Appel de détresse des employés de SLC et de Divona
Nous, employés des entreprises SLC et Divona, souhaitons, par la présente, lancer un appel de détresse et attirer l’attention des pouvoirs publics et des plus hautes instances de l’Etat sur la situation précaire que traversent plus de 300 familles et sur le sentiment d’injustice qui nous emplit.
En effet, depuis plus d’un mois, nous subissons des pressions énormes dont les causes ne sont, en aucun cas, du fait du personnel, de l’activité de nos entreprises respectives ni du respect ou non de nos engagements et obligations envers les législations du pays.
Nous avons, grâce à des moyens et compétences 100% algériennes et à force de sacrifices et de travail acharné, pu, en 17 ans d’existence, bâtir deux entreprises fleuron de la technologie et leaders dans le domaine d’accès Internet et solutions télécoms aux professionnels.
Aussi, à travers ces années d’exercice, nos deux entreprises ont pu, grâce à un service et une relation clients irréprochables, constituer une base clients des plus solides composée des plus importantes entreprises du pays, publiques et privées, tous secteurs d’activités confondus.
L’appel de détresse que nous lançons aujourd’hui est motivé par la situation très inquiétante que nous traversons et par la précarité que nous vivons. Nous n’avons pu percevoir nos salaires et, à la veille de l’Aïd et de la rentrée scolaire, les 300 pères et mères de familles, victimes de cette situation, sont aux portes du chômage sans aucune perspective.
L’ARPCE a décidé, d’une manière que nous estimons être arbitraire, de retirer nos licences/autorisations d’exploitation sous prétexte d’un défaut de payement, alors que, ce point est soumis, depuis 2012 déjà, à l’arbitrage de différentes instances (Conseil d’Etat, tribunal administratif) en raison d’une divergence de compréhension du mode de calcul des redevances réclamées et d’une facturation de TVA. Malgré cette divergence et le fait que ce point soit soumis à arbitrage, et s’appuyant sur les décisions du ministère des Finances, la direction générale s’est engagée formellement auprès de l’ARPCE à payer les reliquats litigieux de SLC (Divona ayant déjà payé les montants non controversés 12/3/2019) afin de sauvegarder les entreprises et leurs salariés mais, pour des raisons qui nous échappent, que nous ne comprenons pas et que nous dénonçons ici, l’ARPCE a refusé le payement et préféré mettre en péril l’avenir de près de 300 familles et l’activité économique de quelque mille clients.
Bien que nous soyons dans le flou le plus total, nous, employés de ces deux entreprises, avons décidé de maintenir notre activité et nous continuons à apporter le support à nos clients car, d’une part, nous mesurons la responsabilité qui est la nôtre envers eux et, d’autre part, car nous sommes confiants en le bon jugement des autorités et de la justice de notre pays, qui ne saurait prononcer l’extinction d’entreprises aussi performantes, rentables et utiles et sacrifier, au passage, 300 familles algériennes qui se retrouveraient au chômage, qui puis est, dans les conditions actuelles de grogne civile que connaît le pays.
Espérant que cet appel puisse trouver échos auprès des autorités et décideurs et que notre sort connaisse un dénouement rapide, nous réitérons notre appel de détresse et demandons à prendre en compte notre situation indépendamment de toutes considérations autres.
Pour les employés,
Les Comités de participation de Smart Link Communication (SLC) et de Divona
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