La conférence nationale de la société civile s’ouvre à Alger

vote 12 décembre
Seul le peuple pourra faire barrage à cette mascarade. PPAgency

Par Mounir Serraï − La conférence  nationale de la société civile s’ouvre aujourd’hui à Alger. Plus de 70 organisations de diverses sensibilités et activités prennent part à cette conférence qui suscite beaucoup d’espoir en ce sens qu’elle constitue une étape cruciale dans le dialogue pour sortir le pays de la crise.

Les participants à cette conférence ambitionnent d’élaborer une feuille de route commune de sortie de crise qui leur permettra de passer à la deuxième étape : aller à la rencontre des partis et personnalités politiques afin d’ouvrir le dialogue pour tenter d’arriver à un consensus sur la démarche politique à suivre pour surmonter la crise dans laquelle se débat le pays.

«Aujourd’hui encore sera un grand jour sur la voie du mouvement populaire hirak. La société civile dans ses diverses sensibilités se retrouve à la conférence pour présenter la mouture de la feuille de route consensuelle pour la transition démocratique, compromis, fruit d’un long processus de débat, de propositions et de concertation, un grand défi», affirme Saïd Salhi, vice-président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (Laddh). Selon lui, c’est un premier jalon pour donner un prolongement aux revendications toutes légitimes du peuple algérien.

«Comme tout compromis, la feuille de route ne répondra pas à toutes les questions et attentes, elle sera la plateforme commune sur la base d’un ″smig″ à même de pouvoir construire l’Algérie de la diversité, de droits et de la liberté», souligne-t-il, précisant que «la conférence n’a pas la prétention de niveler les différences ou les divergences, mais bien au contraire, les assumer. C’est le propre de la démocratie».

Cette conférence n’est pas une finalité pour les participants. Bien au contraire, c’est une étape d’un processus qui ouvre le chemin à un combat qui sera encore long. «L’urgence aujourd’hui est d’acter la rupture avec le système et l’amorce de la transition vers la nouvelle république démocratique, sociale et civile», conclut Saïd Salhi. Les participants à cette conférence restent donc positifs. Ils affirment qu’ils apprennent à s’écouter.

M. S.

Comment (19)

    Anonyme
    16 juin 2019 - 15 h 00 min

    Oh my God, la Ligue algérienne des droit de l’homme subsaharien à nous envahir ! ! Toutes les associations de la  » société civile  » militent frénétiquement pour les  » droits » (régularisation, travail, logement, regroupement familial, air connu en Europe) des clandos baptisés « migrants » à coloniser l’Algérie

    Anonyme
    16 juin 2019 - 9 h 28 min

    Le fait de voir participer la lddh dont les actions encouragent notre envahissement par des clandestins ternit l’initiative, on ne sait pas pour qui roule cette ligue, il faut faire très attention….

      Mobel
      16 juin 2019 - 12 h 06 min

      @Anonyme
      16 juin 2019 – 9 h 28 min
      La LADDH est financé, du moins en partie par la NED, National Endowment for Democracy. Organisation Américaine subversive.

    Huntet algerien
    16 juin 2019 - 0 h 48 min

    La société civile et composer en majorité d’association et d ong pris migrante je rapelle que la lddh a etait financer par la ned et qui plus ai il parle de quelle diversiter exctement car il dit construire une algerie de la diversiter voudrait t il nous imposer un algerie multi ethnique hors de question

    Avant d'agir il nous faut réfléchir.
    15 juin 2019 - 22 h 51 min

    Deux questions :
    Qui a dit qu’il y a aura une : conférence nationale de la société civile s’ouvre à Alger ???

    Et qui est se : Saïd Salhi ???
    Si l’armée nationale populaire n’est pas derrière cette initiative.
    Je refuse d’adhérer à cette récupération qui nous ramènera à la case départ de l’ancien système.
    Je ne m’engagerai jamais vers l’inconnu.
    Je ne m’engager jamais à suivre un Gus qui débarque de je ne sais où !!!!
    Je ne suis pas un mouton qui suit le premier venu qui se prêtent être l’homme providentiel.
    Tout démarche importante de se genre doit être annoncé par la télévision en précisant qui sont les initiateurs.
    Si c’est l’armée OK je suis entièrement d’accord et même d’être un facilitateur actif à la démarche.
    Mais pour qu’un énergumènes où une équipe de pieds nickelés m’annonces une démarche qui leurs à été commanditée d’une embassade étrangères où d’officines envoyer de pays étrangers.
    Je ne suis pas d’accord , NET .
    Retourner de là où nous venons plus jamais.

