Le peuple et l’armée face à la réaction

armée
13e vendredi de hirak à Alger. New Press

Par Amar Djerrad – Certains ne savent plus ce qu’ils font et à quoi cela va aboutir. Les véritables hirakistes semblent se retirer à mesure que les slogans contre l’armée se multiplient ! Il ne restera d’ici peu que les suivistes sans vrai but. Ces citoyens ne se rendent pas compte que s’il n’y a pas l’assistance de l’Armée, dans les conditions actuelles, rien de positif ne se fera ? Ils suivent naïvement en exhibant (le temps d’une photo) des pancartes contre l’armée ! L’inverse de ce que vise le hirak.

Les voilà complètement déroutés par la propagande de «milieux» qui les poussent à fustiger l’armée par des slogans malsains après l’avoir, paradoxalement, instamment sollicitée pour sa caution de «tordre» la Constitution et faire accepter des propositions malavisées et même anticonstitutionnelles. Ce qu’elle a rejeté d’un revers de la main, s’en tenant au respect de la Loi fondamentale, certes nécessitant de sérieuses corrections, qui donne une solution à la crise sans recours au vide constitutionnel illégitime et risqué.

La Constitution est légitimée par le peuple suite à un référendum ; pour la changer il faut une proposition validée par un autre référendum. Toutes autres propositions sont illégales. Les manifestations, aussi majestueuses qu’elles soient, ne sont que l’expression du refus d’une situation politique, sociale et économique, pas un référendum !

Il est étonnant que ceux qui se sont toujours déclarés légalistes et défenseurs du droit appellent, aujourd’hui, sûrement par colère ou désappointement, à «tordre» la Constitution ! Ce seront sans aucun doute les mêmes qui fustigeront plus tard, dans l’apaisement, ceux qui l’auront piétinée ! L’usage de l’expression «le peuple a exigé», par certains milieux, jour légitimer une «obligation» d’application de certains slogans est abusif. Ce n’est pas une pratique démocratique.

C’est triste de voir certains parler, refuser, proposer et décider au nom du hirak en s’affichant, subitement, comme les figures de proue de la contestation populaire actuelle ; certains depuis… l’étranger. Ces prêcheurs des pseudo-hirak font dans la tromperie, voire dans la subversion ! Il nous semble qu’ils usent d’artifices pour «casser» le véritable hirak − dont les revendications sont, initialement, claires, réalistes et légitimes − en multipliant les manifestations et les exigences, dans la semaine, afin de pousser à l’affrontement en s’évertuant à mettre dos-à-dos le peuple et l’armée. Ils leurs font accroire qu’une frange de l’ANP «protège le régime» !

Veulent-ils que ces ex-hauts responsables et ces entrepreneurs, décriés par la foule hirakiste, ne rendent pas des comptes à la justice si, bien entendu, leurs méfaits sont avérés ? Nous avons remarqué que plus la justice interpelle ou arrête les personnes décriées et dont la responsabilité est engagée dans des faits, plus ces manipulateurs accentuent sournoisement les provocations ! Les changements ne semblent pas arranger les intérêts de certains milieux…

La manipulation est entrée furtivement en action à partir du huitième hirak en y ajoutant des pseudo-hirak, hors vendredi, déviant les véritables revendications du peuple que l’ANP a adoptées solennellement !

On a vu alors des pancartes (élaborées et coûteuses) sortir discrètement, puis s’attaquant ouvertement à Gaïd-Salah (en faisant croire qu’il ne représente pas l’armée), alors qu’il représente l’état-major et parle en son nom et donc au nom de l’armée algérienne, en conformité avec les missions que lui impose la Constitution ! Même les photos de hauts responsables de l’armée en fonction, depuis longtemps à la retraite ou même décédés, ont été exhibées et livrées à la vindicte ! N’est-ce pas absurde et anti-hirak ? On peut comprendre facilement que c’est l’armée, dans son ensemble, qui est visée pour son patriotisme passé et actuel ! Tout cela n’est que mascarade !

Le processus de changement profond du système nous paraît irréversible au vu de l’évolution des événements. Il suffit de laisser travailler les hommes de bonne volonté en leur donnant du temps, accompagnés par l’armée, pour amener l’Algérie vers le bien-être, la stabilité et les aspirations que réclame le peuple, tout en restant vigilant.

