Les Forces de l’alternative démocratique : «Le pouvoir veut imposer une façade légale»
Les Forces du pacte de l’alternative démocratique estiment que les citoyens «ont appris» des expériences d’Octobre 1988 et de la décennie noire que «seule la contestation pacifique et unitaire peut venir à bout d’un système politique usurpateur, prédateur et oppresseur» et que «leur responsabilité est grande devant l’histoire».
«Le 22 Février 2019 ne revendique pas un simple ajustement socio-économique ou culturel. C’est un soulèvement révolutionnaire qui met au centre la question de la souveraineté du peuple. Il y va de la nécessité de parachever l’indépendance nationale», affirme cette alliance démocratique dans une déclaration rendue publique ce mercredi, en soulignant que «face à cette détermination renouvelée depuis 32 semaines de marches pacifiques, le pouvoir de fait incarné par l’état-major de l’armée se comporte en centre de la contre-révolution» et «veut imposer une façade légale qui œuvre à restaurer et à perpétuer le système politique qui a ruiné l’Algérie».
«La préoccupation des Algériennes et des Algériens n’est pas de chercher des solutions à la crise du système», relève-t-on. Il s’agit de réunir les conditions permettant l’exercice de la souveraineté populaire et de mettre en place un nouveau cadre politique et juridique avant d’envisager toute élection».
Les Forces du pacte de l’alternative démocratique, tout en saluant la mobilisation citoyenne, dénoncent la répression qui s’abat sur le mouvement populaire «visant à installer un climat de terreur afin d’exécuter leur farce électorale dont le résultat est connu par avance» et appelle les citoyens à «rester vigilants» et à «poursuivre les luttes pacifiques pour arracher un processus constituant à travers une transition démocratique».
M. K.
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