Qui «fuite» les noms des supposés membres de la conférence nationale ?

Cherifi FFS
Mohand-Amokrane Chérifi. New Press

Par R. Mahmoudi Le démenti publié par la direction du FFS au sujet d’une information diffusée dans la presse concernant de présumés contacts entamés avec Mohand-Amokrane Cherifi, membre de la direction du parti, pour faire partie de la transition souhaitée par le pouvoir, suscite des interrogations sur les objectifs qui animent ceux qui organisent ou inventent ces «fuites» dans la presse, en ce moment crucial de la vie du pays.

Si, pour la direction du parti fondé par Hocine Aït Ahmed, il s’agit de «grossière manœuvre de désinformation» visant, selon un communiqué de ce parti, à discréditer le parti, il peut aussi s’agir de campagne bien orchestrée ayant pour but de torpiller le double projet du pouvoir de constituer un gouvernement d’union nationale et d’organiser sa fameuse conférence nationale qu’il présente comme la clé de voûte pour sortir de la crise.

D’après le vice-Premier ministre, Ramtane Lamamra, le gouvernement dit de compétences nationales, énoncé dans le dernier message du président de la république à la nation, doit être ouvert aux partis de l’opposition et à la société civile. On imagine alors que des contacts tous azimuts aient déjà été entrepris en direction de tous les partis et, notamment, avec des personnalités ayant déjà exercé des responsabilités gouvernementales dans le passé. Mohand-Amokrane Cherifi en fait, justement, partie. Ancien ministre du Commerce dans le gouvernement d’Abdelhamid Brahimi (1987), Cherifi a aussi travaillé comme expert au sein du PNUD, organisation onusienne très active dans le pays du tiers-monde.

R. M.

Comment (13)

    Anonyme
    14 mars 2019 - 20 h 57 min

    Farida
    14 mars 2019 – 13 h 45 min
    « ISQAT ENNIDHAM » n’est pas synonyme de violence monsieur. C’est le mot d’ordre de faire tomber le systeme depuis le debut. C’est « faire tomber le systeme » !
    —–

    « ISQAT ENNIDHAM » … C’est « faire tomber le systeme » ?
    Ah! Bon? On le savait pas !

    Apache
    14 mars 2019 - 16 h 02 min

    Les jeunes manifestants ont exigé le départ de ce système, la dissolution de l’APN, du Sénat et des partis politiques. Tout doit être changé. Pourquoi faire participer les partis de l’opposition? Ce ne sont ces partis qui ont manifesté contre ce pouvoir!

      alge rien
      14 mars 2019 - 18 h 44 min

      Un peuple tout entier demande le départ d’un système basé sur l’illégitimité, la gabegie, l’incompétence, la corruption et la traîtrise , on lui répond toute honte bue par des leurres dignes de la délinquance politique !
      Ce système dont les effluves de la puanteur asphyxie tout un pays a déjà un pied dans la poubelle de l’histoire.
      le peuple s’est réveillé comprenez-ça au moins !!!
      Chiche, qu’on invite Benyoucef Mellouk , l’avocat bouchachi et Ali yahia Abdenou au gouvernement de Bedoui !

    MELLO
    14 mars 2019 - 14 h 41 min

    Message de la jeunesse du FFS:
    Nous jeunes Algériens, comment pouvons nous exploiter l’héritage de feu Hocine Ait Ahmed , pour contribuer à la sauvegarde de l’Algérie ? L’urgence est d’imposer une VRAIE réconciliation nationale entre les Algériens – une idée chère à Hocine Ait Ahmed, récemment reprise par le FFS sous forme de consensus national. Contrairement aux thèses fanfaronnes de certains alléguant un deal entre ce pouvoir et les cadres du FFS , comme ce fut le cas depuis 1963 et à chaque occasion où le FFS exprime la justesse d’une démarche. Le projet du consensus national apparaît aujourd’hui comme la seule proposition sérieuse et intelligente de sortie de crise. C’est une copie remise à jour de plusieurs propositions et d’occasions ratées pour l’Algérie depuis l’indépendance.
    Sans aucun esprit partisan, nous jeunes Algériens , quelque soient nos couleurs politiques et nos convictions idéologiques, devons crier haut et fort que nous voulons une sortie de crise de crise pacifique , peu importe le nom qu’on lui attribue. Il est urgent de nous réunir autour d’une table dans l’unique objectif est de se mettre d’accord sur l’essentiel : mettre ce pouvoir sur la touche et l’exclure. Nous seuls pouvons réussir le pari d’enclencher ce long processus de démocratisation adapté aux spécificités Algeriennes .
    Dans tout combat , il est inutile de penser à déléguer une composante afin de négocier avec le pouvoir, aucune négociation n’est possible avec ce pouvoir , les leaders apparaissent déjà sur la scène .
    Abane Ramdane, Larbi Ben M’hidi, Zighout Youcef et tant d’autres militants n’avaient pas besoin de quitus populaire pour enclencher le processus de libéralisation de l’Algérie. Faisant confiance à ces hommes et ces femmes de l’élite qui ont marché avec ce peuple. Dans la paix et la sérénité, de l’unité nationale, nous aurons le temps de réfléchir , de proposer et d’expérimenter des choses ayant comme seul arbitre le peuple Algérien jusqu’a atteindre le point de non retour d’une Algérie démocratique, prospère et sociale selon le voeu de Hocine AIT AHMED.