Il est certain que l’ANP, comme toujours, en conformité avec ses missions constitutionnelles, ne ménagera aucun effort pour accompagner les changements souhaités tout en veillant à la stabilité du pays, quelle que soit l’adversité !

A. D.

NDLR : les opinions exprimées dans cette tribune ouverte aux lecteurs visent à susciter un débat. Elles n’engagent que l’auteur et ne correspondent pas nécessairement à la ligne éditoriale d’Algeriepatriotique.

 

Comment (21)

    Blakel
    20 mai 2019 - 1 h 20 min

    Ce que j’ai constaté, c’est que Gaïd Salah a soutenu le 5e mandat (le directeur de campagne Abdelghani Zaalane était son propre gendre). Au tout début du Hirak, il a tenu des propos plutôt menaçant, puis il a adoucit progressivement son discours, tout en restant très ambigu. Alors que la première manifestation a eu lieu le 16 février à Kherrata, Gaïd Salah n’a pris position que le 26 mars en déclarant aux médias qu’il était favorable à l’application de l’article 102 pour destituer Bouteflika. Cette prise de position face à la mobilisation massive et continue du peuple, allait certes dans le bon sens, mais on ne savait toujours pas, si c’était un moyen de gagner du temps. Et ce n’est que le 02 avril que Gaïd Salah avait cessé de louvoyer. En effet, probablement parce qu’il avait appris que S.Bouteflika, avait l’intention de l’écarter, G.Salah s’est résolu le 02 avril à faire démissionner Bouteflika.
    Qu’on le veuille ou non, cette action était illégale, non constitutionnelle, dans la mesure où aucun texte de loi, n’autorise le Chef d’Etat major à faire démissionner le président. Se sentant en danger, Gaïd Salah, s’est assis sur la constitution, et a fait démissionner Bouteflika. Attention, que les choses soient bien claires, je ne pense pas que cela était une mauvaise chose, au contraire je pense même qu’on aurait dû le faire plus tôt. Si je fais cette remarque, c’est juste pour dire, que lorsque Gaïd Salah s’est senti trahi par les Bouteflika, et en danger, il n’a pas hésité à faire un coup de force non constitutionnel (au motif que S.Bouteflika s’était arrogé un pouvoir de décision illégitime, chose qui datait déjà du 4e mandat). Par contre quand le peuple lui demande d’en faire de même avec Bedoui, et Bensalah, là il se réfugie derrière la sacro-sainte constitution, qu’on ne devrait pas violer soit disant. Alors que Gaïd Salah aurait pu dans la foulée obtenir la démission de Bensalah et Bedoui, illégitimes, car nommé par une autorite illégitime (S.Bouteflika). Donc tout ça pour dire que G.Salah ne s’est résolu à agir clairement et définitivement , que lorsqu’il a su qu’on voulait se débarrasser de lui. Depuis, il souffle, le chaud et le froid, tout en réglant ses comptes. J’ai l’impression que Gaïd Salah (qui traine beaucoup de casseroles lui même) ne veut pas jouer réellement le jeu du vrai changement, à moins qu’il soit mal conseillé. Dans cette période trouble, des résidus de l’ancien système encore dans les rouages de l’Etat, semblent continuer à agir. Ce qui fait qu’on n’est pas certain de savoir, si c’est toujours Gaïd Salah qui est derrière toutes les décisions qui sont prises, notamment dans le domaine judiciaire, différents intérêts pouvant se livrer une bataille par justice interposée. Gaïd Salah semble vouloir ménager la chèvre et le choux. Il semble faire quelques concessions, juste pour préserver le système, mais sur l’essentiel il n’écoute pas le peuple. Cette attitude ambigüe de Gaïd Salah, serait elle le reflet de dissensions au sein de l’Etat major, entre une partie qui est prête vraiment à jouer le jeu de la transition pour confier à terme le pouvoir au peuple, et une partie (dont G.Salah ?) qui craint le changement, la fin du système, et le fait de devoir rendre des comptes ??? En tout cas, pour l’instant on a aucune garantie que le système n’est pas en train de se régénérer en se débarrassant d’une partie de lui même. Enfin, voilà, ce sont les impressions que j’ai. On n’en saura plus à l’avenir.

