Le mystère de l’intifadha algérienne

manif mouvement populaire
Lors du 33e vendredi de manifestations à Akger-Centre. PPAgency

Par Kaddour Naïmi – Partout dans le monde, et depuis toujours, un mouvement populaire vise à se doter le plus tôt possible d’une organisation autonome, pourvue de mandataires représentatifs. Car tout mouvement populaire dans le monde, en l’absence d’une telle auto-organisation et de tels mandataires représentatifs, est voué à l’échec, soit en étant récupéré par une partie de l’oligarchie combattue qui, alors, conquiert l’hégémonie, soit en disparaissant tout simplement parce que l’oligarchie dominante dispose, elle, de sa propre organisation et de ses propres mandataires représentatifs.

Alors, pourquoi et en quoi le mouvement populaire algérien actuel ferait exception ?

En effet, au huitième mois du soulèvement, pas d’auto-organisation autre que celle des manifestations hebdomadaires et pas de mandataires représentatifs ? L’auteur de ces lignes pose cette question depuis le début de l’intifadha, revenant à plusieurs reprises sur ce problème(1). Une minorité d’autres Algériens évoquent également la nécessité d’une auto-organisation complémentaire du mouvement social, sous forme de comités populaires autonomes, produisant des mandataires représentatifs. Mais encore rien ! Aussi, les circonstances exigent de revenir sur ce problème.

Rappelons et éclaircissons davantage. D’une part, le mouvement populaire démontre une remarquable organisation et un admirable comportement tactique lors de ses manifestations hebdomadaires, tant générales qu’estudiantines. Cela prouve la présence d’un encadrement très compétent, quelle que soit sa nature : propre au mouvement populaire ou composé de manipulateurs, internes ou étrangers ou encore un mélange des deux types d’agents. De là, la question fondamentale : quelle est l’identité des membres de cet encadrement ? Qui représentent-ils réellement ?

Manipulations ?

Certains pensent aux manipulateurs des agences étrangères états-uniennes, spécialistes des «révolutions colorées». Certes, des aspects du mouvement populaire permettent cette hypothèse : pacifisme et sourire, nettoyage des rues, etc. Cependant, il est incontestable que le peuple des manifestants exprime, au-delà de toute hypothétique manipulation, des exigences légitimes. Toutefois, elles se cantonnent essentiellement à des négations («yetnahaw gaâ !», «qu’ils dégagent tous !»), pour proposer de temps à autre des «personnalités» non compromises avec le système social rejeté. Or, jamais, nulle part, des «personnalités», aussi honnêtes et compétentes soient-elles, n’ont permis la réalisation des objectifs les plus essentiels d’un mouvement populaire. Pas même Lénine, ni Mao Tsé Toung, ni Ho Chi Minh, ni Fidel Castro. Pas même Gandhi, ni Nelson Mandela ! Les preuves sont là : une oligarchie ancienne fut remplacée par une oligarchie inédite, d’une certaine manière plus cruelle envers le peuple que la précédente, avec le prétexte de savoir mieux que le peuple en quoi consiste son «bonheur».

D’autres pensent à des manipulations intérieures du mouvement populaire, venant du «clan» oligarchique algérien vaincu par celui actuellement vainqueur. Hypothèse également à considérer, tout en sachant que l’intifadha (soulèvement) populaire a ses raisons propres et légitimes d’exister.

