Abdelkader Bensalah joue sa dernière carte avant d’être éjecté par l’armée

Bensalah Bedoui
Abdelkader Bensalah. PPAgency

Par Karim B. – La hiérarchie militaire a voulu faire vite en fixant la date de l’élection présidentielle dès le lendemain de la démission de Bouteflika et de son remplacement par le président du Conseil de la nation pour une période de quatre-vingt-dix jours. Mais tout ne s’est pas passé comme prévu.

Les manifestants ont rejeté cette option dès son annonce, poussant l’armée à envisager d’autres recours pour calmer la rue. C’est dans cette perspective que s’inscrit la démarche d’Abdelkader Bensalah qui a ouvert un nouveau chantier mais dont l’issue est incertaine. En ouvrant les portes du palais d’El-Mouradia à un certain nombre d’interlocuteurs triés sur le volet, le chef de l’Etat provisoire laisse entendre que l’échéance électorale est compromise et qu’il attend de ses hôtes de nouvelles propositions pour résorber la colère des citoyens qui se retournent désormais contre le chef d’état-major de l’ANP, accusé de ne pas tenir ses promesses de faire «dégager» tout le système.

Devant la levée de boucliers des juges et des présidents d’APC, deux acteurs principaux sans la participation desquels l’élection présidentielle ne peut se dérouler normalement, l’armée n’a d’autre choix que de passer à une nouvelle étape inscrite dans sa feuille de route graduée qui comporte plusieurs solutions, comme l’a indiqué le général Ahmed Gaïd-Salah dans son dernier discours.

Abdelkader Bensalah reprend son initiative échouée de 2012 lorsque l’ex-président Abdelaziz Bouteflika l’avait désigné pour présider une commission de dialogue dont les recommandations avaient abouti à renforcer le régime en place au lieu de précipiter son départ, comme cela avait été réclamé par le peuple au firmament des soulèvements de 2011 qui ont emporté de nombreux chefs d’Etat dans leur sillage. Bouteflika, qui promettait de remettre le témoin à la nouvelle génération dans un discours «d’adieu» prononcé le 8 mai 2012 à Sétif, a trahi son engagement en se maintenant au pouvoir jusqu’à ce que le peuple l’en déloge sept ans plus tard.

Non seulement l’initiative de Bensalah n’a aucune chance d’aboutir, mais elle résonne comme une dernière carte que l’institution militaire joue avant de le débarquer et de passer à une vitesse supérieure. Le refus par les millions de citoyens qui battent le pavé depuis le 22 février de toutes les solutions proposées jusque-là, fait que le temps joue en défaveur du chef d’état-major de l’armée qui se voit lui-même menacé par la révolte des citoyens de plus en plus nombreux à réclamer son départ.

Quelle sera la prochaine étape ? Nous le saurons dès lundi, quand Bensalah se retrouvera face à des chaises vides ou occupées par des personnes que la rue ne reconnaît pas.

K. B.

Comment (45)

    ABDEL 1
    20 avril 2019 - 12 h 24 min

    considérant l’art 102 et donc la constitution comme un moyen de SE maintenir au pouvoir, comme le sYsteme l’a toujours fait,il est a parier que mr « im happy » veut pourrir la situation et rester au pouvoir au déla du 4 juillet,car serieusement personne ne pense qu’on peut réaliser des élections transparentes et honnetes d’ici cette date

    Brahms
    20 avril 2019 - 10 h 39 min

    D’aucune utilité pour le pays, il met son costume, arpente les couloirs, meuble les pièces, il lit son discours qui a été écrit l’avant veille comme une récitation ou une poésie blabla – blabla et quand vous allez sur le terrain, vous avez tout le contraire qui se produit (misère sociale, salaire dérisoire, allocations faibles, pas de logement, pas de travail).