      Anonyme
      20 mai 2019 - 9 h 18 min

      Analyse que partage beaucoup d´Algériens, sans l exprimer ouvertement, par pragmatisme, afin de ne pas provoquer des réactions extremes du chef de l´état major contre les forces du changement.
      En évitant de mettre Gaid Salah dans le meme sac que le système dont on revendique le départ, le mouvement du hirak espère toujours etre entendu par l´ANP quant aux revendications non encore satisfaites.
      Le peuple sera magnanime envers tous ceux qui l´ont spolié, à condition qu´ils reconnaissant leurs méfaits et permettent leurs réparations.

      Mus
      20 mai 2019 - 23 h 09 min

      Analyse pertinente et réaliste. Le chef d’état major qui se prévaut du respect d’une Constitution obsolète d’un régime périmé et honni par le Peuple et ce , contre la volonté du Peuple souverain. En effet, il s’est vêtu de l’étoffe d’un président de la République en donnant des orientations politiques à toute une nation. Ce qui, en soi, est en contradiction avec les missions de l’armée telles que définies dans cette même constitution Dans ses allocutions prononcées dans une…caserne, il adresse ses messages au peuple et des instructions à ce qui ressemble à une présidence de l’Etat et un semblant de Gouvernement aux ordres. Et pourtant, le Peuple martèle sans cesse depuis le 22 février qu’il ne veut ni de ce régime ni de ses hommes, ni de sa Constitution. La classe politique, notamment l’opposition et les personnalités politiques s’échinent à présenter la voie de sortie de crise la plus honorable et la moins coûteuse au pays, mais le chef d’état major, un militaire, y oppose son refus. Et comme par enchantement, les vrais piliers politiques de l’ancien régime, le FLN, le RND, Tadj, ANR et meme le Front El Mostaqbel retrouvent du tonus, après s’être faits tout petits après le 22 février et surtout après le départ du parrain du système le 2 avril, ils applaudissent -c’est ce qu’ils savent le mieux faire- de nouveau le plus fort du moment et soutiennent sa démarche qui mène droit vers une voie sans issue. Si le cauchemar du 4 juillet se réalise, il ne nous restera plus qu’à prier le Seigneur pour qu’il aide le Pays à se libérer car, autrement, il faudrait s’attendre à avoir un « président » du FLN, RND, Tadj, ou meme ANR, Moustaqbel ou meme Islah. Le cauchemar continue… comme le dit Laalem A moins que le Peuple ne se laisse pas voler sa volonté par la contre- révolution en cours… Seuls les peuples écrivent la vraie histoire de leurs pays. Les dirigeants, même les plus puissants dictateurs d’entre eux comme le Shah, Kadhafi, Benali, Mobutu, Sadate,Abdallah Saleh,El Bechir …ont fini leurs règnes dans la poubelle de l’histoire. Le Peuple algérien ne demande rien de plus que d’avoir droit à la parole et à se tracer librement son avenir en vue d’un Etat démocratique et prospère. Le rendez vous du 4 juillet n’agrée que les dangereux suppôts de l’ancien régime qui se frottent les mains en vue d’un nouveau hold-up contre la République et pour revenir « aux affaires » avec tous les moyens illégalement acquis auprès du régime qu’ils servaient fidèlement.C’est cela la vraie contre-révolution.

    Digage!
    19 mai 2019 - 15 h 15 min

    En résumé, pour l’auteur, le peuple algérien sera toujours mineur et aura toujours besoin d’un Tuteur. Quand ce n’est pass la légitimité révolutionnaire, c’est l’Armée. Demain ce sera les Blogueurs influents.
    Pour le moment on nous recycle de vieux dinosaures pour nous guider.
    Il y aura toujours quelqu’un pour s’auto-proclammer Guide du peuple.

    Et le peuple dans tout ça? il est incapable de s’organiser et d’élire sa propre élite?

    Si Gaid Salah ne s’est pas mêlé de ce mouvement populaire et n’a pas engagé l’armée derrière lui, on serait déjà dans une autre étape de Transition au lieu de pédaler dans la semoule constitutionnelle.

