La pire des solutions

crise politique
Les symboles civils et militaires du régime Bouteflika toujours là. PPAgency

Par Bachir Medjahed Il serait fortement illusoire de croire ou, plus grave, de faire croire que dès lors qu’on aura organisé urgemment une élection présidentielle par reconduction des mêmes contradictions, on sortirait de la crise.

Une question majeure se pose pour le lendemain de la future élection. Pourquoi, jamais à ce jour, une élection n’a-t-elle pu bénéficier d’une quelconque légitimité ? Il a toujours été fait croire qu’il s’en suivrait une dynamique de développement qui nous inscrirait dans une logique d’émergence. Ce n’est pas fatalement le temps qui met en danger réel toute légitimité qui devrait en être attendue, mais une extrême urgence et un cafouillage monstre qui verraient se mettre en place la pire des solutions.

Au regard de l’incapacité et de l’impossibilité du Président élu à combattre la corruption, on en déduit qu’aucune solution n’a conféré à celui-ci le pouvoir de gagner la lutte contre ce fléau. Encore faudrait-il réellement accepter de s’engager dans cette lutte quand ce sont ses proches amis qu’il faudrait «sacrifier» pour sauvegarder les institutions.

Une faille est à constater dans la Constitution en ce sens où seul le Président est obligé de prêter serment et non son gouvernement. Les ministres doivent également être astreints à cette obligation et jurer qu’ils doivent gérer l’avenir du pays en concevant le leur en Algérie. Ils doivent accepter de se soumettre à tout contrôle en-deçà et au-delà des frontières. Les hauts dirigeants ont pratiquement trois objectifs à atteindre concomitamment : s’enrichir au-delà de la satiété et se protéger par l’acquisition d’une nationalité protectrice.

Leur protection consiste à favoriser la reconduction du système qu’ils ont servi. Le système tourne autour du FLN. Du fait que celui-ci est sans cesse reconduit, le paysage politique demeure le même avec la présence des courants politiques. On ne peut rien construire de neuf avec l’ensemble des partis existants.

B. M.

Comment (18)

    le numide
    27 juin 2019 - 10 h 27 min

    PLAIDOYER CONTRE LES 7 PLAIES D’ALGÉRIE:
    1-L’impasse de la Démographie effarante et galopante par rapport à la régression des ressources ( Eau , Energie , Espace , Travail)
    2-La Destruction de la couverture végétale de l’Algérie ( Forets , terres arables , steppes , Oasis ) et son remplacement par le Bla Bla idéologique et les Dépotoirs et Zoubias
    3-Le recul de l’enseignement scientifique, technique et professionnel sous l’alibi de la guerre linguistique et au profit de l’enseignement théologique wahabiste et du charlatanisme ,sous le chantage des partis Orientaux dits islamistes de l’axe impérial anti-national américano- judeo-arabe
    4-La Corruption généralisée et endémique et les mœurs massives de mafia ,de prédation et de rapine dans l’état , dans la société , dans la politique et dans les élections .
    5-La destruction des valeurs paysannes aristocratiques traditionnelles et authentiques de l’Ancienne société algérienne pré-coloniale de respect , de l’effort , de l’excellence , de la pudeur , de la sobriété , de la prévoyance , de l’Epargne , de la modération , de la discipline , du devoir , de la propreté , de l’honnête , de la bravoure au profit de fausses valeurs de l’ostentation, de l’arrogance , de la bigoterie , de la rapine , du vol , du mensonge , de la violence , de la gabegie , de hypocrisie, de la veulerie , du resquillage et du chaos
    6- Le Désastre de la saleté urbaine , du manque d’hygiène et du mauvais travail dans les villes , dans les villages et dans Etablissements publics et prives à tous les échelons de la Cité
    7- la Pire plaie de la Conspiration et du Contre -état des élites et des foules algériennes contre l’État National Algerien et contre les concepts même de Nation Algérienne, de constitution , de Loi , de Bien public et de Citoyenneté ; au profit de la mentalité de Beylik , de Douar , de Arch , de tribu , de clans mafieux ou de sujets impériaux en rébellion éternelle ; sous les alibi des attitudes et des politiques nuisibles de Messianisme , de Mahdisme , de Fatalisme , de démission et de faux patriotisme folklorique futile

      MELLO
      30 juin 2019 - 6 h 44 min

      Excellente pladoyerie, j’ajouterais que tout ce marasme revient a une organisation territoriale et des élections qui ne sont pas faites pour la nature de l’Algérien qui est différente de celle du Francais. Il faudrait retourner au principe patriarchal et matriarchal de l’Algérien. Le respect du plus sage.
      Je pense en premier lieu au système fédératif de toute l’Algérie . Et en deuxième lieu a un monde electoral pyramidal – de la base vers le haut-.

