Discours intégral du chef d’état-major de l’ANP

GaidSalah
Ahmed Gaïd-Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'ANP. New Press

«J’ai affirmé à maintes reprises et je le répète aujourd’hui, une fois encore, que l’unique voie pour résoudre la crise que vit notre pays est d’adopter la voie du dialogue sérieux, rationnel, constructif et clairvoyant, qui place l’Algérie au-dessus de toute considération. Car l’établissement du dialogue signifie la disponibilité de tous à s’entendre et s’écouter mutuellement, avec pondération, sérénité, engagement et une aspiration sincère vers la nécessité, voire l’impératif de trouver les solutions idoines sans délai.

En effet, le peuple algérien, dévoué à sa patrie et conscient de l’importance d’aboutir rapidement à des issues adéquates à cette crise, ne veut plus revivre les expériences douloureuses antérieures, dont il a subi les affres et souffert terriblement des répercussions, tout comme il n’oublie pas et ne veut pas oublier cette pénible période qu’il a vécue durant les années 1990.

Nous devons, en tant qu’Algériens, tirer l’enseignement des expériences et des événements tragiques passés, où la raison était absente et dont l’unique perdant était la patrie. Aussi, nous insistons sur la nécessité que toutes les parties fassent preuve de responsabilité à faire du dialogue la bouée de sauvetage de la patrie.

Ce dialogue auquel les personnalités et les élites nationales, fidèles à la nation et à son intérêt suprême sacré, doivent participer. Le dialogue sincère et objectif lors duquel il sera question de l’évaluation des circonstances que vit le pays et de concessions réciproques pour le bien du pays. C’est ainsi que l’on outrepasse les divergences entre les différents avis ou, du moins, on réduit les écarts entre les points de vue contradictoires et contrastés, sachant que rien ne s’élève au-dessus de l’intérêt de notre pays. Notre histoire regorge de leçons et d’enseignements, en ce sens que l’Algérie a traversé plein d’épreuves et de moments difficiles, mais son peuple authentique et conscient a su les surmonter grâce au sens de la responsabilité collective qui lui est connu.

Aujourd’hui, l’Algérie est dans l’attente de tout effort sincère et dévoué de la part de ses enfants, notamment les personnalités nationales, qui ont une capacité réelle à apporter la contribution judicieuse de façon à trouver les solutions escomptées. Et les solutions viendront, avec l’aide d’Allah, dans les plus proches délais, car notre confiance en notre peuple est grande et notre confiance en Allah l’est encore plus, afin d’assister l’Armée nationale populaire dans l’accompagnement des fils de notre patrie, lorsqu’ils présenteront leurs propositions constructives comme le requiert le noble devoir national. L’histoire retiendra tout effort ayant contribué à trouver une sortie saine à la crise en Algérie. Il n’échouera point celui qui consent des efforts, à condition qu’ils soient honnêtes et sincères.

A ce titre, et comme je l’avais souligné à maintes reprises, je réitère encore aujourd’hui que l’Armée nationale populaire restera immuablement fidèle à son engagement d’accompagner le peuple algérien, les institutions de l’Etat et l’appareil judiciaire. Je voudrais également souligner, comme énoncé lors de mes précédentes interventions, que nous n’avons aucune ambition politique et que notre aspiration majeure est de servir notre pays et notre Armée, conformément à nos missions constitutionnelles, et c’est là une position dont nous ne dévierons jamais.

Nous tenons ces propos en toute connaissance de cause, car nous considérons la réalité de la crise dans notre pays d’un point de vue réaliste et profond, en prenant en compte ses dessous et objectifs, ainsi que ses répercussions directes et indirectes sur la sécurité et l’avenir de l’Algérie. Nos analyses sont objectives et rationnelles, basées sur notre compréhension et perception de l’enchaînement, la corrélation et le déroulement des événements, ainsi que leurs finalités et principaux objectifs. En cela, nous faisons appel à une vision stratégique fondée sur l’information crédible sur ce qui se passe et la prédiction de ce qui pourrait se passer, ainsi que l’examen approfondi des tenants et aboutissants de cette crise multidimensionnelle.