    Lghoul
    14 mars 2019 - 14 h 12 min

    Mohand Amokrane Cherifi est né le 1 janvier 1940. Il a donc 79 ans et quelques mois. A cet age on doit être en retraite depuis belle lurrtte, comme tous les autres au pouvoir d’ailleurs. Mais les 5.5 millions de signatures pour fakhamatouhoum sont toujours une énigme pour moi. Qui sont ils et combien c’était rapide et facile de cueillir 5.5 millions de signatures ! Encore un mensonge de trop ? Une certitude.

    MELLO
    14 mars 2019 - 13 h 39 min

    Mohand Amokrane Chérifi possède certes ,les compétences requises , mais il est dépassé par les revendications de la rue. La rue est jeune et cette jeunesses s’exprime pour dire à tous ces dinosaures de quitter la scène. Mohand Amokrane Chérifi peut rester comme simple conseillé. La rue à transmis deux messages très clairs et sans « tahaouir » , sans negociation: non au 5e mandat et changement de système. Les messages sont clairs, le pouvoir en place doit ceder sa place aux jeunes . Le système est obsolète et grippé avec tous ces vieux qui ne veulent pas passer le flambeau. Au FFS , il existe des jeunes qui peuvent apporter un plus . Mais de grâce, cessez de colporter des mensonges.
    La conférence de BÉDOUINS est déjà dépassée par le temps .

    Fefel Har
    14 mars 2019 - 13 h 17 min

    Dans les jours qui ont suivi les évènements de Libye, il a été décidé d’interdire à tous ceux qui ont eu un poste de responsabilité sous Khaddafi de postuler pour un poste dans la nouvelle administration. On devrait en faire autant. Et puis Cherifi n’est plus un jeune premier, sa chevelure a blanchi. Il se fait vieux.
    Nos jeunes, pétris de compétences, diplômés dans leur domaine d’expertise, plus proches du peuple dont ils sont issus, honnêtes et patriotes, trépignent d’impatience pour reprendre le flambeau pour le porter plus haut et pour servir le pays. Ne me dites pas que dans cet immense vivier on ne puisse pas dénicher des perles rares?

    Nasser
    14 mars 2019 - 12 h 59 min

    ATTENTION ! (n’écoutez pas « l’opposition »)
    L’OPPOSITION A ECHOUE PAR INCOMPETENCE POLITIQUE
    ELLE VEUT POUSSER LES JEUNES A POURSUIVRE LES MANIFESTATIONS EN AJOUTANT
    « ISQAT ENNIDHAM », C’EST-A-DIRE A LA VIOLENCE !

      Farida
      14 mars 2019 - 13 h 45 min

      « ISQAT ENNIDHAM » n’est pas synonyme de violence monsieur. C’est le mot d’ordre de faire tomber le systeme depuis le debut. C’est « faire tomber le systeme » !

    Anonyme
    14 mars 2019 - 12 h 58 min

    @Anonyme
    14 mars 2019 – 11 h 00 min
    Merci pour la critique, sauf qu’on est pas bien avancé. Que proposez vous ?

    Anonyme
    14 mars 2019 - 11 h 41 min

    Je ne crois qu’il ne soit le bon, il était ministre déjà, puis militant dans MAJD avant de rallier le FFS pour être à tout prix élu député et c’est ce qui était en 1991 mais depuis il n’a ps évolué il est toujours coincé dans question sociale c’est du réchauffé Tahrirt. Le peuple veut tout ce qu’il ne lui rappelle pas l’échec politique des partis. Les partis politiques c’est la grande question ont un problème existentiel, normalement les partis politiques c’est eux les’interlocuteurs du peuple vis a vis du pouvoir en place.Malheureusement ce n’est pas le cas, ils sont l’interlocuteur de leurs intérêts primaires BASTA.

    Anonyme
    14 mars 2019 - 11 h 00 min

    Participer à la farce politique meme en tant que « téchnocrate » est une traitrise

    DZA
    14 mars 2019 - 9 h 21 min

    • Les ennemies du changement politiques, ne vont pas rester les bras croisés, à contempler les mutations qui toucherons leurs intérêts, autant, les opportunistes, également, ne vont pas attendre sur la touche à regarder passer sous leurs nez l’occasion d’occuper des postes politiques.

    La bonne foi de chaque patriote doit être mise à contribution pour débusquer les appétits des arrivistes et les tentatives de sabordages de la volonté du peuple.

    Les seuls critères qui devraient engager et les femmes les hommes dans cette mission de grande importance, sont, aucun lien et connivence avec le système dénoncé par le peuple, une compétences professionnelle prouvée, une honnêteté indiscutable, et un patriotisme à toute épreuve.
    le chemin sera long et pénible, mais pas impossible, si chacun contribue honnêtement, avec ses moyens à l’édification d’une Algérie nouvelle et meilleure.

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