    Felfel Har
    26 juin 2019 - 9 h 43 min

    Nous avons la malchance d’être dirigés par des médiocres qui sont persuadés que leurs cogitations sont susceptibles d’éclairer la nation et de la guider vers la lumière, le progrès. Leur position (usurpée et indue) dans l’organigramme de l’Etat leur fait croire qu’ils ont l’étoffe de leaders « éclairés ».
    Confrontés aux difficultés tant conjoncturelles que structurelles du moment, au lieu de faire preuve d’audace, d’ouverture d’esprit et de vision pour proposer des solutions radicales, viables et acceptables , ils s’enferment dans leur propre bulle et leur inculture et leurs dogmes, d’où leur incapacité à innover et convaincre. Ils s’approprient la conception si chère à Louis XIV « l’Etat, c’est moi! ». Ils y croient fermement! « Master dixit » (le maître a dit) est leur leitmotiv. Balivernes!
    Ils jonglent alors avec la Constitution en l’appliquant quand ça sert leurs intérêts et en la piétinant dans le cas contraire. Ils font les lois qui les confortent dans leur position, ils détricotent celles qui les gênent, ils s’attribuent des prérogatives anticonstitutionnelles et prennent leur humeur du jour comme l’Esprit des Lois. Ils s’entêtent aussi pour faire passer en force leurs lubies, comme l’organisation d’élections présidentielles que tout le monde sait truquées et que les citoyens bouderont pour mieux les humilier.
    Dans son ouvrage, L’Assassin, daté de 1993, Jean Dutourd (écrivain, ancien Résistant, et membre de l’Académie Française) les décrit comme suit:  » Les politiciens sont des gens ordinaires placés par les circonstances dans des situations exceptionnelles. Ils réagissent selon leurs moyens qui sont assez limités; ils sont tâtonnants, incertains, audacieux à contretemps, pusillanimes. » S’il était encore de ce monde, il ne changerait pas une virgule dans sa sentence envers notre ancien régime (organisant sa résistance en vue d’un illusoire prochain retour aux affaires) et celui qui tente de le remplacer (en tombant dans les mêmes excès, les mêmes travers).

    karimdz
    25 juin 2019 - 20 h 41 min

    Il n y a pas d Algérie sans l’armée, et il n y a pas d Algérie sans le peuple. Les deux sont interdépendants. Rien ne pourra se faire sans l’un ou l autre, c est clair. Il n y aura donc pas de solution pire, les uns comme les autres, aspirent à une Algérie stable quand on sait ce qui se passe chez nos voisins, ou plus loin au proche orient ou encore des menaces à peine voilées d états sionisés. Le peuple comme l armée sont lucides. Nous sommes sur le meme bateau, où nous réussirons, où nous coulerons tous, et ma foi, le peuple comme l armée, unis comme un seul homme, choisissent la première option.

    Des apprentis sorciers, des néo harkis, et meme des imposteurs sionistes et makhzeniens s invitent dans notre débat, dans notre combat, pour tenter de dresser peuple et armée, or le peuple lucide, leur répond : « Djeich, Chaab, khawa khawa », hamdoulilAh.

    On ne détruit pas un système d’un coup de baguette magique, car le système a également ses racines à la base, dans nos administrations, nos ministères, il y a des fonctionnaires qui se sont se sont complus dans le système et se sont également enrichis. La corruption a même touché le peuple. L impatience qui plus est, est également notre ennemi.

    Il faudra donc un peu de temps pour changer les mentalités, les mauvaise habitudes, redonner de l’espoir de la confiance.

    Pour relever le défi qui nous attend, en terme de développement, d indépendance totale, la démocratie n y suffira pas, seule la valeur travail permettra au peuple d atteindre ces objectifs. Si on ne travaille pas bel guelb ou Rab pour ce pays, alors nos espoirs seront vains. Notre avenir ne dépend finalement que de nous.