Partant de ce principe, nous considérons que l’axe principal autour duquel il y a lieu de fédérer les efforts des bonnes volontés parmi les enfants de l’Algérie, est l’axe du dialogue franc qui fait des revendications populaires, aussi nombreuses que concrètes, acquises jusque-là, sa base fondamentale et sa rampe de lancement. Il y a lieu de faire du dialogue un projet civilisationnel qui tiendra lieu de culture répandue parmi les enfants de la même patrie. Il est certain que les contours de la feuille de route de ce dialogue se préciseront davantage à travers le sérieux et la rationalité des initiatives, et à travers la recherche sérieuse des solutions idoines à cette crise qui perdure, dans les plus brefs délais.

La priorité aujourd’hui, et je le redis instamment encore une fois, est que chacun de nous croie en l’importance d’aller vers un dialogue productif qui permet de faire sortir notre pays de cette phase, relativement complexe, qu’il traverse et assure ainsi la voie vers la tenue des prochaines élections dans les plus brefs délais possibles, loin, et je le dis, de périodes de transition aux conséquences incertaines, car l’Algérie ne peut supporter davantage de retard et de procrastination. La solution est entre les mains des Algériens fidèles à leur patrie et ce sont eux qui trouveront la solution à travers, je le répète, le dialogue qui mène à un consensus et un compromis sur l’impératif de l’organisation des élections présidentielles, le plus tôt possible. Il n’y a aucune raison de continuer à perdre du temps, car le temps est précieux et il n’y a pas moyen de le gâcher dans des discussions stériles loin du véritable dialogue sincère et constructif. Rien n’est impossible et l’Algérie attend une sortie légale et constitutionnelle qui la prémunira contre toute forme d’exacerbation de la situation».

Comment (26)

    IGHIL ZEKRI
    29 mai 2019 - 13 h 51 min

    Il faut reconnaître que âmi Salah tend la main aux jeunes du hirak. Il ne faut pas non plus faire la fine bouche pour l’intérêt de l’Algérie et du peuple Algérien. Un bon compromis avec notre armée peut-être trouvé. Cessons cette politique du NI… NI… Car ça devient dangereux pour tout le monde.

    Zombretto
    29 mai 2019 - 11 h 02 min

    Quand Gaïd Ahmed parle de « concessions mutuelles », il veut dire à la Groucho Marx. Dans un film de leurs films, Groucho Marx et Chico Marx marchandent sur un objet.
    Le vendeur, Chico :
    – « Cinquante dollars, c’est un prix imbattable quand-même, il faut le reconnaître. Je ne peux pas accepter moins que ça. C’est mon dernier prix. »
    L’acheteur, Groucho :
    – « Soyons tous deux raisonnables. Rencontrons-nous à mi-chemin, au juste milieu : un dollar. »

    kazoula
    29 mai 2019 - 3 h 14 min

    bonjour no, vous parlez trop, la responsabilité , c’est quelque chose de terrible, vous serez jugé devant DIEU plus que les autres, moi je pose une question ? il y a combien de généraux dans cette armée, ? et la retraite pour les militaires c’est à quel age ?

    Vroum Vroum ????..
    29 mai 2019 - 1 h 49 min

    Le Général Gaid Sallah Chef d’État Major représentant l’ANP appelle au dialogue , que peut-il faire de plus ?..son discours a du sens , que le dialogue soit !!.. le dialogue se fait dans un rapport de force , le mouvement Populaire à ce statut , qu’il présente des interlocuteurs , est-ce si compliqué ?..L’ANP se propose d’accompagner le dialogue , et elle est dans son rôle ! ..Quel que soit le Chef d’État Major , l’ANP est dans son rôle , la balle est dans le Hirak qui peine à s’organiser et désigner ces représentants , , comme un corps sans tête , au bout d’un moment le dialogue s’impose , car ce bras de fer est contre productif . .Selon moi le Hirak est emporté par sa force d’inertie qui le rend sourd et muet , à un moment l’ANP devra prendre une décision face au vide , car le Hirak est un Corps , et il lui faut une tête , au risque de se saborder et au bout c’est l’Algérie …la Patience de L’ANP à ces limites , le dialogue doit avoir lieu

      Chelabi
      29 mai 2019 - 3 h 21 min

      Tu as mérité ta double ration de kachir. Encore un petit effort et tu auras droit à une boite de Corned beef made in USA.