    Car cette Constitution que vous défendez cher Amar Djerrad, elle a été violée et piétinée depuis son existence ! Ils nous la sortent quand ça les dérange, ils la piétinent quand ça les arrange.
    Le peuple est AU DESSUS de la constitution cher monsieur.

    A vous cher Amar Djerrad
    19 mai 2019 - 9 h 23 min

    Cher Amar Djerrad , auteur de l’article, je crois que vous voulez clairement montrer à Gaid Salah que vous êtes de son côté. C’est votre droit. Mais c’est quoi pour vous les « véritables hirakistes » ? Je crois que vous êtes de ceux qui veulent véritablement provoquer des fractures au sein du hirak ! Peine perdue ! Le hirak sait ce qu’il fait et il n’est manipulé par personne,ni par le Mosad, ni la Nasa, ni le KGB, ni le FBI, ni la DGSE, ni Interpol, ni ammi Ali ! Vive le hirak, vive la nouvelle république,vive l’Etat de droit après que soient enterrés les derniers relents du système Bouteflikien à la sauce FLN/DRS.

    PS : Merci à AP de me publier du fait que les opinions exprimées dans cette tribune ouverte aux lecteurs n’engagent que les intervenants et nullement AP.

      Nasser
      19 mai 2019 - 19 h 07 min

      Vous ne donnez rien d’utile dans ce commentaire, car il n’y a aucune analyse, aucune explication, aucun argument. Vous vous prenez même pour le « hirak » en parlant en son nom! Vous êtes normal? Que des slogans sans effet ni, ni, vive, vive, … Vous voudrez bien nous faire un article contradictoire à celui de l’auteur avec plus d’arguments pour nous instruire plus, voire nous convaincre.
      Normalement AP le publiera sans problème même si (contrairement à l’auteur) vous vous voulez montrer à Gaid-Salah que vous êtes contre lui et même contre l’Armée si vous voulez!

    Anonyme
    19 mai 2019 - 0 h 18 min

    sincèrement je ne voulais en aucun cas déposé un commentaire ici, mais je reste vraiment attiré par les commentaires d’anonime, juste une petitte reponse, tout ces ces commentaires sont atoi, y en a pas d’autres qui porte ce pseudo?

      Chelabi
      22 mai 2019 - 20 h 17 min

      La ration de Kachir semble maigre. Il faut que tu redoubles d’efforts pour en avoir un peu plus.

    Anonyme
    18 mai 2019 - 23 h 12 min

    cet article tombe a pic car il remet les pendules a l heure oui sans l armee nous n aurions pas pu marcher en toute securite un r pour revendiquer pacifiquement le depart du systeme il ne faut pas diaboliser c cette institution qui est la garante de notre securite a l interieur et aux frontieres de notre pays objet de convoitises et d intentions belliqueuses de la part de puissances predatrices etrangeres qui denigrent notre armee car elle constitue un rampart inattaquable . De part sa genetique revolutionnaire de novembre …notre armee ne saurait etre contre son peuple dont elle est issue et l accompagne dans tous les changements et le soutient dans toutes sortes de calamites et catastrophes naturelles on l a vu a l action …Aussi les voix de l etranger qui trouvent echo chez les egares d ici qui tentent de la dicrediter a nos yeux ont pour objectif de d affaiblir le hirak de le detouner de son objectif et entamer la relation de confiance proverbiale khawa khawa et seculaire qui existe entre l anp et son peuple… ceux qui veulent destabiliser l Algerie pour la vider de ses ressources selon le plan de la predation post coloniale doivent aller voir ailleurs l Algerie du changement avec le peuple et son armee est une citadelle imprenable