    LES ANONYMES
    20 avril 2019 - 6 h 33 min

    Il se dit que Saïd Bouteflika ambitionne de créer un parti politique, avec des transfuges du FLN, RND, TAJ, partis Islamistes et autres pour se présenter à l’élection présidentiel, des ex oligarques qui lui étaient inféodés ne l’entendent pas de cette oreille et veulent le neutraliser, la bagarre fait rage au sein du clan, ils veulent à tout prix continuer leur sale besogne alors que le peuple est dans la rue et l’économie est pratiquement à l’arrêt.

      Anonyme
      20 avril 2019 - 14 h 41 min

      Allah yeqawi chitanhoum !

    Antivirus
    19 avril 2019 - 23 h 09 min

    Dégagez tous. Dilem président, et les jeunes les plus doués aux postes de ministres.

    Anonyme
    19 avril 2019 - 23 h 08 min

    «Abdelkader Bensalah joue sa dernière carte […]»
    ————————————————————————————————————————————————
    C’est carrément sa carte de résidence qu’il est entrain de jouer aujourd’hui.
    Tant pis pour lui. Il retournera dans son pays.

    icialG
    19 avril 2019 - 23 h 03 min

    IL FAUT QU ILS ARRÊTENT LEUR CIRQUE ? ILS S ENFONCENT CHAQUE JOUR D AVANTAGE,,, JE N AI QUE DU MÉPRIS POUR CES FAUX JETONS

    Yetnahaw Ga3
    19 avril 2019 - 23 h 01 min

    Le point sur la crise actuelle : Ramadan est aux portes,et les gouvernants du système misent sur un essoufflement des manifestants.
    Moralité, ces pseudo gouvernants font tout pour perdre du temps aux citoyens qui ne demandent qu’à vivre dignement dans un pays de droit. Au lieu de donner un bon coup de balai au gang, guignols et arlequins participent tous à la mascarade : Bensalah est là, comme si de rien n’était, à inviter les rébus du système pour gérer la transition,et pour préparer les élections pour le 4 Juillet. C’est donc ça le fameux agenda vers une transition : on avance à reculons avec un Bedoui nul en politique, et en attendant le gaz naturel est toujours destiné aux Français, le gaz de schiste aux Américains, aux Algériens qui réclament une nouvelle république,on les arrose de gaz lacrymogène. Les oligarchiques qui ont pillé le pays se la coule toujours en douce,à l’exemple de ce PDG intouchable de Club Des Pins, Ould Kaddour, Ouyahia, Sidi Saïd, Ghoul,et la bande des 40 violeurs & Cie.
    Tout comme on assiste à une multitude de matchs de boxe en différé, des X contre des Y bien connus, qui font la une de tous les journaux, alors que le destin du pays et celui d’un peuple honorable priment sur tout.
    On se fout de la gueule de qui là ?
    Le peuple n’est pas dupe,il a tout compris.
     »Nul ne peut arrêter un peuple sur le chemin de son destin. » Mouloud Mammeri

    Lghoul
    19 avril 2019 - 22 h 54 min

    Un conseil pour les bensalah et compagnie et tous les octagenaires qui se collent au fauteuil: Comme la grande mosquee est fin prete grace a votre fakhamatoukoum qui a depense equivalent de 5 hopitaux ultra modernes, pourquoi ne pas aller passer votre temps a faire la sieste apres une bonne discussion sur azrail, l’enfer, le paradis, les anges et « el akhira » au lieu de taper sur les nerfs de 40 millions d’algeriens ? Mais apparemment vous ne faites pas la priere malgre qu’en 20 ans, vous n’avez construit que des milliers de mosquees meme dans les coins les plus recules d’Algerie sauf des usines pour travailler et des hopitaux pour se soigner. Alors a 80 ans, commencez plutot a faire la priere et a penser a la mort et au paradis. Degagez et laissez nous tranquilles organiser notre pays avec des jeunes.

    Anonyme
    19 avril 2019 - 22 h 45 min

    Ça m’enrage quand je pense que c’est un maroki qui préside aux destinées de l’Algérie et qui, en plus, se permet de nous faire… marcher !

