La date du 13e congrès de l’UGTA avancée : Sidi-Saïd ne se présentera pas
Le 13e congrès de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) se tiendra avant sa date prévue, a déclaré, jeudi à Oran, le secrétaire général du syndicat, Abdelmadjid Sidi-Saïd, précisant qu’il n’avait aucune intention de se représenter pour un nouveau mandat.
«Le mandat actuel prendra fin le 10 janvier 2020, toutefois nous avons décidé d’avancer la date de l’organisation du 13e congrès de l’UGTA», a déclaré Sidi-Saïd à l’APS en marge d’une réunion de coordination à huit-clos regroupant les membres du comité exécutif national de l’UGTA. «Nous avons convenu de créer une commission nationale de préparation du 13e congrès qui tiendra, le 27 avril courant, une réunion pour mettre les mécanismes et les mesures préparatifs du congrès ainsi que la date exacte de sa tenue», a-t-il souligné, ajoutant : «J’affirme que je ne me présenterai pas candidat pour diriger l’UGTA.»
Selon Sidi-Saïd, il a été décidé, à l’unanimité lors de cette réunion de coordination organisée au complexe Les Andalouses d’Oran, par les membres du comité exécutif de l’UGTA, de continuer à respecter le règlement intérieur ainsi que le statut particulier de la Centrale syndicale. Il est également attendu de poursuivre le travail dans ce sens, principalement dans son volet sanctions.
En outre, différentes mesures et procédures techniques relatives à la préparation du congrès ont été abordées lors de cette rencontre. Par ailleurs, et dans une déclaration écrite, la direction nationale de l’UGTA a estimé qu’elle «ne peut demeurer indifférente face à cette période charnière que traverse l’Algérie dans son histoire contemporaine». «L’UGTA qui a acté le cri de cœur des manifestations, en particulier de notre jeunesse formidable, exprimant une grande ambition pour l’Algérie, tient à saluer le civisme et le patriotisme qui ont émaillé les marches citoyennes et populaires», a-t-on ajouté dans cette déclaration signée par le secrétaire général de la Centrale syndicale, Abdelmadjid Sidi-Saïd.
Pour lui, «l’expression populaire est exemplaire et doit être imprégnée par le souci majeur d’une transition pacifique, démocratique et sereine dont le seul acteur est le peuple algérien souverain». Il a estimé, à cet égard, que «le besoin du changement est devenu nécessaire, comme il est évident qu’il doit se construire à travers un dialogue empreint de sagesse, d’une solution consensuelle permettant de faire émerger l’édification d’une nouvelle République en harmonie avec les aspirations du peuple».
Au passage, l’UGTA a tenu a rappeler que «son engagement aux côtés de l’ancien président de la République, Abdelaziz Bouteflika, est le fruit des multiples acquis économiques et sociaux engrangés par le monde du travail dans le cours du processus de la reconstruction nationale dans la paix».
R. N.
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