    VOSTF
    15 juin 2019 - 20 h 40 min

    Il faut sortir de l’arabo-islamisme. Principal objectif si on veut évoluer.

    Bof
    15 juin 2019 - 20 h 34 min

    Bon courage à toutes les bonnes volontés qui se bougent pour essayer de proposer des idées et des solutions.
    Quant aux aigris bien planqués derrière leur écran, ils resteront des aigris inutiles et insignifiants.
    Le fait juste de se lever le matin et de galèrer pour prendre le bus et d’aller participer à ces débats mérite 100 commentaires.
    Bon courage mes frères et sœurs. L’Algérie a besoin de vos énergies.

    MELLO
    15 juin 2019 - 18 h 14 min

    Le mouvement populaire est très clair a ce sujet : pas de représentants pour dialoguer avec le POUVOIR.
    C’est très clair , comme l’eau de roche , donc si des associations se concertent c’est pour rester dans l’esprit du mouvement . Un dialogue inclusif , SANS LA PARTICIPATION DU POUVOIR.
    Cette conférence aboutira sur un smig ( un minimum) démocratique ou un consensus entre les différents participants. Ce consensus ou ce smig sera une plate forme pour une autre conférence , vers la fin Juin 2019, qui verra la participation de toute la classe politique d’opposition ainsi que tous les hommes politiques ayant émergé du mouvement populaire.
    Au final, une plate forme commune , qui portera sur le devenir d’une nouvelle Algerie telle que voulue par ces millions d’Algeriens qui sortent chaque semaine depuis le 22 fevrier .
    Face a cette entente , sous forme de plan de sortie de crise , portant les revendications du peuple ,les gouvernants seront dans l’obligation de ceder . Le hirak ou le mouvement populaire aura gagné son long combat.

      Anonyme
      15 juin 2019 - 21 h 42 min

      Hirak ouehdek. L’Algérie est au dessus de vous et de vos commanditaires. Dans tout les conflits, on négocie avec tout le monde, car la sortie de crise est le propre de la paix des citoyens. Va faire ton hirak au Maroc, chez ton ami le Roi du haschich.
      Nous avons besoin de perspectives, avec un fondements pas négociable: « la reconnaissance par le colon des crimes contre l’humanité (dixit Macron) commis contre le peuple algérien ».

        MELLO
        16 juin 2019 - 16 h 54 min

        Mon hirak a moi est le hirak de millions d’Algériens qui vomissent ce pouvoir. Combien de dialogues et de conférences nationales ont été organisés par ce pouvoir et le seul gagnant qui en ressort c’est … ce pouvoir.
        Pour moi, les 3 horloges parleront pour avoir écouté nos milliers de voix crier : yetnahaw gaa, c’est que yetnahaw gaa. Pas de dialogue ni négociation avec ce pouvoir ou ce qui reste de ce pouvoir, la suite … c’est l’affaire du hirak.
        En 1954, aucun Algérien n’avait délègue’ les 22 révolutionnaires pour déclencher une lutte armée, et pourtant , au final l’indépendance est arrivée.
        Quant au roi du haschich, celui qui en parle s’y frotte.
        Bonnos.

    Nour
    15 juin 2019 - 16 h 37 min

    Jusqu’à quand le hirak va battre le pavé ? Il y’en a même qui disent « khalihoum yeraïtou » ! Plus ça dure plus le hirak va être infiltré par toutes sortes de tendances y compris les responsables de la décennie noire. Alors, acceptons même une infime contribution tendant à satisfaire la demande principale qui est « yetnahaou ga3 », la forme on s’en fout !

    lhadi
    15 juin 2019 - 16 h 36 min

    il y a une série d’ouvrages destinée à couvrir les principaux domaines de la science politique.