        Nasser
        29 mai 2019 - 21 h 18 min

        Tu vois que tu n’as pas d’arguments…je te l’ai déjà dit!
        Tu n’as retenu que le mot « cachir » et comme tu as épuisé ton stock tu passes au « corned beef ». Ta petite conscience ne peut retenir que ça! Essaye ce que donne ce produit à la place de ta cervelle…pour voir!

        Vroum Vroum ????..
        29 mai 2019 - 23 h 09 min

        Cher Chelabi , va raconter ta fable ailleurs , tu as tellement vendu de Kachir que personne n’en veut .
        , moi je suis réaliste , et toi tu veux aller au clash , sauf que toi tu te caches chez toi , et envoi les autres au clash !! .Si tu veux le clash , alors vas ‘y tout Seul .

      Zaatar
      29 mai 2019 - 4 h 00 min

      Raisonnement incomplet ami Vroum Vroum, pour mettre au pied du mur Le Hirak il faut enlever les B comme il le réclame et décider d’une présidence collégiale. Maintenant le chef d’état Major nous a démontré qu’il maintiendra l’ancien régime quoi qu’il advienne. C’est pour cela qu’il réclame un dialogue à tout va. Moi je dis que ça ne sent pas bon tout ça.

        Vroum Vroum ????..
        29 mai 2019 - 23 h 38 min

        Y’a Zaatar.. , l’Etat Major parle de dialogue , accompagner le Dialogue , en d’autres termes il s’agit de négociations sur le mode de Gouvernance , car dans un dialogue chacun propose une feuille de route et là la négociation entre en jeu . .Bien sûr Cher Ami Zaatar que personne n’en veut du Système actuel et qui dit système dit Gouvernance , donc changer de Gouvernance et les personnes pour négocier une autre Gouvernance (Système ) selon l’aspiration du Peuple . J’ai bien compris ton raisonnement Ami Zaatar , qui tient la route . .Pour ma compréhension le dialogue est synonyme de négociations et c’est dans ce sens que je m’exprime dans mon post précédent . .Il s’agit de Négociations , si le Chef d’État Major invoque le mot dialogue , cela implique la réalité du rapport de force entre le Pouvoir et le mouvement Populaire ,et si le Chef d’État Major dit « Dialogue  » c’est comme si il appelle à la négociation face à l’impasse . .En Diplomatie on dirait « Dialogue  » pour désigner « Négociation « …une manière de reconnaître l’autre avec son rapport de force . .Dialoguer implique Négocier dans ce cas de figure avec le mouvement Populaire qui ont peut dire à réussi ..ne lui manque plus à transformer l’essai en présentant un ou des Interlocuteurs pour négocier le mode de Gouvernance (Système )…changer ou modifier le Système , une autre Gouvernance adapté à la conjoncture actuelle . .Bien à toi , Ami Zaatar .

    Blakel
    28 mai 2019 - 23 h 05 min

    Le pouvoir propose le dialogue, mais ne fait rien pour le favoriser. Au contraire, on fait tout pour discréditer l’opposition et permettre une jonction entre elle et le hirak. On interdit certaines conférences. On n’offre pas des lieux publics pour permettre aux gens du peuple de se réunir pour discuter, se concerter, réfléchir. On n’ouvre pas les médias lourds à l’opposition et à ceux qui veulent représenter le Hirak.