Occultation

Bien entendu, seul un ignorant ou un naïf peut s’étonner de constater que les «personnalités» politiques algériennes de l’opposition n’évoquent jamais la nécessité de l’auto-organisation de comités populaires autogérés, produisant leurs mandataires représentatifs, afin de concrétiser les objectifs légitimes du mouvement populaire. Un exemple. Saïd Sadi, vieux routier de l’opposition, souligne, dans une très récente déclaration : «Il reste à répondre à la déjà vieille question de savoir par quelle stratégie la révolution peut faire concrétiser au mieux et au plus vite son objectif de refondation nationale». Et Saïd Sadi envisage : «Des actions diversifiées et pacifiques sont à même d’augmenter la pression sur le pouvoir afin d’écourter ces périodes grises propices aux provocations.» (2). N’est-ce pas vague, trop vague, donc sans consistance pratique ? Sacrés donneurs de leçons et «sauveurs du peuple» ! Il leur est impossible de s’intéresser et de comprendre que le salut réel du peuple ne peut être que dans sa propre auto-organisation autonome, autogérée, disposant de ses propres mandataires représentatifs ; que donc les Saïd Sadi peuvent tout au plus être invités à donner des avis, mais jamais se voir confier la gestion de la société, afin d’éviter de voir s’établir une nouvelle oligarchie dite «libérale», «moderniste», «laïque» (et qu’on ajoute les étiquettes les plus luisantes), mais néanmoins oligarchie.

L’histoire ne cesse de le démontrer : les peuples doivent se méfier plus de leurs auto-proclamés «amis» que de leurs déclarés ennemis. Evidemment, les «sauveurs de peuple» traitent ces observations avec condescendance quand pas mépris, en les stigmatisant comme «anarchie», «illusions dangereuses», «propos irresponsables», etc.

L’aspect décisif

Quels que soient les agents qui animent le mouvement populaire, ils semblent s’en tenir aux manifestations hebdomadaires, sans consolider ce mouvement par ce qui lui est indispensable : une auto-organisation horizontale capillaire dans tous les quartiers des villes et villages, sous forme de comités populaires autogérés, choisissant leurs propres représentants sous mandat impératif.

Pourquoi ce manque ? Il est vrai que des manipulateurs du mouvement populaire, étrangers ou internes, n’ont absolument aucun intérêt à voir le mouvement populaire se doter d’une auto-organisation de base, qui l’anime dans la quotidienneté, qui le structure en tant que contre-pouvoir institutionnel réel, fort, capable d’affronter le pouvoir étatique de manière victorieuse. De là, le terrible et légitime soupçon que le mouvement populaire est, malgré lui, manipulé. Par exemple : le mouvement populaire rejette la tenue d’élections organisées par les autorités étatiques. Soit ! Cependant, ces dernières font tout pour réaliser des élections, à la manière des anciennes, en changeant seulement les apparences. Preuve en est la déclaration la plus récente de Mouloud Hamrouche, refusant d’y participer (3).

Alors, pour le mouvement populaire, pourquoi se contenter de refuser les élections proposées par l’adversaire sans, toutefois, organiser, à sa manière et selon ses possibilités, sa propre et autonome campagne d’élection populaire ? Parce que le mouvement n’en a pas les capacités ? Alors, il est dangereusement faible et court le risque d’être vaincu. Parce que les animateurs – les authentiques, les honnêtes et non les manipulateurs – n’en sont pas convaincus ? Pour quels motifs ? Comment et pourquoi donc des animateurs d’un mouvement populaire, ayant fourni toutes les preuves de sa maturité tactique durant huit mois de manifestations populaires, ne produisent-ils pas leur auto-organisation horizontale, la plus large et la plus insérée dans la population ? N’est-ce pas montrer une remarquable capacité tactique mais une absence de capacité stratégique ?

En effet, les manifestations hebdomadaires constituent des batailles, mais pas la guerre. Celle-ci consiste, pour le mouvement populaire, à se concrétiser de manière institutionnelle, pour sortir vainqueur, autrement dit à remplacer un système social prédateur oligarchique par un système social au bénéfice du peuple et de sa nation. Dès lors, pourquoi n’existe-t-il pas des comités citoyens autogérés dans les quartiers populaires des villes, dans les villages et partout où vivent des collectivités locales ? Sans ces structures organisationnelles, comment un mouvement populaire, quelle que soit la puissance et les performances de ses démonstrations dans les rues et sur les places publiques, peut-il être autre chose qu’une masse de manœuvre utilisée par la composante hégémonique de l’oligarchie dominante, au service de ses intérêts exclusifs ? En effet, qu’a donc obtenu le mouvement populaire jusqu’à présent sinon la victoire d’une partie de l’oligarchie dominante sur une autre partie, la victorieuse pratiquant la même politique autoritaire que la vaincue, en ce qui concerne les droits citoyens légitimes ?