      Kenza
      20 avril 2019 - 6 h 17 min

      Si ce ptit serviteur du clan mafieux croit qu’il peut nous faire marcher, il peut toujours courir…

    Ammi Mourad
    19 avril 2019 - 21 h 52 min

    Cette posture aveugle et irresponsable du Système toutes catégories confondues est très dangereuse pour le pays, on risque une libération du peuple chaotique, Mais la libération du peuple après celle du territoire en 1962, Est INÉLUCTABLE,
    Si des gestes forts allant dans le sens du règlement de la crise sont fait le peuple pourra pardonner à ceux qui ont été fautifs au cours de ces vingts dernières années,
    Savent-ils hausser leur niveau de responsabilités historique comme ont su le faire les grands à travers l’histoire, même Franco a rendu le pouvoir au Roi, qui fondé lui même la Démocratie Espagnole, aujourd’hui l’espagne Donne des leçons en matière de développement,
    Ou peut de par leur Aveuglement ils resteront dans la ligne des dictatures Arabes, Qu’ils se rappellent comment a fini Sadam, Kadafi, Ben Ali…Moubarak….
    Tout est dans le sentiment profondément Patriotique, Responsable, et avec la vision d’avenir…c’est à eux de Choisir, L’histoire témoignera pour eux ou contre Eux,

    Ammi Mourad
    19 avril 2019 - 21 h 26 min

    Bensalah Demmissionne, cela veux dire que c’est Ferniche qui sera President, ils poussent vraiment le ridicule au Max, un inconnu apparement parmis les Kacheristes bien Dociles…ils sont entrain Ya Djmaa de tenter l’impossible…Au lieu de mener les choses comme le peuple le demande…Il ne font que se rapprocher de la petite sortie comme le Grand Manitou défunt…

    Djabir
    19 avril 2019 - 19 h 53 min

    Les vendredis passent et se ressemblent le pouvoir campe sur ses positions et fait comme si rien n’était et le peuple défile chaque vendredi comme si il s’adonnait a un rituel festif dont il sait pertinemment qu’il n’aboutirait pas au changement de régime dont il aspire. Pendant ce temps le feu couve a nos frontieres et particulièrement celle avec la lybie dont le maréchal Haftar qui ne porte pas notre pays en estime est entrain de s’emparer du reste de la lybie qui échappait a son contrôle pour y assoir son emprise avec la bénédiction des français et plus récemment des américains. Tout cela se fait dans le but évident de contenir et d’isoler l’Algérie pour en faire a terme une espèce de pestiféré de la scène internationale. Depuis que le mouvement de contestation a commence nous nous sommes comportes comme si notre pays est une île isolée du reste du monde en faisant abstraction de l’hostilite que pourait avoir notre mouvement de la part de certaines puissances qui pourraient être amené a établir un cordon sanitaire autour de nous pour empêcher que notre mouvement fasse tache d’huile et menace leur intérêts stratégiques.
    Ni le mouvement ni le pouvoir civil n’ont pris la peine de faire la pédagogie d’expliquer au peuple que le contexte mondial imposait a nous de mettre en sourdine certaines revendications trop radicales quitte a les remettre a l’ordre du jour une fois que les tensions a nos frontières se seront apaisées. Ce rôle aurait très bien pu échoir a u président par intérim si il avait eu plus de charisme et un sens de la communication et de la pédagogie plus marquée
    Ce rôle aurait ete parfaitement assume par Lamamra qui du fait de son expérience et de ses connaissances des grands de ce monde est l’homme qui convenait’dans cette situation particulière. L’ex président avait même envisage de le nommer au conseil de la nation pour prendre la place de bensallah et devenir plus tard le président intérimaire a !a place de ce bensallah complètement has been et inefficace. Des forces occultes ont agi en coulisses pour que cela n’advienne pas en menant auparavant une campagne diabolique pour salir son honneur et sa réputation. Résultat des courses nous nous retrouvons avec un gouvernement incompétent sans stratégies et un pouvoir de fait aux mains de l’armée qui comme tout le monde le sait pour paraphraser Clemenceau la politique est une affaire trop sérieuse pour être confiée a l’armée.

