Suspense et charivari
Par R. Mahmoudi – Le démenti du président du MPA et ex-ministre du Commerce Amara Benyounès sur sa présumée implication dans un «complot contre l’Etat» n’a pas mis fin au suspense qui entoure cette histoire de convocation de trois ou quatre anciens ministres, ce dimanche, par le tribunal militaire de Blida.
Le quotidien Ennahar, qui en avait déjà fait état dans un article jeudi, avant de le retirer, insiste dans son édition de ce dimanche sur le fait que quatre anciens ministres seront bel et bien entendus par le juge d’instruction du tribunal militaire de Blida, sans donner aucune précision sur les griefs qui sont retenus contre les personnes citées. Le quotidien panarabe Al-Charq Al-Awsat avait, dans son édition de samedi, parlé de deux ministres qui étaient tous les deux de fervents partisans de l’ex-président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et étaient à l’avant-garde de la promotion du cinquième mandat.
Début avril, le journaliste Abdelali Rezagui avait «révélé», sur une chaîne de télévision, les noms des présumés participants à la fameuse réunion dénoncée le jour même par le chef d’état-major de l’ANP comme un «complot contre l’autorité de l’Etat», citant les dirigeants des quatre partis de la défunte alliance présidentielle (FLN, RND, MPA et Taj), en plus des deux anciens responsables des services de renseignements et du frère cadet de l’ex-chef de l’Etat, placés, comme on le sait, en détention provisoire à la prison militaire de Blida.
Que cache ce charivari qui tient en haleine l’opinion publique et sème le malaise chez tous les anciens dirigeants ? Qui dit vrai dans cette histoire ? Connaîtrons-nous la réponse ce dimanche ?
R. M.
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