Mise au point de SLC suite à un article commandé diffusé par TSA

ARPT SLC
Mohamed-Ahmed Nacer, président du conseil de l'ARPT. D. R.

La société SLC nous a fait parvenir une mise au point adressée à un site électronique que ce dernier a refusé de publier conformément à la loi.

«Suite à votre article citant SLC, nous vous faisons parvenir ce droit de réponse aux fins de publication. Nous nous garderons d’entrer dans les considérations politiques qui ont motivé votre écrit et nous contenterons d’y apporter une réponse juridique et technique. Par ailleurs, nous déplorons la légèreté avec laquelle ces informations techniques ont été divulguées, sans vérification préalable auprès de notre société tel que l’exige l’éthique du métier de journaliste.

Précisons, avant d’entrer dans les détails, que le courrier auquel vous vous référez fait suite à une réclamation adressée par SLC au Premier ministre, en septembre 2017, suite aux nombreuses violations des lois de la République commises par l’ARPT relatives à ce sujet.

Outre les confusions entretenues sur des aspects techniques, votre article reprend quatre éléments fallacieux en se référant au document dont seule la première page a été publiée sur votre site au regret de tous les lecteurs.

Le courrier «justificatif» de l’ARPT, dont nous n’avons jamais été destinataires, évoque un «détournement» de l’utilisation réglementaire des cinq canaux assignés à SLC dans la bande des 5GHz et la nécessité de détenir une licence. Or, il importe de signaler que l’utilisation faite par SLC de toutes les fréquences assignées par l’ARPT est conforme à leur objet initial et que l’Autorité de régulation est informée périodiquement, dans les délais prescrits par la réglementation, de tous les déploiements réalisés.

Concernant la subordination au régime de licence pour l’établissement d’un Backbone, l’ancrage juridique que l’ARPT et votre site semblent ignorer, se fonde sur le décret exécutif 01-123 du 9 mai 2001, dans son article 3, qui stipule que les fournisseurs de services d’accès à Internet appelés communément et faussement ISP, ont été soumis au régime de l’autorisation et non à celui de la licence. Par ailleurs, l’article 2 de ce même décret exécutif a été modifié par le décret exécutif 04-157 du 31 mai 2004, en étendant le régime de l’autorisation aux services de transfert de la voix sur Internet (aussi appelé VoIP). C’est donc par la loi et la réglementation que le régime de l’autorisation est venu se substituer à celui de la licence pour l’établissement et l’exploitation de services de fourniture d’accès à Internet, y compris les services de transfert de voix sur Internet. (Voir pièces 1 et 2 jointes, dont sont issus les extraits ci-dessous).

S’agissant du réseau RLAN, SLC est autorisée à établir et/ou exploiter un réseau RLAN dans les limites fixées par ses cahiers des charges. Les canaux de fréquences assignés depuis 2005 à la société, sont prévus à un usage RLAN large, non limité territorialement, et de manière permanente conformément à la loi en vigueur et au décret exécutif 01-123 du 9 mai 2001 et 04-157 du 31 mai 2004 sus cités. Concernant le partage, celui-ci est bien respecté puisque les fréquences sont utilisées en partage avec les systèmes d’exploration de la terre par satellite suivant la recommandation de l’Union internationale des télécommunications M.1653-0 du 6 juin 2003. Il importe aussi de signaler que les fréquences assignées ne peuvent être partagées en dehors de ce cadre au risque de créer des brouillages durables du réseau (cf. la pièce 5 ci-dessous : autorisation d’exploitation de cinq canaux dans la bande des 5GHz).