    Rayés AL Bahriya
    19 avril 2019 - 19 h 07 min

    Il nous est permis de nous demander par
    ou avec quelle célérité Mr Rab…. a si
    promptement investis en france en crise
    social et économique et politique ds son
    projet d’usine ultra pure … en somme ultra rapide…eau ..?
    Pourquoi l’Algérie gagnerai à le dissuader
    de s’investir en Algérie donc …
    Y a anguille sous roche …
    En tout mes cas j’ai des appréhensions sur son mobile ….
    Le reste c’est sa conscience qui
    l’interpellera ….
    bénéficie t il d’une amnistie ou facilité
    à investir inversement ailleurs qu’en
    Algérie.
    Les médias doivent nous éclairer sur son
    faite d’affaire.
    en passant je respecte son grand sens
    des affaires.
    Le patriotisme ne paie pas sa personne.
    advitam aeternam ..

    yacine
    19 avril 2019 - 18 h 55 min

    Un seul but , un seul objectif ………El’Mouradia .
    Apres tout sera facile pour detricoter le systeme mafieux qui colonise l’algerie depuis 1962 .
    *Dissolution du DRS ( police politique ), du FLN / RND .
    *Decentralisation et autonomie des regions . Le Wali pert toutes ses prerogatives.
    * Criminaliser la fraude electorale et les pressions sur la justice .
    * Nouvelle constitution et prevoir de criminaliser toute tentative de violer certains
    articles comme la duree maximale des mandats ainsi que l’equilibre des
    pouvoirs.
    * Un systeme semi-presidentel apparait le plus adapate. Pour le president la
    gestion de la defense nationale et de la diplomatie .
    * La majorite parlementaire formera un gouvernement .Seuls les partis poltiques
    ayant obtenu au moins 5% des suffrages accederont au parlement .

    Les plus grands chantiers seront la mise en place d’une reforme de l’economie et de l’acces au savoir et la formation des competences .
    La parite du dinar doit etre fixee par le marche , ce qui eleminera les surfacturations et la subvention des producteurs etrangers .
    Ainsi une industrie renaitra car elle sera enfin rentable .
    La decision economique doit etre prise par les operateurs specialises a leurs risques et perils et non par des fonctionnaires incompetents qui n’ont rien a perdre personellement .

    Tinhinane-DZ
    19 avril 2019 - 18 h 20 min

    L’ignorance de Bensalah aux revendications du peuple dépasse la violation de la constitution.

    « Forces occultes et sangsues »
    19 avril 2019 - 17 h 59 min

    Le temps jouerait-il en la défaveur de ceux qui veulent accompagner le peuple dans ses revendications légitimes, donc en faveur de l’ancien système, et de ses sangsues. L’Etat-major de l’ANP peine-t-il à maîtriser la situation lorsqu’il reproche, accuse, et insiste… pour qu’une justice stricte soit exercée contre toute la « Bande » de l’ancien pouvoir. Donne-t-il de faux espoirs ou veut-il gagner du temps ? Les solutions fragmentées ne résolvent pas le problème mais le compliquent. Va-t-il décevoir le Peuple.
    Quelle est cette force occulte « invincible » qui veut mettre en doute bon gré mal gré l’engagement de l’Etat-Major aux côtés de milliers de manifestants qui aspirent à un avenir légitime. Mais d’aucun des décideurs, pour le moment, ne leur accorde vraiment un intérêt proportionné.
    Peut-on transférer la direction politique du pays à des cellules métastatiques. Ou encore confier des enquêtes judiciaires sur des Virus, aux membranes cancéreuses de ces mêmes cellules ? Le système Bouteflékiste n’a-t-il pas métastasé, de part en part, pendant vingt ans le corps de l’Algérie. Quelle est cette institution qui n’a pas été épargnée ?
    Ne sont- il pas « schizophrènes » ceux qui veulent s’accrocher, advienne que pourra, à une Constitution « vraie-fausse » que l’ancien système a délibérément modifiée grâce à ses hommes d’affaires-députés pour parer à toutes éventualités. Peu importe les conséquences. Et puis vint ce moment ! Va-t-il lâcher-prise sous la pression populaire, ou reprendre du poil de la bête pour continuer de dilapider ! Rien n’est moins sûr.
    Même après la « décapitation » de sa tête, ce système, par le truchement de ses sinistres taupes, ne se défendrait-t-il pas sans relâche pour durer. N’est-ce-pas lui, encore au vu de ce qui se passe – comme si rien ne s’était passé. – dommage ; qu’il continuerait de piloter le pays derrière l’ombre de ses vecteurs aux dépens du peuple.
    Les interdictions de manifester çà et là, les incartades, les manifestants pacifiques violentés, les provocations, les intimidations, les menaces, etc… ne sont-elles pas le menu privilégié de l’ancien régime qui a pris l’habitude de narguer manifestement le peuple algérien :… J’y suis j’y reste !

