Crise au FFS : Ali Laskri dénonce un «groupe de baltaguias»

FFS Laskri
Ali Laskri. PPAgency

Par R. Mahmoudi – Réagissant aux actes de violence ayant émaillé la réunion du conseil national de son parti, prévue pour hier samedi, le coordinateur de l’Instance présidentielle du FFS, Ali Laskri, dénonce un «groupe de baltaguias, sans aucun lien organique avec le parti», l’accusant d’avoir empêché la tenue de cette session qui devait, selon lui, renforcer le soutien du parti à «la révolution citoyenne» et adopter, sur le plan organique, une feuille de route pour l’organisation du prochain congrès du parti.

Dans une déclaration adressée à la rédaction, le coordinateur de l’Instance présidentielle du FFS accuse des «forces hostiles à la position du parti en faveur du mouvement citoyen» d’être derrière cette agression qu’il qualifie de «criminelle». Face à ce coup de force, le parti décide de porter plainte contre «les auteurs des dégradations et leurs commanditaires», et reporte la prochaine session extraordinaire du conseil national à une date ultérieure, tout en frappant de nullité toute rencontre, toute nomination, «non conformes aux statuts du parti» et toute décision n’émanant pas de l’Instance présidentielle dans sa majorité, conformément aux statuts du parti.

Enfin, le FFS appelle l’ensemble de ses structures locales et l’ensemble de ses militants à s’organiser et à s’unir «face a ces manœuvres de déstabilisation» qui, selon le responsable du parti, ne visent qu’«à neutraliser le parti dans son combat politique aux côtés de la population pour le triomphe de son projet politique, l’élection d’une Assemblée nationale constituante pour l’avènement de la deuxième République», conclut Ali Laskri.

R. M.

Comment (8)

    Anonyme
    15 avril 2019 - 11 h 50 min

    Le (ffs) doit disparaitre tout de suite, en 1963 il a pris les armes contre la volonté du peuple, depuis 1989 à ce jour il fait plus de mal que le FLN.

    Anonyme
    14 avril 2019 - 18 h 24 min

    dans le parti pseudo démocrate, ils se battent pour les miettes qui tombent des gros morceaux des partis de la coalition, les partis de la coalitions ne partagent pas les idées mais les morceaux de booff et au ffs malheureusement on appris à booffer

    Salim Samai
    14 avril 2019 - 17 h 02 min

    Quelle Karitha! En ce moment ou justement une « Vraie Assemblee Nationale » de 42 Millions de « delegues » a justement besoin de RESUMER 42 Millions de « projets », de designer un Chauffeur, un Ordre du Jour, Selectionner les Bonnes idees et CONTINUER!

    Entretemps que fait le FFS, potentiel Chauffeur? Il s´entredéchire!
    Mieux vaut 42 Millions de « politiciens » et 420 ans de « debats » du Sexe de la Mouche, des Anges buvant des Barbes des Croyants et de « Moi Sidma Suleiman! Tous les autres, des Brigands! »

    MELLO
    14 avril 2019 - 14 h 18 min

    Hocine Ait Ahmed, Allah irrahmou, avait toujours combattu la police politique , il savait qu’il lui devait les campagnes de dénigrement systématiques qui présentaient le FFS comme un parti régionaliste et lui même comme séparatiste, un agent de l’impérialisme . Il ne cessait de leur rendre des coups aux dobermans qui , dans les médias, se piquaient de lui donner des leçons de patriotisme. Maintes fois, il a été écoeuré par l’outrance de la campagne de haine et d’accusation de traîtrise. Ce rejet de la police politique relève de ses convictions démocratiques. Il a toujours soutenu que lorsque la police politique phogocite le champ social , on tue le militant , on fabrique des indicateurs , on tue le politique , on fabrique des marionnettes. Pour lui , c’était une entreprise d’affaiblissement du pays, une dilapidation du capital humain inestimable.
    Un jour, au détour d’une rencontré avec ce grand Homme, il nous disait son espoir de voir ces jeunes Algériens , malgré leurs difficultés et malgré un environnement dissuasif , renouer avec le militantisme et les luttes politiques.
    Reposez vous en paix , dda El Hocine, le peuple a pris son destin en main.

    rebellepourtoujours
    14 avril 2019 - 10 h 36 min

    C’est la conséquence attendue du mot d’ordre yatnahaw g3a lancée par les ennemis de la démocratie qu’on voit sur les plateaux télévisés et sur le net pour mettre le désordre

    Anonyme
    14 avril 2019 - 10 h 26 min

    C’est le secret de polichinelle. Les problèmes internes au FFS ne datent pas d’aujourd’hui et les démissions s’y suivent comme au RDV U9la d’ailleurs. Quand à Saadi, qu’il continue son business et ses diners amicaux avec BHL et M’Henni et nous fiche la paix.

    Anonyme
    14 avril 2019 - 9 h 41 min

    ALLEZ A UN CONGRES ET RÉGLER VOS PROBLÈMES EN TOUTE TRANSPARENCE.
    CHOISISSEZ AUSSI UN CADRE JEUNE ET BON COMMUNICATEUR. LA LIGNE DU FFS EST TRACEE DEPUIS 62 ET S’INSCRIT DANS LA REVOLUTION DE NOVEMBRE, IL FAUT JUSTE S’Y TENIR ET LA FAIRE CONNAITRE.

    Kenza
    14 avril 2019 - 9 h 15 min

    Ils ont aussi envoyé leurs baltaguias contre Saïd Sadi…comme ils sont entrain d’essayer de discréditer aux yeux du peuple, tous le patriotes, les compétences et les hommes de bonne volonté qui s’opposent à la mafia au pouvoir et à leur système. Ils ont toujours été seuls à gérer le pays…ou plutôt à piller et à détruire le pays et ils veulent toujours le rester. Pour eux, l’Algérie et son peuple appartiennent au système. Seuls eux ont le droit de parler au non du peuple et décider pour lui.

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