    Anonyme
    28 mai 2019 - 22 h 12 min

    ça commence sérieusement a devenir ringard mais loin derrière fidel castro lui c est un discours de 3h d un seul souffle

    Antisioniste
    28 mai 2019 - 20 h 28 min

    Soupe de nouilles asiatiques au poulet

    Ingrédients

    • 120 g de nouilles chinoises
    • 150 g de blanc de poulet
    • 4 champignons parfumés
    • 75 cl de bouillon de volaille
    • ½ cuil. à soupe de sauce soja
    • 1 cuil. à café d’huile végétale
    • Quelques feuilles de coriandre
    • Poivre du moulin

    Préparation

    • Mettez les champignons dans un bol, couvrez-les d’eau chaude et laisser reposer pendant 30 minutes.
    • Retirez les champignons à l’aide d’une écumoire.
    • Récupérez 25 cl de l’eau de trempage des champignons, à l’aide d’une petite louche afin de ne pas prendre le fond du bol qui pourrait contenir un peu de terre.
    • Versez cette eau dans une casserole, ajoutez le bouillon de volaille, la sauce soja et chauffez le tout.
    • Coupez le poulet en fines lanières.
    • Faites chauffer l’huile dans une poêle, ajoutez le poulet et faites-le revenir pendant 2 minutes, sur feu moyen.
    • Ajoutez le poulet dans le bouillon, avec les champignons et les nouilles et faites mijoter, jusqu’à ce que les nouilles soient cuites.
    • Lorsque les nouilles sont prêtes, répartissez la soupe dans des bols puis servez sans attendre avec les pluches de coriandre et le poivre du moulin.

    Cette recette spéciale ramadan vous est proposée par le groupe El Gaidator, rendez-vous mardi prochain pour une nouvelle recette soyez fidèle au produits el El Gaidator, il le vaut bien.

    Mus
    28 mai 2019 - 20 h 03 min

    Un discours politique prononcé aujourd’hui encore par un militaire qui donne l’impression d’ignorer la réalité du pays ou qu’il veut coûte que coûte ignorer. Or, ce n’est pas en fonçant tête nue sur un mur en béton qu’on espère l’abattre. Le mur en question se trouve être le Peuple. Un Peuple digne, pacifique, raffiné et qui sait ce qu’il veut. Cet énième discours adressé à un auditoire composé exclusivement de militaires, s’achève, encore une fois, par une référence à une solution « constitutionnelle ». Mais de quelle constitution s’agit-il ? L’actuelle est obsolète et « impraticable » depuis 2008, date de sa première transgression par l’ex président (fin de la limite des mandats). Elle l’a davantage été lorsque l’élection présidentielle d’avril passé avait été annulée sur aucune base légale, juridique ou encore moins constitutionnelle. Elle l’a été lorsque le président du Conseil Constitutionnel Belaiz, issu du tiers présidentiel, avait été remplacé par un membre élu. Elle le sera sans doute encore et très bientôt lorsque la date du 4 juillet sera annulée, faute de…candidats! Une première mondiale, sans doute. Avec cette annulation qui constitue un échec politique patent des décideurs qui s’accrochent mordicus à la solution constitutionnelle, le pays entre, une fois encore dans une période d’inconstitutionnalité de fait. Notre pays demeure dirigé quand-même par des hommes symboles de l’ancien régime, appuyés en cela par les pseudo partis de la psuedo alliance présidentielle et les candidats-opportunistes comme Sahli ou Belaid, éternels candidats à n’importe quelle élection.
    Par ailleurs et tout en prenant en compte la gravité et le caractère exceptionnel de la crise politique en cours qui a poussé une instance apolitique, en l’occurrence l’A.N.P à s’impliquer dans un champ d’action qui n’est pas le sien (l’ANP n’est ni un parti politique avec un programme, ni une association de la société civile), il faut reconnaître que cette structure qui relève d’un ministère de souveraineté comme d’autres, s’implique plus que d’habitude, à travers son état-major, dans le débat politique de l’heure et en devient partie prenante. Or ce que demande l’opposition, voire le peuple entier, est que l’armée accompagne et soutient le processus politique pas qu’elle en devienne le chef d’orchestre, comme c’est le cas aujourd’hui. Ce qui l’expose aux critiques comme tout autre acteur politique. Les discours du chef d’état-major sont attendus et suivis comme s’il s’agissait d’un chef d’État. En tout cas, plus que ceux du chef d’Etat intérimaire actuel. Refuser la transition proposée par le Peuple, l’opposition politique et les personnalités nationales, c’est s’inscrire en porte à faux d’un processus irréversible, car soutenu par le peuple. Les hommes symboles actuellement à la tête de l’Etat, du Gouvernement et de l’A.P.N constituent un obstacle à la mise en œuvre de la volonté librement exprimée par les citoyens et citoyennes depuis le 22 février. Aider à satisfaire cette demande légitime et dans un délai raisonnable (transition) ne pourra que rehausser le prestige de l’A.N.P et son état-major après du peuple et de la classe politique qui n’a pas soutenu le 5 ième mandat et qui n’applaudit pas cyniquement et par opportunisme à chaque discours du chef d’état-major, sans conviction autre que de se refaire une dignité pour continuer la prédation de ce pays, comme…dans le bon vieux temps! Le pays a perdu trop de temps, d’énergie à tourner en rond à la recherche d’une solution qui, pourtant, a été mise par le Peuple, à portée de la main des décideurs. L’Histoire jugera!

