La campagne contre l’ANP commence à partir de Paris : les félons ressuscités
Par Karim B. – Les manifestations pacifiques qui ont émerveillé le monde par leur haut degré de pacifisme et de civisme ont, comme il fallait s’y attendre, éveillé les appétits de ceux qui, dans la position du sniper embusqué, attendaient le moment venu pour «tirer».
Il en est ainsi des anciens éléments du parti extrémiste FIS qui tentent vainement de tirer profit de l’appel du peuple au changement radical du régime et qui ont essayé d’embrigader des mineurs dans un semblant de marche à Kouba, fief du nervi Ali Benhadj.
A partir de Paris, c’est l’ancien félon proclamé «écrivain» qui refait surface. Dans un article – dont lui, l’analphabète, ne peut être l’auteur et dont il ne porte que la signature –, le radié de l’armée algérienne Habib Suaïdia, récupéré par les services secrets français, remet au goût du jour le démodé «qui tue qui» dans les colonnes du «très sérieux» quotidien La Découverte qui offre ainsi sa tribune à celui par qui l’Internationale socialiste avait cru, un moment, atteindre l’ANP en la discréditant et en lui imputant les crimes des terroristes islamistes qui servent aujourd’hui de bras armé au service de l’Otan en Syrie.
L’arlequin de François Gèze se fait écrire – par ce dernier vraisemblablement – que «l’Algérie a vécu deux décennies de règne de Bouteflika dans un état crépusculaire, succédant aux horreurs de la guerre de l’armée contre les civils de 1992 à 1999», année durant laquelle «les chefs de l’armée et de la police politique (le DRS) imposaient un dirigeant civil plus fréquentable pour les gouvernements occidentaux qui rechignaient à coopérer avec un régime militaire ayant multiplié crimes de guerre et crimes contre l’humanité».
La manœuvre du directeur de La Découverte à travers son bouffon est flagrante. Après avoir échoué à faire avaler la pilule de l’armée algérienne faite de «massacreurs», François Gèze et sa bande espèrent pouvoir briser le lien symbiotique entre le peuple algérien et son armée, offusqués de ce que les manifestants épargnent cette épine dorsale du pays qui n’est pas considérée comme faisant partie du système politique dont ils réclament la disparition pure et simple. Ces zélateurs du droit d’ingérence sont sourds aux clameurs des Algériens qui leur disent : «Dégage !»
K. B.
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