    L Etat devra entreprendre les réformes qui s imposent, décentraliser le pays, et non le fédéraliser comme certains sectaires fantasment. Cela veut dire transferer aux communes et wilayas, des dotations de fonctionnement, de subventions d equipement etc, qui sont a meme de gerer le développement et résoudre les problèmes de leur sectaire géographique. L Etat se limitant outre son role de gendarme, à la réalisation des grands travaux, à la mise en place d’une politique d’investissement productif, et au soutien des investissements privés.

      Elhadi
      25 juin 2019 - 22 h 34 min

      Cet ecrit c est du n importe quoi pourvu que ce n est pas les elections.Mais il n y a rien d autre que la seule vertu des urnes

        karimdz
        26 juin 2019 - 8 h 04 min

        La jalousie est un vilain défaut.

      Patriote
      27 juin 2019 - 0 h 26 min

      @karimdz
      En effet le même le peuple et corrompu dans la majorité de ces soi disant « hirakistes » il y a des corrompus
      Chacun veut traire cette vache à sa façon

      Anonyme
      27 juin 2019 - 10 h 16 min

      L´armée et le peuple ne sont pas deux entités distinctes et autonomes!
      L´armée est une partie du peuple dont la fonction est de protéger des le pays de ses ennemis (le peuple n´est pas censé en etre un!)
      Chacun son boulot, pas plus ni moins, et les vaches sont bien gardés!

      MELLO
      30 juin 2019 - 7 h 49 min

      Des paradoxes que des paradoxes dans un texte demuni de bon sens . Peut être par omission de certains principes ou peut être par ignorance.
      1 – le peuple n’a jamais été contre SON armée.
      2- L’armée ne se résume pas a l’Etat Major , mais comme a l’armée c’est comme a l’armée , alors…
      3- La decentralisation a été , de tout temps , défendu par ce systeme, on connait le resultat.
      4- les wilayas et les dairas, sont des structures budgétivores et de lourdeurs bureaucratiques , car leurs responsables sont désignés par l’Etat central.
      5- le fédéralisme reste un concept des nations développées , a l’image du petit Etat Suisse, de l’Allemagne, des Etats unis, de l’Inde, de la Russie ,etc…
      Le fédéralisme permettra au peuple d’intervenir directement dans le choix du premier responsable de la fédération . Ce principe a été appliquee durant la Revolution avec les six wilayas du pays.
      6- l’Etat ne doit pas avoir ce rôle de gendarme , mais plutôt un role de regulateur pour permettre un libre choix dans certains secteurs comme l’éducation , la santé, la justice, l’agricuture et le commerce , au profit de ces fédérations.
      Si pour être porteurs d’idées de développements de l’Algérie , on devient des ennemis de l’armée, tu te trompes lourdement.

    Ce qui choque !
    25 juin 2019 - 18 h 43 min

    C’est que certaines personnalités ont sauté comme des cabris « Etat de droits à tue-tête » avant la destitution de bouteflika ; mais depuis l’émergence de Gaïd, ils sont blottis comme des lapins dans leurs terriers. Satisfaits qu’ils sont de récupérer le système à leur profit !!!
    Le remède à toute cette hypocrisie ambiante algérienne c’est l’avènement d’une démocratie véritable qui valorise la citoyenneté au détriment du clanisme avilissant.
    A la limite, pour aller à l’essentiel, nous devons n’avoir qu’un seul mot d’ordre  » A bas la dictature, Vive la Démocratie Algérienne » (à créer avec la participation de tous) en évitant de donner des bâtons à Gaïd pour nous frapper avec, tels que drapeaux et autres prétextes …