    AIT HAMOUDI DJAMEL
    28 mai 2019 - 19 h 38 min

    TROMPERIE,

    Ils prétend servir la nation et l’armé donc y a l’armée et la nation, deux groupes différents. Alors que dans la nation il y a déjà l’armée c’est le principe d’une souveraineté nationale avec la monnaie et le drapeau.

    Cela démontre que l’armé veulent avoir la primauté sur l’intérieure. Les soldas, comme les officiers devrait méditer sur la définition d’une nation, ils arriveront vite à la conclusion qu’ils ne n’agisse pas en tant qu’armé de la souveraineté Algérienne mais pour le compte de prétendus serviteur qui ne sont autre que des militaires.

    Le commandement militaire devrait arrêté tout ça avant que nous demandions à nos soldas qui sont aussi le peuple de vous destituer.

    Le général nous à tromper depuis 20 ans et au moment ou il doit partir il nous dit qu’on doit discuter.

    Le plus drôle c’est qu’on doit discuter selon leurs règles.

    Ils ont rien compris ou ils nous prenne pour des baudets, à méditer aussi.

    Digage!
    28 mai 2019 - 18 h 52 min

    150 lignes de phrases baveuses pour nous dire quoi à la fin?
    – il faut dialoguer.
    Merci mon Général, on n’y avait pas pensé, sans vous on serait encore à chercher dans le noir.

    Mais qui dialogue avec qui ? Comment ? Quand ?

    Réponse la semaine prochaine, si 3ammi Salah se décide à visiter une région militaire où on fait de la bonne chorba.

    Nord-Africain
    28 mai 2019 - 18 h 28 min

    Wallah si j étais le peuple algérien je dirais à Gaid: »Allez y,mon Général,je vous donne cinq ans de règne,nettoyez nous le pays,vous avez déjà commencé.Allez y Salh réformez nous le système,il s avère que vous aviez médité des projets en ayant été à l intérieur de ce système.Le système ne vous plaisait pas ça se voit.Vous avez attendu à ce que les conditions soient réunies pour procéder à ce déblayage!Allez y,général,nous vous soutenons.Faites-nous rapatrier l argent du pays des paradis fiscaux,luttez contre l évasion et la fraude fiscales.Nous avons besoin d être bien nourris,logés et soignés.Allez y général Gaid Salh que Dieu vous aide!Mais le peuple cherche la perfection qui nexiste même pas en Occident

    Vangelis
    28 mai 2019 - 18 h 00 min

    Voilà qu’il propose un marchandage du type donnant-donnant.

    Il demande, pardon, il exige que les algériens fassent au régime auquel il appartient, des concessions à charge pour ce dernier d’en faire autant. Sinon, circulez il n’y a rien à voir. Persistant dans sa démarche de rejet de transition, pourtant évidente au vu des développements liés au plan établi par le régime, celui de l’élection présidentielle coute que coute sous la férue de l’habitué aux manipulations, l’ancien ministre de l’intérieur, devenu premier ministre pour services rendus au régime.

    Ce langage d’ordre casernier doublé d’utilisations de la matraque sont la caractéristique d’un régime qui ne veut rien céder sur l’essentiel. Il veut gagner du temps en espérant l’usure des algériens qui manifestent tous les jours. Il veut aussi donner des clopinettes en guise de concessions afin de conserver sa mainmise sur le pays ainsi qu’il l’a toujours fait. Rappelons nous au cours des années 90 où il avait fait semblant de donner du leste en autorisant les syndicats, les partis et la libreté de la presse et d’opinion. De tout ça, en faisant l’inventaire, rien de ces acquis n’a été perenne. Tout est redevenu comme avant.