    Outils de travail et de réflexion pour les étudiants, ils concernent aussi tous ceux qui souhaitent découvrir en ce domaine un état de la recherche à la fois accessible et à jour.

    Ces ouvrages éclairent l’esprit et mettent échec et mat toute aptitude à l’arrogance qui sert de paravent à l’incapacité de se remettre en question et à se dépasser pour continuer à avancer.

    Il nous faut apprendre à penser autrement car le pire est possible si la toile algérienne devient le réceptacle et la caisse de résonance de tous les ismes qui obèrent tout développement d’un Etat fort, d’une République solide, d’une Algérie apaisée, moderne et conquérante dans ce monde de globalisation politiquement et économiquement injuste.

    Ce qui se joue est bien plus qu’une question de pouvoir. Nous sommes confrontés à des défis majeurs et contradictoires.

    La solution ne réside pas dans la transition qui est une illusion de peuples repus et vieillissants qui s’enferrent dans de fausses certitudes.. Elle est dans l’application de la loi fondamentale de la république dans laquelle chaque opinion compte et a droit de cité dans ces nouvelles steppes de la liberté.

    Le meilleur peut en sortir : balayer les malfaisants avec les armes républicaines comme de nouvelles formes de création et de partage des idées, qui font progresser les valeurs essentielles d’une nation qui assume ses devoirs.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

      MELLO
      16 juin 2019 - 18 h 20 min

      Jamais notre pays n’a connu une impasse aussi désespérante. Aujourd‘ hui , les clans du pouvoir se donnent honteusement en spectacle pour imposer leur candidat aux présidentielles.
      Faire revivre le congres de la Soummam , c’est ouvrir la voie a l’espoir et redonner a la nation Algérienne confiance en elle même.
      Le congres de la Soummam , appartiendrait il pour autant a l’histoire ancienne ? Bien au contraire , son défi exemplaire a la fatalité s’impose plus que jamais au présent , puisqu’il peut constituer l’une des clefs pour un avenir de justice , de liberté et de réconciliation, la vraie reconciliation .

    Rais
    15 juin 2019 - 16 h 31 min

    « National »???? Vraiment?
    Des tires (exagerer) qui ne reflect pas la reality.

    Anonyme
    15 juin 2019 - 13 h 36 min

    La prise d’Alger de1962 bis.
     » on ne règle pas tout les problèmes…  » mais juste imposer notre vision/ pays, arabislamique agrémenté de thamazight, en guise d’ arôme, mais l’ arabisation continue « !

    Abou Ligam
    15 juin 2019 - 13 h 29 min

    Pendant ce temps-là « l’opposition » qui jusque-là a squatté le terrain de l’alternative se déploie comme elle peut pour court-circuiter toute autre alternative. Elle se prépare à organiser sa propre conférence nationale de l’opposition à laquelle a appelé une partie de la classe politique vers le le 29 juin en cours nous dit-on. L’autre partie se tâte pour savoir comment elle va s’y mettre.

    Quid du FLNRNDTAJMPA et des organisations affidées.

    Cas irrécupérable
    15 juin 2019 - 12 h 40 min

    ya dada @Ahmed 15 juin 2019 – 11 h 36 min , tu es irrécupérable, tu n’as rien compris au hirak et on ne peut rien faire pour toi, on ne peut plus te sauver ! Ton affirmation prouve que ton cas est désespéré ! Allah ghaleb a3hlik !!

    SaidZ
    15 juin 2019 - 12 h 39 min

    Qui sont les participants? ils étaient où avant la révolution? j’aimerais bien avoir un peu plus de détails sur le parcours politique des participants. Une crise politique ne peut pas être résolu par un simple représentant d’un cartier. Il faut des hommes et des femmes compétents, instruits sur tous les plans surtout politique. Nous voulons une solution politique une fois pour toute, fini le temps de bricolage.

    Ahmed
    15 juin 2019 - 11 h 36 min

    La rue dit ne pas vouloir de représentants ou de porte parole et interdit à quiconque de parler en son nom et voila que des associations veulent parler au nom du Hirak ?????????
    ça s’appelle de la récupération

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