    Bouhalouas Abd El Karim
    18 mai 2019 - 21 h 35 min

    Un Front de Libération et d’Edification National

    Si je ne me trompe pas, c’est Malek Benabi qui a dit que le peuple algérien avait un seul objectif avant 1962, celui de chasser le colonisateur. Après, il resta sans but, raison pour laquelle l’Algérie n’a pas pu prendre son essor. Pire encore, des agents pathogènes ont trouvé le terrain propice pour se développer, comme dans un organisme, et le détruire de l’intérieur, si ce n’était le sursaut révolutionnaire du 22 février 2019. Aujourd’hui encore, Le peuple se fixe le même objectif, chasser le « colonisateur » (etnahaw gaa). Quelque soit nos différences, nous devons former un seul front. Un Front de Libération et d’Edification National. Après la libération, se sera la reconstruction de tout ce qui a été détruit et surtout, créer une société de Loi et de transparence ou les agents pathogènes ne pourront plus se développer et où les incompétents s’élimineront d’eux même. Pour l’instant, les agents pathogènes semblent avoir développé une résistance. Le meilleur moyen dans les circonstances actuelles pour les éliminer, c’est l’union du peuple et de son armée, même s’il y a divergence de point de vue sur la sortie de crise. C’est pour casser cette union que l’armée est la cible d’attaques simultanées et coordonnées de la part de ces nervis et de leurs commanditeurs d’outre-mer.

    Les BTS sont servis,
    18 mai 2019 - 20 h 17 min

    Le clan d’Oujda se sert encore. Basta à présent ! On ne rempile plus. Place à la Démocratie.
    La campagne électorale c’est pour après.

    Anonyme
    18 mai 2019 - 17 h 59 min

    L’auteur de cet article n’est ni plus ni moins qu’un membre du système.il ne mérite mémé pas qu’on lui réponde.c’est dommage qu’Algerie patriotique ouvre ses colonnes a de pareils énergumènes.

      JIJEL ZIAMA MANSOURIA
      18 mai 2019 - 19 h 07 min

      NON, MONSIEUR ! CET ARTICLE EST ÉCRIT PAR UN VRAI PATRIOTE FILS DU PEUPLE QUI NE VEUT QUE DU BIEN QUE LA PAIX A SON PEUPLE ET A SON PAYS !
      FÉLICITATIONS, MONSIEUR AMAR DJERRAD POUR VOTRE EXCELLENT ARTICLE QUI MET DU BAUME AUX COEURS DE TOUS LES ALGÉRIENS ! CET ARTICLE EST UN MESSAGE D’ESPOIR POUR L’ALGÉRIE NOUVELLE CELLE DE LA DEUXIÈME RÉPUBLIQUE…..

    Anonyme
    18 mai 2019 - 14 h 39 min

    Je rappelle à l’auteur de l’article que l’institution militaire ne reflète pas un individu ou quelques individus qui sont à sa tête. l’institution militaire appartient au peuple dont les enfants la composent. Arrêtez de faire cet amalgame vicieux. Cette institution militaire, et non pas quelques individus ou un individu à sa tête, est soutenue et respectée par le peuple.

    Anonyme
    18 mai 2019 - 14 h 19 min

    Enfin un texte très lucide, sage, non-intéressé, compatriote. Tous ceux qui disent le contraire, sont partisans d’un parti, dune idéologie ou autre, sont mal renseignés, sont des suiveurs ou tout simplement sont des abrutis. Et ni l’Algérie, ni aucun pays, ne progressera avec des abrutis. Les abrutis « tenah7aw ga3 »!!!

    Anonyme
    18 mai 2019 - 14 h 16 min

    En algerie toutes les elections sont truquees .de quelle contitution vous parlez? Celles de bouteflika?

    Anonyme
    18 mai 2019 - 14 h 04 min

    Non Mr l’auteur de l’article abracadabrante, le peuple n’est pas contre ses enfants qui constituent l’armée, il interpelle le chef de l’armée qui tient un discours ambiguï, ils souffle le chaud et le froid dans ses discours parfois conciliants parfois menaçant, cela est le résultat de son soutien indéfectible au régime Bouteflika, il a même cautionné le 5e mandat. L’armée est garante de la stabilité et la protection du pays, il est de son devoir d’écouter et d’accéder aux demandes du peuple qui sont pourtant très claires, pas d’élections possibles avec les hommes de Bouteflika : Bensalah Bédoui, et ceux qui occupent les postes de walis et dans toutes les fonctions des administrations publiques du pays qui seront chargés d’organiser des élections présidentielles dans des conditions que tous les algériens savent, c’est à dire dans la fraude électorales à grandes échelles comme ce fut le cas depuis toujours en Algérie et en particulier sous le règne de Bouteflika. Par ailleurs le peuple n’a jamais été soumis par référendum à voter la constitution, donc cette constitution n’est pas valable aux yeux du peuple elle a été fabriquée sur mesure par le régime Bouteflika pour justement empêcher toutes les solutions. Le peuple malgré cela demande l’application de l’article 7 associé à l’article 102 de la constitution ce qui est refusé par ceux qui s’accrochent à la constitution de Bouteflika et non pas celle du peuple puisque non voté par lui, pour maintenir sauver le système rejeté en bloc par le peuple.