    Anonyme
    19 avril 2019 - 17 h 26 min

    BENSALAH DÉGAGE

    DYHIA-DZ
    19 avril 2019 - 17 h 20 min

    L’Algérie perd du temps précieux, ce qui rend la situation plus compliquée. Tous les dérapages sont à prévoir dû au pourrissement de la situation.
    On dirait qu’on ne cherche pas à trouver des solutions concrètes, mais à gagner du temps.

      numi
      19 avril 2019 - 19 h 18 min

      J’ai Plutot l’impression que Gaid Salah veut les dégager mais il est bloqué.
      Par qui ? Comment ? et pourquoi ? C’est ça la question.

    Greenpretzel826
    19 avril 2019 - 16 h 34 min

    On est en 2019, et on agit avec la même mentalité de 1962. On s’accroche au pouvoir à tout prix, le pays leur appartient et à personnes d’autres. Ceux qui n’ont pas la même pensée qu’eux, sont considérés contre eux, rien que ça. Voyez ce qui se passe au FLN. On a l’impression de voir des bambins jouer dans une cours de récréation. Être gouverné par des gens qui n’ont pas de respect pour le peuple est simplement lamentable. On mérite mieux, parce que nous avons une jeunesse capable de relever le défi sans problème. Il suffit de lui faire confiance.

    Traître Dehors
    19 avril 2019 - 15 h 03 min

    Qu-es-que vous attendez Mr Bensalah y’a plus rien à prendre vous avez tout confisqué de nos terres au dernier centimes dans nos banques, mais vous l’emporterez pas avec vous

    assayi athenssayes
    19 avril 2019 - 14 h 44 min

    on est dans un pays ou la sagesse fait defaut parmis les elites .nous avons une opportunite en Or pour faire basculer notre pays dans un systeme de pluralite a tous les niveaux. l objectif c est que chaque citoyen se sente libre et responsable .meme si on est pauvre l important c est de vivre dans une societe de droit et de justice et vivre dans la dignite.
    y a til quelqun parmis tous se qui ont occupe le pouvoir pour faire son
    mea culpa et crier haut et fort que le systeme doit etre evacue et que tout est a refaire.
    aujourd hui peu de gens sont vraiment prets a donner leur vie pour l algerie et son peuple comme l ont fait les chouhadas.
    ceux qui ont pris l habitude de vivre eux et leur progeniture dans le luxe des biens mal acquis alors que le peuple croule sous la misere n ont pas honte et sont laches . je dis a ces gens la, ayez le courage vous meme de reconnaitre vos erreurs et demandez pardon peut etre que vous serez rehabilites car vous etes arrogants et aveugles et cela vous menera droit a votre perte. reflechissez bon dieu; toute l algerie est dans la rue et vous demande sans violence de vous effacez et vous continuez dans votre egarement.
    la justice de la rue est aveugle ,gare a vous vous risquez d etre chasses comme des rats sans pitie.

