France Football : Belmadi, le «nouveau prophète» et le «plus vénéré» d’Algérie
Le magazine France Football a mis en valeur les qualités du sélectionneur national, Djamel Belmadi, le «nouveau prophète» et peut-être le «plus vénéré» d’Algérie.
«Depuis vendredi soir, il est peut-être l’homme le plus vénéré d’Algérie. Une sorte de héros national, loué pour son extraordinaire capacité à unir un groupe, pour la justesse de ses choix et son intelligence tactique», a écrit l’hebdomadaire français dans son édition de mardi, soulignant que le succès de l’Algérie à la CAN (Coupe d’Afrique des nations) porte la signature de ce sélectionneur qui a réussi à fédérer à «une vitesse grand V».
Dans son portrait sur cet ancien international algérien, France Football rappelle que lors de son intronisation, «la sélection (algérienne) ressemblait à un champ de ruines». Après le mandat de Christian Gourcuff (2014-2016), les Fennecs ont connu pas moins de cinq entraîneurs en vingt-quatre mois : Nabil Neghiz, Milovan Rajevac, Georges Leekens, Lucas Alcaraz et Rabah Madjer, a-t-il ajouté, indiquant que l’ancien milieu offensif du PSG, de l’OM et de Manchester City s’est bâti la réputation d’un technicien «exigeant» et «victorieux».
«Mais le plus important demeure que Belmadi n’a pas plongé dans l’inconnu en se retrouvant à la tête des Fennecs. Lorsqu’il a accepté de les prendre en main, le bonhomme ne l’a pas fait à la légère. Il s’est scrupuleusement informé sur la situation de l’équipe nationale, lui qui la connaît de l’intérieur pour avoir déjà participé à une CAN en tant que capitaine (2004)», a-t-il écrit, relevant que les cadres de l’équipe lui ont été «favorables». «Belmadi emporte l’adhésion quasi immédiate des joueurs. Des joueurs qui, à la CAN-2019, ont forcé l’admiration par leurs efforts incessants à la récupération, à batailler sur chaque ballon, à maîtriser le contrôle du jeu», a noté France Football.
Pour le magazine, c’est un «bosseur fou», capable de visionner des heures et des heures de vidéos sur ses futurs adversaires, ajoutant qu’il a su créer une «incroyable» cohésion au sein du groupe. «Il imposa d’abord quelques règles : une attention particulière sur l’hygiène de vie pendant les rassemblements de la sélection, une réduction au minimum de l’activité sur les réseaux sociaux, un respect des horaires et des moments collectifs», a-t-il indiqué, précisant qu’il n’a pas hésité à punir son propre capitaine (Mahrez) pour un très léger retard lors d’un rendez-vous pour une mise au vert.
R. S.
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