    Ce n’est plus alors le moment de croire aux sornettes et aux litanies débitées chaque mardi par le concerné car elles ne sont que paroles sans lendemain et promesses foireuses, comme ce régime en a l’habitude.

    Zaatar
    28 mai 2019 - 17 h 26 min

    Gaid Salah nous fait comprendre qu’il faut venir dialoguer point barre. De la discussion jaillit tout. Même les trous noirs. Il faut venir débattre vous comprenez. Apportez tous vos idées et moi je viens en tenue de camouflage pour ne pas perturber le dialogue et les échanges nous dit notre Major. Mais il ajoute, ne m’énervez pas trop sinon je m’amène avec le bâton et le bâton comme dans la caricature de dilem car c’est le ramadan.

    Karamazov
    28 mai 2019 - 16 h 33 min

    C’est igzaktma sek j’dizi en langage vernaculaire populacier.

    C’est la jungle qui est en danger , il faut la sauver.

    Il faut se mettre à table pour discutionner entre citoyens du même piyi sans exclusive. Les dindons les loups le hyènes , les vautours, les agneaux ga3 izont le droit de parler

    Non on ne vous dira pas quelle sauce sera concoctée ni qui va être mangés. Allez à table et vous verrez.

      larbi
      28 mai 2019 - 18 h 35 min

      @Karamazov
      28 mai 2019 – 16 h 33 min
      C’est igzaktma sek j’dizi en langage vernaculaire populacier.

      votre dialecte ne nous interesse pas gardez le pour vous et votre fratrie

        Anonyme
        28 mai 2019 - 19 h 26 min

        Vous n’avez qu’à ne pas le lire et vous n’avez pas à faire tout un plat.

    Vraijustice
    28 mai 2019 - 16 h 15 min

    On veux de nouvelles têtes de nouveaux projets pour un futur serein voilà ce qu’on demande

      Assayi Athensayes
      28 mai 2019 - 18 h 25 min

      Toujours la fuite en avant. Ce sieur n a aucune legitimite pour parler et decider du sort de 43milions decitoyens.
      Ses menaces a peine voilees laissent presager qu ils ne lacheront rien car ils ont peur de rendre des comptes.
      Ils disent nous ou le deluge. Incha ALLAH ils seront tous dechus et humilies dans les geoles a leur tour.
      Amine.

    Bof
    28 mai 2019 - 15 h 58 min

    Et donc en conclusion on fait quoi au juste ??

    Djazairi
    28 mai 2019 - 15 h 43 min

    « La solution est entre les mains des Algériens » !!! Quel culot!! Elle entre les mains d’un SEUL algérien et il est en train de gagner du temps en répétant depuis 10 discours les même phrases. Ya si Gaid le temps presse!!!

    Chelabi
    28 mai 2019 - 15 h 37 min

    En dehors du fait que le texte soit complètement décousu sur le plan de la structure logique, des idées , et de leur clarté , je retiens que Gaid Salah:
    1 ne veut pas entendre parler de transition alors qu’il prône le compromis. Pour lui le compromis c’est de s’aligner sur ses positions . Point barre. C’est le compromis des dictateurs.
    2 veut que le système participe aux discussions, sinon on ne comprendrait pas avec qui le peuple devra faire des compromis. Or, le peuple vomit ce système mais Gaid Salah essaye de nous dire que tout n’est pas mauvais dans ce système.
    3 sort de son chapeau la menace du terrorisme. Je crains que ceci ne soit le prélude à quelques actions kamikazes qui seront menées dans un futur proche par les forces du mal de ce système qui vont finir par justifier, aux yeux de Gaid Salah, l’intervention directe de l’armée pour une reprise de contrôle musclée de la situation.
    Si Gaid Salah ose franchir ce pas , il est sûr de devoir rendre compte devant le TPI . Lui et tous ceux qui l’encouragent dans cette fuite en avant.

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