    Digage!
    19 avril 2019 - 13 h 28 min

    Donc le mec sait qu’il va être éjecté par Gaid Salah mais il tient à jouer. Un caprice ?
    Et qui paye tous les frais de ce jeu inutile ?
    ET nous le peuple, on est invité au jeu ou bien on a droit juste aux barrage des gendarmes et au caresses du BRI ?
    Vivement Mardi, le Discours.

      Anonyme
      19 avril 2019 - 22 h 27 min

      Pourtant, depuis le 22 février dernier, le mot d’ordre du peuple est on ne peut plus clair : «Digage» et non «Dégage».
      C’est les autres d’en haut qui font mine de comprendre «Des gages». Alors, ils font mine d’apporter des gages à travers des propositions tirées par les cheveux (et non les «chevaux»)…

    Ayweel
    19 avril 2019 - 13 h 12 min

    Je pense qu’il est, malheureusement, trop tard pour faire quoi que ce soit pour l’Algérie. le peuple a donné assez de temps aux différents services secrets étrangers, qui la première fois étaient pris par surprise par ce mouvement populaire, de se rattraper et de concevoir le plan qui leur convient chacun à sa manière. l’ANP a mal calculé, elle n’a pas su juger ce mouvement à sa juste valeur pour prendre très rapidement une décision éclaire chirurgicale, juste, équitable et salvatrice pour la nation, et de son coté le système a misé sur le temps pour s’organiser et se régénérer tout en s’appuyant justement sur des forces occultes relais de ces services étrangers. maintenant tous les scénarios sont plausibles, surtout avec un peuple complètement démoralisé qui se sent complètement humilié et les miliaires qui font partie de ce peuple se voient dirigé pour une secte de janissaires n’auront ni la foi ni le courage de défendre nos frontières. ce qui nous attends est encore plus pire que l’Irak, la Syrie, la libye et le Yémen tous réunis. l’histoire retiendra que tous les partis politiques, toutes les associations, toutes les institutions y compris l’institution militaire ont contribué, chacun à sa manière, à la disparition de l’Algérie en tant que pays et nation. une fois l’Algérie détruite, la mission achevée les agents rejoindront, chacun son quartier, qui en Arabie saoudite, qatar, les emirates, Ankara, la France, les usa, l’Espagne, le Maroc, l’egypte, et…………

    Maysar
    19 avril 2019 - 12 h 53 min

    Monsieur Bensalah , Bedoui , Bouchareb , et tous les représentants du système seront comptables du temps précieux qu’ils font perdre au pays !
    Ils ne comprennent pas que le temps des manipulations de tous genres est révolu , et qu’ils ne pourront plus berner le peuple !
    Plutôt ils dégagent , mieux se sera pour eux et pour le pays , car la question de leur départ ne se pose même pas au vu de la résolution et la détermination infaillibles du peuple à les faire partir GÂA !!!

    Karim
    19 avril 2019 - 12 h 48 min

    Nous perdons du temps précieux.Ces éléments pathogènes qui ont ruiné l’Algérie devraient être derrière les barreaux, en plus d’être interdits de toute activité politique et au FLN et RND de restituer les biens mobiliers et immobiliers de l’Etat.

      Lghoul
      19 avril 2019 - 13 h 05 min

      En effet, ils savent que PERSONNE n’en veut d’eux, personne ne croit PLUS ce qui vient d’eux ni de leur système corrompu mais ils persistent dans l’aveuglement. Juste pour avoir voulu perdre du temps au peuple et surtout pour faire sortir des millions d’algériens chaque jour dans les rues et aussi pour avoir dépassé de presque 20 ans l’âge de la retraite, il doit passer par la justice. Au lieu de se retrouver dans une mosquée pour préparer sa mort et discuter des anges et du paradis, ils passe son temps a derranger et taquiner 40 millions d’algériens. Quelle est la valeur ajoutée avec des gens pareils ? Zero.