    Karamazov
    18 mai 2019 - 13 h 16 min

    Moua j’aurais écrit :

    Il est certain que l’ANP, comme toujours, en conformité avec se habitudes , ne ménagera aucun effort pour accompagner les changements souhaités tout en veillant à la continuité , quelle que soit l’adversité !

    Lyes Oukane
    18 mai 2019 - 12 h 51 min

     » … il suffit de laisser travailler les hommes de bonne volonté en leur donnant du temps …  » .
    Chiche appliquez ! parce que c’est exactement ce que demandent les manifestants . Pas de référendum précipité le 04 juillet , pas de jugements à la va vite , pas d’emprisonnements arbitraires . Que l’état major fasse de telles propositions et tout le monde se calmera . Nous attendons depuis si longtemps que l’on peut encore patienter quelques mois . La balle est dans le camp des képis .

    Anonyme
    18 mai 2019 - 12 h 47 min

    Non non Mr l´auteur de ce texte, nous ne sommes pas contre notre ANP!
    Les revendications du peuple sont claires, à savoir une nouvelle Algérie débarrassée des gens appartenant à ce sytème qui a conduit l´Algérie à la quasi faillite, d´abord morale puis économique et culturelle!
    Or, après 13 vendredis de marches, le vieux système est toujours en place, ceci pour, nous dit-on préparer la nouvelle et aider à naitre la nouvelle Algérie.
    N´est-il aberrant pas que des gens qui, il y a quelques semaines faisaient partie du système soient les garants de la naissance de la nouvelle Algérie!?
    Le chef de l´ANP a dit etre du coté du hirak et, il la démontré en faisant pression sur l´ancien président pour qu´il démissionne, ce qui était al première revendication du hirak.
    Puisqu´il est du coté du peuple, ne lui est-il pas possible de faire pression aussi sur les 2 B restants pour qu´ils démissionnent et, ouvrir ainsi la voie à des personnes acceptées par le hirak pour conduire une transition vers une deuxième république?
    Le chef de l´ANP aura tout à gagner en se mettant totalement du coté du peuple, inversement l´Algérie et lui avec, aura beaucoup à perdre!

      Chaoui
      18 mai 2019 - 13 h 33 min

      Monsieur « l’anonyme » :
      Ne confonons pas vitesse et précipitation..
      Les deux ‘B » restants vont partir ; ce n’est qu’une question de jours et surtout de…procédure. Autrement dit, de légalité. Lorsque dans le courant de la semaine à venir le Conseil constitutionnel sera amené à constater l’impossibilité d’organiser les élections du 04 juillet prochain, il sera conduit conséquemment à annoncer son report en fixant une nouvelle échéance devant permettre aux postulants de s’y préparer. A l’issue de cette annonce, les jours d’exercice du Président par intérim étant comptés, ce dernier avec le gouvernement seront amenés à démissionner. Concomitamment, une présidence collégiale et un gouvernement de transition seront instaurés pour préparer valablement les prochaines phases et échéances…(présidentielles, législatives et constitutionnelle). Le chantier étant colossal, on se heurte sur l’ordre des choses.
      Quant au Chef de l’Armée : il suffit de bien regarder et surtout d’être honnête pour reconnaître et dire qu’il est sans conteste du côté du Peuple, et surtout autant pour notre pays qu’il est et a toujours été patriote. Il en va autant de lui et de l’état major que de tous les éléments de notre ANP. Ceci pour dire que l’ANP, état major compris, doivent être mis au dessus de toute considération partisane et/ou politique car aussi bien à préserver notre ANP c’est nous préserver nous-mêmes de TOUS les dangers. Et ils sont nombreux à nos frontières et au delà…
      Vive l’Algérie ! Et vive l’ANP !
      PS : oui à la démocratie mais pas à n’importe quelle démocratie et surtout pas dans le désordre.

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