Le FFS dénonce la répression contre les manifestants et les étudiants
Par Hani Abdi − Le FFS dénonce énergiquement l’usage de la répression contre les manifestants et les étudiants. Le plus vieux parti de l’opposition assure qu’il restera mobilisé aux côtés des Algériennes et Algériens afin de continuer à «exiger le changement radical du régime et de ses symboles». «Il est plus que jamais impératif d’appliquer l’une des résolutions du Congrès de la Soummam qui stipule la primauté du politique sur le militaire», exige ce parti, qui demande encore une fois au chef d’état-major de l’armée de ne plus s’immiscer dans les affaires politiques du pays.
Le FFS considère, dans ce sillage, que la désignation aujourd’hui de Abdelkader Bensalah à la tête de l’Etat comme «un énième coup de force perpétré contre le peuple algérien et contre ses aspirations légitimes».
«La désignation du désormais ex président du sénat, comme chef de l’Etat démontre la volonté du régime à maintenir l’ordre établi et à reprendre les choses en mains d’une manière violente et répressive. Les dernières arrestations effectuées ces derniers jours dévoilaient déjà la volonté des autorités en état de panique, d’en finir le plus vite possible avec cette contestation massive et galopante», ajoute ce parti, pour lequel en choisissant de manière obsolète et ridicule et par le biais des deux béquilles illégitimes du système, l’architecte des fraudes électorales massives et la normalisation autoritaire durant ces 25 dernières années, «les tenants du pouvoir réel ont affiché leurs vraies intentions». C’est «tuer la révolution populaire en utilisant toutes les méthodes répressives et imposer une alternance clanique à l’intérieur du sérail», estime le FFS.
H. A.
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