Les manifestants affluent massivement vers le centre d’Alger

16e Alger
16e vendredi de manifestation à Alger. D. R.

Par Mounir Serrai – Des cohortes humaines arrivent sans discontinuité dans le centre d’Alger, couvrant ainsi boulevards, artères et rues pour cette 16e marche de vendredi pour le changement radical du système de gouvernance. Les Algérois sont à nouveau au rendez-vous, drapés de l’emblème national ou d’autres bannières. De la Place du 1er-Mai à la rue Asselah-Hocine, en passant par le boulevard Amirouche et de Didouche-Mourad à la Grande Poste, en passant par Place Audin, les manifestants affichent une détermination de fer à poursuivre leur combat pour une République démocratique.

Bravant la chaleur, ils arpentent les rues de la capitale en réclamant le départ de tous les symboles du système, à leur tête le chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah. «Y en a marre de ce pouvoir», «Djazaïr hora democratia (Algérie libre et démocratique)», «Etat civil et non militaire»… sont entre autres slogans scandés par les foules nombreuses dans ce débat de marche et dont le gros tourne autour de la nécessité d’une transition démocratique qui ne doit se faire, selon les slogans des manifestants, qu’à travers des personnalités crédibles, indépendantes et qui n’ont jamais appartenu à l’ancien régime de Bouteflika.

Il est à souligner que cette première manifestation après le Ramadhan se déroule sous un dispositif sécuritaire impressionnant.

M. S.

Comment (3)

    Anonyme
    8 juin 2019 - 14 h 39 min

    Comment , on est dans un dialogue de sourds, et de muets, ?,…
    Pour imposer de facto, le fait accompli institutionnel, jouant, et misant sur le temps, l’usure, l’affaiblissement
    Et le fléchissement du civisme, de l’endurance, de l’organisation, de la patience , et de la volonté, du « Hirak »

    Nasser
    8 juin 2019 - 13 h 26 min

    Comme déduit, la mobilisation s’affaiblit de plus en plus fortement sur tout le territoire à cause des slogans de plus en plus contre l’Armée ce qui est contraire aux objectifs du véritable « Hirak » qui a déjà obtenu ce qu’il revendique au 8ème vendredi! Le reste c’est des pseudo-hirak déviants qui poussent au refus des changements de système, à bloquer les institutions voire a provoquer des troubles!
    Dans la ville importante où je réside, nous avons remarqué cette fois encore moins que le précédent quelques manifestants concentrés (200?) devant la wilaya qui n’a pas obligé la police de dévier la circulation. Durant les véritables hirak des débuts ils étaient 6000/7000. Les « meneurs » qui crient les derniers slogans « passables » tels « non à la dictature militaire » ou « pouvoir civil » appartenant surement, vu leur état et la manière sympathique de crier, à la « bonne étoile » et à des milieux que la disparition du « système n’arrange pas! Il y a encore cette poignée de jeunes, au dessus de la mêlée, vociférant les mêmes slogans sûrement rémunérés pour quelques heures! Le slogan incohérent et insensé crié par quelques manifestants le vendredi précédent sous le regard médusé des passants « djich chaab khaoua khaoua, Gaid min khawana » a été… abandonné…cette fois-ci

    Anonyme
    7 juin 2019 - 15 h 57 min

    Faut être honnête, ils sont moins nombreux qu’auparavant. Les mots d’ordre contradictoires et les récupérations par des groupuscules et certains mouvements y sont pour beaucoup.

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