      anonymous
      27 juin 2019 - 0 h 29 min

      VIVE GAID ALAH
      VIVE L’ARMEE

    MELLO
    25 juin 2019 - 16 h 28 min

    Comme de coutume Mr Medjahed nous sert un sujet d’une actualité brulante. C’est ainsi que le projet tracé par son Excellence Gaid Salah et la résolution du mouvement populaire : yetnahaw gaa3 , sont comme deux droites parallèles dont les sens sont inversées.
    Effectivement , aller dans le sens de l’élection présidentielle , en l’Etat actuel , c’est donner un coup d’épée dans l’eau. Le système est toujours en place , même avec la demission éventuelle de Bedoui . L’Etat est bien , très bien privatisé par une caste qui se goinfre de la rente . Le centralisme Etatique reste une supercherie de plus dans cette Algérie de BenBella, Boumedienne, Chadli , Zeroual et surtout Bouteflika. Tous ont bien « tricotee » les rouages de cet Etat en placant et garantissant des postes aux membres de la tribu. Il se trouve que certains , hors de la tribu , aient pu accéder pour avoir compris l’option du partage de la rente.
    Toute cette structure, doit être révisée par des Hommes et des Femmes ayant un sens d’equite’ , de patriotisme et d’honneur.
    Revisiter l’Etat Algérien , c’est refonder les fondements de l’Etat Jacobin.
    On ne peut pas gérer de la même manière la Wilaya de Tipaza et la Wilaya d’Illizi a partir d’Alger.
    Ce qui signifie une Autre Algerie qui soit fédérale.
    Le nouveau president sera elu avec une nouvelle constitution en accord avec un vrai gouvernement qui aura lui aussi a assumer son Programme . Le principe du programme du President est fini et s’est arrêté le 2 Avril 2019.

    Abou Stroff
    25 juin 2019 - 15 h 26 min

    je pense que tant que nous n’aurons pas compris le mode de fonctionnement de la formation sociale algérienne grâce à notre appréhension de son essence (la rente en tant que rapport social dominant et structurant), nous continuerons à discourir sur le pourquoi du comment du pourquoi pour aboutir à la conclusion imparable: « allah ghaleb, il y a trop d’inconnues,c’est ainsi et nous n’y pouvons rien ».
    en d’autres termes, la superstructure juridico-idéologique à laquelle quasiment tous les « analystes » font référence, peut être « conjuguée » à toutes les sauces, sa trituration et/ou son assaisonnement ne feront pas avancer le Schmilblick d’un iota.
    en effet, la crise que nous traversons n’est pas juridique et l’élection du président, des ministres, des walis et des agents de sécurité des mairies ne nous permettra guère de nous approcher de la solution.
    d’ailleurs, si nous acceptons l’hypothèse que: « On peut distinguer l’homme des animaux par la conscience, par la religion et par tout ce que l’on voudra. Eux-mêmes commencent à se distinguer des animaux dès qu’ils commencent à produire eux-mêmes leurs moyens d’existence » (K. Marx), on peut (en caricaturant un petit chwiya) avancer que les algériens qui ne produisent quasiment rien mais qui consomment beaucoup ne sont pas aussi humains que leur morphologie le laisse croire.
    d’ailleurs, c’est parce que les algériens ont été réduits et se réduisent à des tubes digestifs ambulants qu’ils constituent un terrain propice au « prêt à porter » (le prêt à porter pouvant être l’idéologie « socialiste » des années boumediène, l’idéologie « capitaliste » des années chadli ou l’idéologie néolibérale parfumée de relents wahabo-salafiste du moment présent). les algériens sont donc, au regard des conditions objectives (un système basé sur la rente, valeur générée au niveau mondial et appropriée par l’état algérien) dans lesquelles ils baignent, de parfaits schizophrènes puisqu’ils n’ont pas d’essence propre, le travail étant l’essence de l’être de l’homme.
    en outre, les hommes qui travaillent maitrisent le temps et découvrent la tridimensionnalité (le passé, le présent et l’avenir) de ce dernier. par conséquent, l’homme qui travaille, contrairement aux animaux qui ne travaillent pas, sait qu’il va mourir.
    cette dernière proposition expliquerait alors pourquoi nos augustes dirigeants (depuis 1962) se croient éternels et n’envisagent pas du tout le moment où il décéderont.
    moralité de l’histoire: les algériens(ceux qui aspirent à réintégrer le règne de l’humanité) retrouveront l’Histoire qui se fait sans eux dès qu’ils auront détruit le système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation (qui les avilit et les réduit à des moins que rien), en neutralisant les couches rentières qui dominent la formation sociale algérienne et qui l’empêche de dépasser l’archaïsme abject dans lequel elle s’inscrit.
    cet acte historique s’appelle la révolution et la révolution ne signifie point le remplacement de moussa el hadj par el hadj moussa mais la destruction du point d’ancrage aussi bien de el hadj moussa que de moussa el hadj.

