L’affaire Khalifa bis se prépare
La planification de la crise économique a toujours été l’objectif du pouvoir caché derrière le rideau et ce, depuis les années 80, dans le but de se débarrasser du socialisme des années 60/70 pour le remplacer par un capitalisme à la carte – économie informelle où la zakat remplacerai l’impôt et pourquoi pas réintroduire les esclaves comme dans certains pays du Golfe.
L’oligarchie n’existe pas. C’est une vitrine mise en place par le pouvoir qui sert à piller les banques publiques. C’est l’affaire Khalifa bis qui se prépare. On désigne des liquidateurs qui s’arrangeront pour brûler les pièces à conviction et on ne retrouvera pas les traces des milliards de dollars de crédits octroyés sur coup de fil. L’objectif d’un groupe privé, c’est de dévaliser le Trésor public sans laisser de traces. Cette fois, ils iront peut être jusqu’à «restructurer les banques publiques» pour effacer toutes les archives.
Comme à chaque fois, il y aura un simulacre de procès et les complices retrouveront leurs passeports et leurs comptes à l’étranger. C’est le prix du silence qui permet à la mafia de prospérer.
Pourquoi est-ce que le pouvoir militaire a opté pour la planification du chaos? La réponse est évidente. L’Etat rentier est condamné à disparaître avec l’épuisement des réserves d’hydrocarbures. Les étrangers lorgnent sur les réserves de gaz de schiste (gigantesques) qui n’offrent aucune rente. Il faut donc créer un environnement de chaos pour faire passer des lois inacceptables qui vont permettre de remplacer l’Etat rentier par un Etat soumis à l’oncle Sam et aux pays du Golfe.
Tout est prêt : le formatage de la société avec l’école, la privatisation du secteur de l’énergie avec la caporalisation de ses cadres. L’argent de la corruption leur a permis de se payer des pseudo-experts qui jouent comme des bouffons à distraire le peuple avec des faux problèmes.
Comment fera-t-on pour survivre lorsqu’on n’aura plus un sou – dans 3 ans selon certains – et que l’oncle Sam demandera au FMI de nous serrer la vis ?
L. A.
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