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Visas pour la Turquie : les Algériens dénoncent une mesure discriminatoire

Par Saïd N. – L’ambassade de Turquie en Algérie est revenue, dans un communiqué rendu public ce lundi, sur les raisons de l’annulation du visa électronique pour les Algériens âgés de 18 à 35 ans, en raison d’une décision du ministère des Affaires étrangères, qui a fixé de nouvelles conditions pour l’octroi du visa de type US B1.

Parmi les conditions fixées par le ministère turc des Affaires étrangères figure, selon la source, la nécessité de fournir un document prouvant la réservation d’un billet d’avion «aller-retour», accompagné d’un certificat de résidence, en plus de la possession des demandeurs de visa d’un passeport d’une validité d’au moins six mois, outre le document «assurance voyage», suivant les lois en vigueur en Turquie.

L’ambassade turque pose également une autre condition plus contraignante pour les Algériens : il est exigé aux demandeurs de visa de justifier leur possession au moins 50 dollars par jour à passer sur le territoire turc.

Quant aux demandeurs de visa électronique de type C1, le même dispositif est maintenu, mais seulement aux personnes âgés entre 18 et 35 ans, jusqu’au 31 octobre prochain. Au-delà de cette date, le visa électronique sera remplacé par le visa «traditionnel».

Ce durcissement inattendu et inexpliqué des conditions de livraison de visa pour la Turquie est très mal perçu par les très nombreux Algériens qui s’y rendent pour affaires, tourisme ou soins. Si, comme l’ont suggéré certains médias turcs, ces nouvelles mesures sont essentiellement destinées, à la fois à réduire le flux des candidats algériens à l’émigration clandestine transitant par la Turquie pour gagner l’Europe occidentale, et à lutter contre l’afflux des djihadistes qui passent généralement par la Turquie pour rejoindre la Syrie ou l’Irak, pour les Algériens, il s’agit de mesures discriminatoires et tout simplement zélées, sachant que le régime turc, sous Erdogan, est réputé pour être, avec le Qatar, le plus grand protecteur des filières djihadistes dans le Moyen-Orient. Son implication destructrice dans la guerre syrienne se passe de tout commentaire.

S. N.

1 Commentaires

  1. Ce qui m’a le plus marqué, c’est que la question dépasse largement le simple domaine administratif. Ce genre de mesure touche à la dignité, au sentiment d’équité, et met en lumière à quel point la mobilité internationale peut être influencée par des critères qui semblent arbitraires. Lorsqu’une communauté entière a l’impression qu’on lui impose des restrictions non justifiées, les effets se font sentir bien au-delà des formulaires : cela affecte les projets d’études, les échanges professionnels, le tourisme et même les liens personnels.

    Dans ce contexte, faire appel à un service comme GovAssist ([lien supprimé] peut réellement aider. Ils peuvent vous accompagner dans la compréhension précise des nouvelles règles, vous aider à rassembler les documents nécessaires selon les exigences officielles, vérifier si des recours, exceptions ou alternatives existent, et vous tenir informé des éventuelles évolutions de la politique turque. Lorsqu’une procédure semble injuste, disposer d’un soutien professionnel permet d’aborder la situation avec plus de clarté, de sécurité et de maîtrise.

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