    Kerboub
    19 avril 2019 - 12 h 44 min

    NI islamistes NI militaristes NI mafieux…Ni les 3B pour le prix d’1!!Pour Les ALGERIEN-NE-S c’est NON!! BA-RA-KET!! 132 ans de colonialisme direct +57 ans de néocolonialisme…!!! Ce 22 Février 2019 le PEUPLE à sonné le GLAS de ce systeme FASSED ,prenant à témoin toute la planète, A DIT VOULOIR REPRENDRE SON DESTIN, S’AFFRANCHIR DE TOUTE TUTELLE INTERNE /EXTERNE, EN EXERÇANT SA PLEINE ET ENTIÈRE SOUVERAINETÉ sur SES CHOIX POLITIQUES, SOCIO-ÉCONOMIQUES ET CULTURELS et ÉLIRE LIBREMENT LES HOMMES ET FEMMES CAPABLES pour la MISE EN ŒUVRE de ce PROJET SOCIÉTAL…!!!
    ت حية فخر اعتزاز و تقدير إلى كل الشعب الجزائري الحر

    MELLO
    19 avril 2019 - 11 h 51 min

    Lorsque Bouteflika avait décidé de retirer sa candidature et d’annuler les élections présidentielles du 18 Avril, on savait que l’art 102 de cette constitution ,de leur constitution, devient un piège , une impasse pour tout ce peuple qui exige le départ de tout ce monde ,y compris de leur constitution. Après huit vendredis de manifestations immenses , on reste scotcher à cette glue constitutionnelle. Un grand fossé s’est creusé , comme de coutume, entre les tenants du pouvoirs et le peuple. Ce pouvoir reste sur sa feuille de route qui ne mène nulle part, en s’entêtant d’organiser cette conférence qui a été rejetée par tous les vrais partis d’oppositions et tous les experts en politique , sans oublier les personnalités proches du mouvement populaire. Ces tenants du pouvoir ont , une fois de plus, violé cette constitution en désignant un individu qui est loin d’occuper la présidence du conseil constitutionnel. L’art 183 reste très clair à ce sujet.
    C’est ainsi que depuis les marchés du 22.2 , la constitution devait être mise entre parenthèse et passer directement à une désignation d’un gouvernement provisoire issus du peuple. L’histoire du GPRA est encore vivace , il fallait s’en ispirer.

    Zaatar
    19 avril 2019 - 11 h 44 min

    Abdelkader Bensalah joue sa dernière carte avant d’être éjecté par l’armée. J’ai jeté un oeil à sa dernière carte…c’est un 2 de trèfle.

    elbior
    19 avril 2019 - 11 h 43 min

    il n’ya aucune carte a jouer.il n’a qu’a démissionner le plus vite possible lui et bedoui et nous verrons plus clair avec la CLASSE HIRAKIENNE d’ou emergeront des elites dans tout les domaines.ayez le courage et la volonté de le faire et vous resterez a jamais dans L’HISTOIRE.

    Anonyme
    19 avril 2019 - 11 h 31 min

    La désignation du remplacement de belaiz en quelques heures et toutes ces précipitations contraires à la volonté du peuple font craindre le pire alors que la solution est simple. La volonté du peuple souverain légitime toute les voies de sortie de crise mais eux s’entêtent. Tout ça avec le consentement des vrais décideurs que vous savez .

      khenniche
      19 avril 2019 - 15 h 58 min

      moi je dirais que c’est plutôt l’as de pique, et il c’est assis dessus,croyant a une maladie passagère,après avoir vue son médecin,ce dernier lui a dit,votre démangeaison provient de 38 millions d’Algériens! aucun remède en vue!!