    Digage!
    25 juin 2019 - 12 h 19 min

    Le système algérien puise ses racines dans l’organisation patriarcale de la société, auquel on a scotché un semblant de modernité copiée du système colonial, le tout soudé par une idéologie nationale-arabo-islamiste hétérogène.

    Le résultat est logique : l’armée, les décideurs, bref les gens d’en haut, sont convaincus que leur raison d’exister est de protéger le peuple et de le guider comme un bon troupeau. Ils se croient investis d’une mission qui échappe à tout contrôle et surtout au contrôle du peuple.

    Nous assistons aux derniers soubresauts d’un pouvoir vieillissant et grabataire : l’armée tient encore le pays à travers Gaid Salah qui manipule les institutions, la gendarmerie a remplacé la police dans les investigations et la repression, bref nous sommes bel et bien sous un régime militaire qui utilise des civils comme une vitrine.
    Mais ça ne tiendra pas longtemps, le face à face s’approche à grands pas.

    Il est temps de formater la matrice même de ce système, et qu’il comprenne enfin qu’il est fini, périmé.
    Une nouvelle génération va prendre le pouvoir au nom du peuple et sous le contrôle du peuple.

      Ahmed
      27 juin 2019 - 0 h 34 min

      suffit bande d…s votre racissme à tout ce qui est arabe
      Vous voulez la confrontation ou quoi
      on n’a plus que marre de votre secte

    Karamazov
    25 juin 2019 - 10 h 32 min

    « Il serait fortement illusoire de croire ou, plus grave, de faire croire que dès lors qu’on aura organisé urgemment une élection présidentielle par reconduction des mêmes contradictions, on sortirait de la crise. »

    Ce n’est pas pour vous faire offense ou par ce que je cultive un goût pour la contradiction mais je crois que vous inverser la dialectique en affirmant cela.

    Amounavi c’est du contraire qu’il s’agit : moua j’aurais écrit si ma modestie ne m’avait pas retenu :

    Il serait fortement illusoire de croire ou, plus grave, de faire croire qu’on puisse éviter de reconduire les vielles structures qui interagissent dans notre société en les ignorant seulement ou parce qu’on ne veut pas les voir dans nos velléités. Alors qu’on le constate bien qu’elles ont la peau dure et persistent à embarquer dans le mouvement qui lui n’a rien trouvé pour les éclipser et encore moins pour les remplacer.

    Ces structures sont là depuis des lustres et n’entendent pas céder la place . Et pas que. Non seulement elles ne cèdent pas la place mais elles se rappellent à nos souvenirs à la moindre occasion.

    C’est en cela que le Hirak n’a rien d’une révolution, car si c’en était il aurait commencé par balayer toutes ces vielles structures sur son passage et de nouvelles les auraient automatiquement remplacées.

    D’ailleurs aucun signe annonciateur ; bouleversement économique ou culturel n’est à l’origine du Hirak . Au contraire ce sont les vieux modes qui sont confortés : Badissiya, novembria et j’en passe.

    Il a suffit de l’histoire du drapou pour que tous le archaïsmes reviennent au galop.

    Si,donc, contradiction il y a , c’est dans les fantasmes du hirak qui scande des slogans qui ne correspondent pas à sont état culturel et social. qu’elle réside,

    Nous sommes une société rentière et les demandes du Hirak ou de ceux qui fantasment avec lui sont irrationnelles comme il a dit mon Général. Non seulement elles sont irrationnelles mais elles sont incompatibles : On est kamim des Zzzarabo-muZzulans !

    C’est ce qu’il eût fallu spliker à la populace. Le changement c ‘est non ! La transition non plus !
    Mayetnaha hetta wahed ! Li iheb inahi inahi rouhou!

    Barkawna melbida3a we tedjdid , estardji3ou illa tariq el moustaqim elladi satarouh elladhina min qeblikoum , allah yahdikoum.

      Zyriab
      25 juin 2019 - 11 h 03 min

      Tu disais ,Mon Cher Dimitri, « Que deviendrait le grade de Capitaine si Dieu n’existait pas » Nous attendions la suite Comme ton papa tu nous laisse sur notre faim ou fin

        Karamazov
        25 juin 2019 - 11 h 20 min

        Heueu… ousk jidi ça ? Vous me confondez ,camarade, avec Aliocha. Moua j’aurais dit le contraire: Que deviendrait Dieu si le grade de capitaine n’existait pas ?

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