de regard sur les activités militaires et lui retirer le droit d’interférence, et vice versa. L’armée ne doit pas être mise sous tutelle comme c’est le cas aujourd’hui, mais devrait travailler en étroite collaboration avec le gouvernement au développement du pays et au maintien de sa sécurité, sans ingérence de part et d’autre.

    4 – Il faut aussi revoir la question du quinquennat, quatre années suffiraient et fixer le droit de reconduite du chef de l’Etat à deux mandats avec interdiction totale et définitive pour tout chef d’Etat à venir de déroger à la règle. Ce qui nous ramène à la proposition suivante.

    5 – Réécrire la constitution et la protéger contre toute manipulation venant du gouvernement sans consultation directe préalable avec le peuple par la voie de référendum. La constitution est le socle fondateur de toute république, trop précieuse pour laisser un gouvernement faire joujou avec.

    Voilà les cinq points clés que je voulais souligner. Les opinions exprimées ci-dessus (dans la tribune) se valent en majorité et d’autres restent à être exprimées, notamment celle de la laïcité que – je vous le prédis – risque de ne jamais aboutir dans une société, concrètement, en voie de développement.

    chaoui40!
    11 mars 2019 - 9 h 23 min

    1) Lénine, Mao et le Che n’avaient pas tous vos critères et pourtant !;
    2) La plupart des Algériens qui ont publié au niveau international sont à l’étranger et ne sont pas « exclusivement » algériens;
    3) La plupart des binationaux sont plus patriotes que les « mono-nationaux » et meilleurs musulmans;
    4) Deux langues de travail, mais quelles langues ?
    Etc., etc.

    L’Algérie appartient à ceux et celles qui l’aiment, qui l’ont dans le sang. Ceux-là sont prêts à travailler pour elle et son avenir et ils sont très nombreux. Il nous faut juste trouver des hommes intègres et patriotes pour les encadrer. Avec un système capitaliste, nous retomberons très vite dans nos travers féodaux; il nous faut changer de mode de production et de rapport au travail. L’Occident est enviable de l’extérieur, mais il vit à crédit. Personne ne possède quoi que ce soit, tout y est hypothéqué. Le crédit n’enrichit pas, comme vous le savez. Il nous faut donc IMPERATIVEMENT choisir une ECONOMIE POLITIQUE qui nous mette tous au travail et qui vise l’équité en tout … Autrement, nous n’aurons rien fait !

    Blakel
    11 mars 2019 - 9 h 08 min

    Monsieur le Professeur
    Je vois que les Chiyattins, partisans du pouvoir actuel, n’ont rien trouvé d’autre que de faire semblant de s’émouvoir de votre proposition de passage au week-end universel. Preuve que le programme globalement plutôt pertinent que vous avancez, les dérangent.
    Pour en revenir, juste sur cette question du passage au week-end universel. Il faut rappeler :
    – qu’il n’est pas spécifique au christianisme, dans la mesure où il est adopté dans les pays non chrétiens
    – que la majorité des pays musulmans dans le monde l’ont adopté
    – que le fait de s’aligner sur le week-end universel, implique une journée d’échange de perdue en moins par semaine, avec le reste du monde, et donc un gain économique.

    Anonyme
    11 mars 2019 - 8 h 31 min

    c’est un bon article de base a ameliorer sauf le wed kend a suprimer

    Anonyme
    11 mars 2019 - 8 h 01 min

    Pourquoi samedi et dimanche?
    Et les partis ayant nature régionaliste?
    Vous défendez une ligne partisane

    Non merci

      Pr Nadji Khaoua
      11 mars 2019 - 9 h 25 min

      Bonjour à vous mêmes, débatteur anonyme, et à toutes celles et ceux réagissant à mon article.
      Mon approche découle d’une lecture du texte du Coran. Refaites vous même ce retour au texte et vérifiez vous même ce que je vous réponds en ci-dessous à ce sujet.
      Le texte divin écrit mot à mot : « Si vous entendez l’appel à la prière le vendredi, arrétez votre commerce ».
      Donc, avant l’appel à la prière et après la fin de la prière, vous pouvez travailler.
      Ensuite, Madame ou Monsieur Le débatteur anonyme, essayez de consulter les coûts supplémentaires occasionnés à notre commerce extérieur par ce week-end du vendredi. Vous allez découvrir des sommes énormes en Dollars et en Dinars.
      Enfin, vérifiez vous mêmes combien de pays de l’Afrique du Nord et du Moyen Orient, qui ont la même religion que la majorité écrasante des Algériens, pratiquent ce week-end du vendredi. Vous serez très étonné de leur très petit nombre. Serions nous en Algérie plus « musulmans » que tous les musulmans du monde?
      Pour terminez, Madame et Monsieur Le Débatteur Anonyme, si on veut être, et si vous êtes, OBJECTIF, vous reconnaitrez facilement que la foi, la vraie, la pure, n’est pas dans sa pratique PUBLIQUE, confinant finalement à un « m’as tu vu ? », mais dans des ACTES visant le bien, exclusivement le bien, pour sa propre personne d’abord, ensuite pour ses proches, ensuite pour son pays, ensuite pour l’humanité entière.
      La foi, la vraie, c’est de faire avant tout son DEVOIR.
      La foi, la vraie, c’est de travailler le temps légal en contre-partie du salaire que l’on reçoit.
      La foi, la vraie, c’est de véiller à l’intéret général, avant l’intérêt particulier de soi ou de quelques uns.
      La foi, la vraie, c’est de dénoncer les traitres à la patrie comme l’a fait et continue de le faire notre vétéran, Monsieur Benyoucef MELLOUK, qui se bat depuis presque plus de 30 ans contre les traitres à la Nation ayant squatter la République en utilisant des documents falcifiés pour accaparer des postes de direction au FLN et dans plusieurs institutions de l’Etat.