La société SLC, comme d’autres entreprises, est un fournisseur d’accès internet autorisé depuis le 1er août 2001 et un opérateur de transfert de voix sur Internet (VoIP) comme le stipulent les pièces n° 3 (autorisation n°03/ARPT/SP/2001 du 01 août 2001) et n° 4 (ARPT/PC/SP/VOIP/02/2005 du 6 avril 2005). Lesquelles ont été renouvelées pour une période de 5 ans en 2014, respectivement jusqu’au 29 octobre 2019 et 6 avril 2019, et ouvrent droit à renouvellement à compter de ces dernières dates. SLC a ainsi depuis toujours été autorisée à établir et/ou exploiter un réseau de télécommunications, en utilisant les technologies avérées les plus évoluées et par tous les moyens conférés par la réglementation en vigueur à travers un cahier des charges qui y édicte les règles de manière très précise (cf. pièces 3 et 4 complètes en annexe).

Concernant le supposé «manque à gagner de l’Etat», hormis la diffamation consistant en l’affirmation que le réseau de la société a été créé de manière «illégale» et maintenant infirmée, nous confirmons, cependant, ce manque à gagner pour l’Etat mais dont la cause trouve son origine principale dans le dysfonctionnement né de la cohabitation anormale de l’ARPT avec le ministère autour de mêmes prérogatives. Une aberration flagrante au regard de la loi.

L’ARPT, dont nous n’avons cessé de dénoncer les abus et les manquements, auprès du Premier ministre notamment, ne s’est pas conformée à sa mission de régulation du marché sans discrimination, dans le respect des lois et afin que – par exemple – le WiFi Outdoor (dit en dehors des bâtiments ou à l’extérieur) que vous citez, soit soumis à la concurrence sous le régime de la licence au sens du décret 01-123, tel que les besoins de l’économie algérienne le recommandent (cf. extrait ci-dessous et courrier complet au Premier ministre en la pièce 6)

Quant au supposé rejet par l’ARPT de la demande d’exploitation définitive des canaux de la bande passante des 5GHz, l’ARPT n’a jamais rejeté cette demande introduite par SLC en 2005. L’autorisation d’utilisation des fréquences a été attribuée à SLC le 26 juin 2005, sous la référence 251/ARPT/2005, de manière permanente pour l’établissement et l’exploitation d’un réseau RLAN. De plus, aucune autorisation supplémentaire n’est requise pour l’exploitation desdites fréquences.

Il transparaît de manière évidente que l’ARPT, par le moyen de ce courrier, a encore une fois induit le gouvernement en erreur s’agissant de notre société. Aussi, nos avocats ont été instruits de porter cette situation devant la juridiction compétente en sus d’un dépôt de plainte contre X pour la divulgation de ce document avec mise en cause de toutes les structures qui y ont eu accès. Enfin, nous tenons à informer l’opinion que nous avons eu à adresser une réclamation à l’ARPT au sujet d’informations confidentielles relatives à notre société qui ont été transmises par une source non identifiée à une chancellerie étrangère. Nous communiquerons sur cette grave affaire ultérieurement.»

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comment (16)

    samia
    30 mars 2019 - 18 h 08 min

    C’est qui SLC ?…

    Anonyme
    29 mars 2019 - 21 h 42 min

    L arpt aura une lourde responsabilité dans l histoire de ce pays ils ont détruit des entreprises algériennes au détriment des géants étrangers qui doivent les payer une fortune
    Le pays vous jugera vous avez cassé le secteur

    Mimi
    29 mars 2019 - 7 h 40 min

    J’ai toujours dénoncé TSA, et maintenant ObservAlgerire qui trompent par le mot algerie pour désinformer. Quand la ministre a bloqué ces journaux nos prétendus fehmines se sont tous soulevés contre. Quand aux journaux locaux dont les patrons sont achetés par quelques euros seront bientôt démasqués par ce même peuple qu’ils ont trompé. On dit bien qui creuse un trou a son frère tombera dedans.

