Ce que le sinistre Bernard-Henri Lévy prédit après l’annonce de Bouteflika
Par Karim B. – Le va-t-en-guerre sioniste Bernard-Henri Lévy jubile. Excité par la crise politique qui secoue le pays depuis l’annonce du président Bouteflika de briguer un cinquième mandat, il tente une incursion en s’ingérant subrepticement par le biais de messages laconiques, mais lourds de sens, sur son compte Twitter.
Hier, à l’annonce par Bouteflika de sa décision de se retirer de la course et de reporter les élections, le «libérateur» de la Libye s’est interrogé si l’Algérie allait «passer de L’Automne du patriarche de Garcia Marquez à L’Eté à Tipasa de Camus». «Tout dépendra de la mobilisation des Algériens», pense-t-il, en invitant insidieusement ces derniers à continuer de manifester face aux «redoutables services secrets, synonymes de l’Etat algérien, qui n’ont pas encore dit, j’imagine, leur dernier mot».
«Bouteflika ne fera donc pas de cinquième mandat. La Révolution est au milieu du gué. Mais, au moins, cette indécente comédie, façon gérontocratie soviétique, ou patriarche à son automne, va cesser. Un avenir est possible – et plus cette invivable pétrification du pouvoir en Algérie», a encore bêché l’adepte du chaos au service d’Israël.
Bernard-Henri Lévy use d’un ton passéiste et paternaliste du colonisateur civilisé qui conseille des colonisés indigènes incultes et immatures. Il n’a sans doute pas lu les messages des Algériens qui invitent les puissances étrangères à se tenir à l’écart de leur révolte pour le changement radical du système.
Les zélateurs du droit d’ingérence ne sont pas les bienvenus, et toute tentative d’influer sur le cours des événements en Algérie à partir des capitales occidentales ou arabes sont vaines. Les manifestants l’ont clairement fait savoir, en soulignant que l’Algérie «n’est pas la Syrie» et que ce qui se passe chez nous est une «affaire familiale».
L’épicurien «libre penseur» Bernard-Henri Lévy, qui n’a pas le sens de la famille, synonyme d’honneur et de pudeur chez les Algériens, n’est pas apte à assimiler une telle mise en garde. Et s’il s’abstient de s’immiscer directement dans les affaires algériennes, c’est parce qu’il s’aligne sur la position des autorités officielles françaises conscientes qu’une exacerbation de la crise en Algérie serait fatale pour la France.
K. B.
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