Troisième interdiction des activités de l’Alternative démocratique

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Les Forces de l'alternative démocratique. PPAgency

Par Mounir Serraï – Le pouvoir interdit pour la troisième fois consécutive une réunion des Forces de l’alternative démocratique qui militent pour une transition démocratique et une Assemblée constituante. Dans une déclaration rendue publique aujourd’hui, les Forces de l’Alternative démocratique dénoncent cette nouvelle interdiction qu’elles qualifient d’acte répressif qui «confirme la nature autoritaire du pouvoir et son obstination à passer en force».

«Par cet acte, il confirme encore une fois son refus de toute voix discordante, toute initiative politique et son rejet des aspirations légitimes de la population alors que tous les moyens sont mis à la disposition des parties discréditées qui s’inscrivent et s’activent dans la promotion de sa feuille de route», souligne ce regroupement de partis qui réclament une période de transition.

Ces forces politiques dénoncent «avec la plus grande vigueur les velléités d’empêchement de la tenue de la convention nationale, en violation du droit fondamental de se réunir librement et des conventions internationales ratifiées par l’Etat algérien».

Elles assurent que malgré toutes les entraves du pouvoir pour museler les partisans du changement radical, «la convention nationale se tiendra le lundi 9 septembre à 9 h au siège du parti Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) à Alger».

Lors de cette réunion, les Forces de l’Alternative démocratique devraient, en effet, adopter un pacte sur le processus de transition et sur les grands axes fondamentaux de l’Algérie de demain.

M. S.

Comment (5)

    ZORO
    9 septembre 2019 - 15 h 44 min

    LE RETOUR DE ZORO
    Plus jamais comme avant , ils n arriveront guère a vendre leur drapeau forchita aux algeriens .
    ALGERIE UNE ET INDIVISIBLE UN SEUL ET UNIQUE DRAPEAU DANS SON CIEL.
    SIGNEZORO. …Z…..

    Lghoul,
    8 septembre 2019 - 22 h 15 min

    La dictature en chaire et en os en pleine action. La preuve ? Leur « panel » vient de recruter une femme sans connaitre ses qualifications juste en disant une seule phrase: J’aime la dictature. Alors que ce soit ce panel de fontoches menteurs ou ce pharaon senile qui confond un pays a une caserne, le peuple aura son dernier mot car il a horreur des mensonges et des diversions. Il ne peut plus avaler des crocodiles vivants.

    Soldat Schweik
    8 septembre 2019 - 20 h 33 min

    La JUNTE militaire des GININARS dans toute sa splendeur et sa panique tente un veritable passage en force
    L’histoire est en marche habitou oula krahtou, et vous finirez tous dans sa poubelle apres une virée par les tribunaux de la tres prochaine nouvelle republique si ce n’est pas le TPI.
    SAMIDOUNE MOUSSAMIMOUNE WAKIFOUNE
    TETNEHAW GA3 TET’HASBOU GA3
    When to free… Tahya El DZayer… Gloire et paix éternelles a tout nos Martyrs de tout les temps.

    Anonyme
    8 septembre 2019 - 15 h 47 min

    En premier lieu il faut eviter a tout prix de continuer de militer pour une constituante..c est une perte de temps et d argent considerable…les Tunisiens l ont fait en 2011 et s en mordent les doigts..ils ont perdu 5 ans et plusieurs milliards de dinars on a vu meme des scenes de pugilats dans l ensceinte du parlement et en fin de compte ils ont rediges une constitution qui a amenee un homme de 90 ans au pouvoir et menee le pays a la faillite et rendue ingouvernable que les Tunisiens pensent aujourd hui d une urgence de reformer integralement cette constitution issue de la constituante,notre pays est dans une autre situation..il a deja fait 2 revolutions,compter ses morts avec 1.5 millions de chouhadas et plus de 200.000 chouhadas dans les annees 90…ce dont on a besoin aujurd hui c est de deboulonner tous ces vieux generaux et les envoyer a la retraite une fois le changement radical du systeme politique atteint et pour y arriver il nous faut en premier lieu un gouvernement restreint de transition formes de technocrates pour expedier les affaires du pays…et charger une haute commission independante des elections a organiser les elections presidentielles et legislatives et reformer le conseil constitutionnel…une fois le president elu et la nouvelle assemblee populaire installee c est l entree en service du nouveau gouvernement …un premier ministre nomme de la majorite choisie par le peuple un gouvernement choisi par le premier ministre ..et ce sont les grands chantiers qui seront ouvert..il n y aura pas de reglements de compte mais plutot c est a la justice independante de suivre son cours avec toute independance…ouvrir les dossiers …juger….quitte a pardonner par la suite….mais le plus important une fois atteint c est au tour de la reforme de la constitution et du systeme politique……ce sont les lignes qu il nous faut suivre pour sortir le pays du gouffre et mettre la machine en marche et le peuple au travail une fois la confiance retrouvee….

      Anonyme
      8 septembre 2019 - 22 h 08 min

      Le Père Noël… c’est dans trois mois…et tu crois que le clan qui est au pouvoir va laisser faire. Regarde donc autour de toi! Toutes associations, tous groupes de réflexion pour mener ce pays vers une sortie positive sont blackboulées et interdites de se réunir. La censure des médias internet est une réalité pour Ap où justement des citoyens pouvaient s’informer et donner leur opinion.
      La tactique des tenants du pouvoir actuel est d’empêcher que le mouvement s’organise et élabore une stratégie pour définir le mode de gouvernance en référence aux volontés de notre peuple.
      N’oublie jamais que notre Etat a été créé par l’Armée de libération nationale (ANL). Et depuis l’indépendance de 1962, l’influence de l’armée ne s’est jamais démentie.
      Le système a tellement de ramifications qu’il faudrait une catastrophe économique pour qu’il s’écroule de lui-même. Ce que je ne souhaite pas. Aussi, on peut penser qu’au niveau de l’A N P la génération des nouveaux gradés ne laisseront pas le pays aller vers ce drame et prendront leur responsabilité, c’est-à-dire rendre le pouvoir aux civils afin qu’ils instituent une république moderne basée sur la séparation effective des pouvoirs législatif, judiciaire et exécutif. C’est ce que demande le peuple depuis 8 mois.
      Maintenant, il ne faut pas que nous soyons naïfs, nos vieux généraux qui ont accompagné depuis des décennies la corruption de personnes ayant eu des responsabilité dans l’état, n’ont en aucune manière réagit et mis en cause la gouvernance boutéflikienne. Pour quelles raisons?
      Je te laisse deviner.

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