    Lahouaria
    29 mars 2019 - 6 h 44 min

    TSA un site d’un groupe de Journalistes immigrés durant la décennie noire dans la région parisienne et percevant l’AAH l’allocation de personnes handicapées, opposants au Régime de Bouteflika qu’ils haïssent, ils les pas des autres journaux le Matin et el Watan toujours dans la même caustique.. Personne ne les croît que des épouvantails inconscients qui delirent comme TSA pour propager la Haine
    entre les algériens surtout. Ils critiquent l’Algérie mais jamais la France ou Israël.

    firmus
    29 mars 2019 - 4 h 24 min

    les emirats arabe unis cherchent définitivement à manipuler et à s’ ingérer dans les manifestations Algériennes car ils ont peur que cela inspire les habitants des emirats arabe unis. nous continuerons les manifestations…

    Anonyme
    28 mars 2019 - 20 h 46 min

    tsa =la france deguisee

    MON AVIS
    28 mars 2019 - 20 h 17 min

    Ce TSA qui n’a de journal que le nom, n’est en fait qu’un véritable outil de désinformation.
    Sorti du néant, il est en réalité référencé par Google pour occulter les vrais journaux !

    N’est pas une jument de course qui le décide !

    Paris 75011
    28 mars 2019 - 20 h 14 min

    Il y’a environ une dizaine d’années je disais sur ce même site et celui de Yahoo-info que « L’ épanouissement financier du Site TSA trouve ses origines dans les caisses du Makhzen et de l’Elysee» et mon commentaire n’a pris aucune rides dix années après.

      Dz14
      29 mars 2019 - 5 h 52 min

      Je confirme que tsa est lié au makhzen ( cf leur asociation avec le desk marocain)
      À un moment où il était possible d’intervenir dans les discussions de leur forum je me suis inscrit afin de répondre aux nombreux marak qui insultaient l’Algérie à longueur de journée…
      Resultat j’ai été exclu parce que je repondais aux insultes des esclaves consentants bien entendu ceux qui insultaient l’Algérie son armée ses moudjahidins et son peuple n’ont bien sur pas été exclus et se sont même montrés encore plus virulent et insultant …
      C’est là que je me suis rendu compte que ce site était un outil de propagande du makhzen depuis je me suis juré de ne plus leur donner un seul clic…
      Je n’y suis jamais retourné

    Felfel Har
    28 mars 2019 - 18 h 26 min

    Le Ministère les Postes et Télécom et les organismes sous sa tutelle ne devraient-ils pas enquêter et nous informer sur le scandale AlgérieTélécom-Kouninef et comment ce dernier a encaissé 2.8 milliards de dinars suite à un présumé litige qui n’en était pas un? Ne serait-ce pas une astuce juridique pour verser un cadeau (sur le dos du contribuable) pour services rendus au clan par Réda Kouninef?
    Et tous les marchés de gré à gré dont ont bénéficié une brochette de malfaiteurs qui se prennent pour des hommes d’affaires ou des capitaines d’industrie?
    L’heure des comptes approche!

    Pile ou Face
    28 mars 2019 - 18 h 25 min

    TSA est le seul est l’unique média, auquel Macron a donné une interview lors de sa dernière visite en Algérie, vous avez 2 heures pour rendre vos copies…
    Et juste une proposition pour AP, merci de lancer un fil d’infos pour démonter toutes ces Fake News qui circulent par dizaine en ce moment.

      Argentroi
      29 mars 2019 - 6 h 57 min

      Quel entremetteur a ses entrées chez Macron pour que ce dernier daigne accorder une interview à un journal naissant de petite envergure ?

    Anonyme
    28 mars 2019 - 16 h 33 min

    L arpt est l autorités qui devait faciliter l action des opérateurs
    A l algérienne c est devenu un dos d âne infranchissable

      Anonyme
      29 mars 2019 - 6 h 20 min

      TSA = sionistes notoire et anti-Algérie

    Anonyme
    28 mars 2019 - 16 h 30 min

    C est une autorité de malade mentaux pour une imprimante wifi il faut leur autorisation alors que le wifi a une portée de maximum 3 mètres
    Cause sécurité nationale hihihi

    Argentroi
    28 mars 2019 - 16 h 29 min

    Mais pourquoi se confondre, se multiplier en explications quand les commanditaires sont tout trouvé ! Ils usent de TSA à l’envie tout en se camouflant ces derniers temps jusqu’à y permettre des avis politiques les dénonçant eux-mêmes. Quelle machiavélisme !

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