    Si El Hawess
    19 avril 2019 - 11 h 16 min

    Les hommes intègres et loyaux n’attendent pas d’être chassés comme des malpropres, mais les hommes avec un passé aussi sale et une conscience qui n’est pas tranquille, essaient résister au dernier ressort pour gagner quelques centimes de plus, on oubliant les risques qui en cours

      Greenpretzel826
      19 avril 2019 - 14 h 46 min

      Ceux qui s’accrochent au pouvoir, sont ceux qui ont peur de perdre leurs privilèges et surtout de rendre compte de leurs malversations qui les mènera directement à la case PRISON jusqu’à la fin de leur vie.
      Dans les Pays civilisés, il suffit d’un simple délit pénal et le concerné démissionne de lui même sans être forcé par qui que se soit.

    Vangelis
    19 avril 2019 - 11 h 05 min

    La contestation est née des algériens et personne ne peut s’en approprier la paternité, pas même l’armée qui est appelée par certains à intervenir dans le cours des choses.

    L’armée n’a pas vocation à interférer, à diriger ou encore à aider à une transition appelée par les algériens. Elle doit rester dans ses casernes et ce, d’autant plus, que son chef d’état major, il est utile de le rappeler à tourné casaque dès qu’il a vu le vent changer de direction.

    Les algériens doivent passer à la vitesse supérieure puisque tout est bloqué par le système et ses hommes qui sont toujours en place en dépit de leur total rejet. Les algériens doivent faire la grève générale jusqu’à ce que ce pouvoir tombe telle une feuille morte.

    Zombretto
    19 avril 2019 - 11 h 02 min

    En d’autres termes, Gaïd Salah fait des tâtonnements pour tester la détermination du peuple, pour voir combien il sera obligé de lâcher pour le satisfaire. Il donne des mots et demande beaucoup de patience en attendant. Il lui est difficile à son âge et après avoir passé toute sa vie dans Le Système, de concevoir la profondeur de cette Révolution populaire. Comme les autres vieux caciques, il est sonné, désorienté, groggy, comme un boxeur qui vient de recevoir une bonne droite sur le menton et qui s’accroche à son adversaire pour reprendre son souffle. Deux mois ne suffisent pas pour finalement accepter la nouvelle donne, celle où le peuple ne veut plus se laisser faire. A son âge il ne comprendra probablement jamais.

    digage!
    19 avril 2019 - 10 h 56 min

    Aller Mr Bensalah, faites nous votre Carnaval. invitez tous les Chiyatines officiels et officieux et les caméras de l’ENTV pour justifier enfin votre existence éphémère et votre Salaire. Mais svp faites vite, ne traînez pas trop et emportez la vaisselle avec vous après votre Foire. On a des choses importantes à faire après votre départ. Enfin si Gaid Salah veut bien nous autoriser à vous digagi.

    Kenza
    19 avril 2019 - 10 h 53 min

    Lundi, Ben Salah va se retrouver face à des chaises occupées par des khobzistes, des larbins, des voleurs, des corrompus, des béni oui-oui, des traîtres….tous illégitimes pour représenter le peuple. Seules les chaises vides….seront légitimes à ne pas représenter le peuple !

    Maboul
    19 avril 2019 - 10 h 41 min

    M.karim b. Un peu de modestie et de retenue… Vous n etes pas le porte parole de l anp….l anp n a pas besoin de vous comme gps pour lui indiquer sa route… Elle a ses propres spécialistes et parle directement zu peuple lorsqut elle a quelque chose a dire ou a faire…votre orientation et votre vilonte de la conduire vers un coup d etat c est votre volonte et votre opinion…bbb..il ne faut pas faire de melange…k.kkk@n

      Anonyme
      19 avril 2019 - 22 h 55 min

      Je crois qu’une armée qui tâtonne et se retrouve pieds et poings liés par une Constitution minée et piégée – au demeurant jamais respectée par ceux-là mêmes qui l’ont façonné -, a de quoi susciter des inquiétudes sur le plan stratégique.

    Anonyme
    19 avril 2019 - 10 h 14 min

    Bensalah matasslah alwalou!Dehors, le peuple ne veut pas de toi , tu es illégitime.
    RAUS!

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