      Pr Nadji Khaoua

        Elephant Man
        11 mars 2019 - 17 h 23 min

        Et pourquoi ces pays ne s’alignent pas qur le week-end vendredi ???!! Le capitalisme est mortifère, l’Algérie n’a pas à vendre ses traditions sa culture pour du profit.

      Larbi
      11 mars 2019 - 20 h 34 min

      Si intégrer dans son programme 1 point sur 30 consacré à l’amazighité c’est régionaliste tu devrait quitter ce pays t’es pas algérien. De toute façon ce point est réglé. Quant au fis il sera toujours un parti religieux il ne connaît rien d’autre.

    Zaatar
    11 mars 2019 - 7 h 59 min

    Finalement, le problème du pays c’est le Week End. est ce que ça va être le samedi/Dimanche ou bien le vendredi/samedi? C’est à dire est ce qu’on doit aller à la mosquée le vendredi, ou à l’église le dimanche. Je vois que Bouteflika a du pain sur la planche.
    Sinon, votre proposition Monsieur khaoua se discute. Il y a des points ou tout le monde devrait être d’accord, comme les différentes dissolutions des diverses institutions du pays comme les deux chambres et de tous les partis politiques, et puis il y a des points bien sur qui soulèveront bien des hics chez certains comme le week end.

      Elephant Man
      11 mars 2019 - 20 h 21 min

      @Zaatar
      Ne soyez pas caricatural, et ne nous sous-estimez pas.
      Le week-end ça à l’air d’un détail pour vous mais qui est très loin de l’être.
      Se renier sa culture sa religion ses traditions pour du capitalisme mortifère ce n’est pas un détail de l’histoire ???????? les Algériens ne sont pas des INDIGÈNES DE SERVICE.
      Le Président Poutine assume FIÈREMENT et à JUSTE TITRE ses traditions SA RELIGION ORTHODOXE SA CULTURE.

    Anonyme
    11 mars 2019 - 7 h 44 min

    Il faut rajouter, aucune proximité de près ou de loin avec l’institution militaire, par ailleurs, et sans aucun parti pris, il y a un grand nombre d’Algériens dont les compétences sont reconnues internationalement, leur patriotisme et loyauté envers la mère patrie ne souffrent d’aucune faille, qui ont la double nationalité, pas que Française, ils ont été d’une manière ou d’une autre forcés à l’exil bien avant la décennie noire, leur vision du devenir de l’Algérie n’était pas en phase avec celle du partie unique et avaient subodoré les dérives qui ont menés l’Algérie là où elle est aujourd’hui, il faut que de demain l’Algérie rassemble et non divise, ils sont tous ses enfants.
    AP SAV laissez passer

    Elephant Man
    11 mars 2019 - 7 h 17 min

    PS : week-end samedi dimanche c’est pour la messe le dimanche. Donc vos théories fumeuses…..

    AmiAhmed
    11 mars 2019 - 7 h 12 min

    Si il faut revenir au Samedi/Dimanche, on a pas besoin de 2éme République, allez y en France vous avez déjà cinq républiques, allez oust!!!, nous sommes bien chez nous.

    Elephant Man
    11 mars 2019 - 7 h 11 min

    L’Algérie est un pays musulman tout comme la Russie est orthodoxe, ce n’est pas un pays occidental pour légiférer sur le week-end samedi dimanche.
    La nationalité algérienne, je l’ai et pourtant je n’ai pas la légitimité n’étant pas née ni n’ayant grandi ni vécu au pays, que diriez-vous d’un makhNazi naturalisé…..?!

    AmiAhmed
    11 mars 2019 - 7 h 08 min

    .. lorsqu’il parle de revenir au samedi dimanche, le vendredi est sacré pour la communauté musulmane, celui qui veut revenir au samedi/dimanche n’a qu’a y aller dans un pays de mécréant. Les Algériens ne sont pas sorti pour ça, je préfère un président amoindri et absent comme c’est la cas actuel, que revenir au samedi/dimanche, à bons entendeurs, salut et dégagez.

    Anonyme
    11 mars 2019 - 6 h 41 min

    Chercheur !continuez à chercher il y’a mieux et ne mettez pas n’importe quoi dans votre sac.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.