Encore une fois, la déclaration de Mouloud Hamrouche le prouve, au point de reconnaître : «Je vous le dis sincèrement : même si j’étais élu Président dans le cadre du processus actuel, je ne pourrais rien faire.» Il va jusqu’à avouer : «Il y a des choses que je ne peux pas dire». Est-ce là des signes d’un changement positif dans le système de gouvernance actuel, par rapport à celui de Bouteflika ?

N’est-il pas pertinent de conclure en paraphrasant une fameuse expression «intifadha populaire algérienne, où est ta victoire ?», autrement dit, la concrétisation de ton propre objectif, à savoir l’établissement d’un système social authentiquement par et pour le peuple ? Autre manière concrète et pratique de poser la question : intifadha populaire, quelle est ta stratégie ?

K. N.

[email protected]

(1) Voir http://kadour-naimi.over-blog.com/

(2) Voir https://www.lematindalgerie.com/said-sadi-lappel-de-novembre

(3) Voir https://www.algeriepatriotique.com/2019/10/05/mouloud-hamrouche-a-ses-partisans-il-y-a-des-choses-que-je-ne-peux-pas-dire/

 

Comment (10)

    Abou Stroff
    9 octobre 2019 - 10 h 11 min

    « Le mystère de l’intifadha algérienne » titre K. N..
    je pense, au risque de déplaire à ceux qui croient aux chimères, qu’il n’y a aucun mystère à découvrir à condition de nous débarrasser d’oeillères idéologiques qui brouillent notre vision des choses et des phénomènes.
    en effet, je pense que la soi disant intifadha algérienne n’est que l’expression d’un ras le bol généralisé quant à la distribution inégale de la rente et que la plèbe, dans sa large majorité, n’a qu’un objectif et un seul: remplacer les actuels distributeurs de rente par d’autres distributeurs qui serait moins « gourmands » et qui seraient plus compatissants envers la dite plèbe.
    en d’autres termes, croire, un seul instant que les tubes digestifs ambulants que sont devenus la plupart des algériens soient armés pour remettre en cause un système qui les gave (plus ou moins correctement) sans qu’il aient à travailler, relève d’une schizophrénie qui ne dit pas son nom. en effet, un tube digestif ambulant n’a, à priori, que deux fonctions, avaler pour ensuite déféquer.
    en outre, il me semble que les « sorties » du mardi et du vendredi ressemblent étrangement à des séances de défoulement (une gigantesque catharsis?) où l’algérien lambda, en général et l’algérienne lambda, en particulier, brimés dans leur vécu quotidien se libèrent, crient à tue tête leur mal-être et se sentent vivre intensément ……. pour un court moment.
    moralité de l’histoire: tant que la rente coule à flot, la marabunta qui nous gouverne continuera à nous gouverner et le hirak continuera à hiraker en attendant qu’un tsunami (une baisse prolongée des prix des hydrocarbures, par exemple) balaye et la marabunta qui nous gouverne et les tubes digestifs qui lui servent de clients.

    lhadi
    8 octobre 2019 - 15 h 01 min

    Quand souffle l’esprit de division, avivé pari des « Erostrates des temps modernes » : ces myopes, tête penchée sur le fantasme historique, qui travaillent sans cesse à balafrer l’unité nationale par le perfide fatras de leurs rapsodies mercenaires qui mephistolisent l’air pur que nous respirons actuellement ; quand certains groupuscules, certaines publications, certains enseignements, certains partis politiques se révèlent porteur, plus ou moins ouverte, d’une idéologie séparatiste, alors l’esprit de vigilance qui anime le citoyen algérien doit se manifester avec plus de force que jamais. Les ignorer serait une coupable imprudence, d’autant que cette même histoire ne cesse de se répéter et semble inlassablement tirer parti de l’inconscience ou de l’amnésie du citoyen algérien. N’acceptons pas d’être les témoins passifs ou les complices de l’inacceptable.

    Il est capital de ne rien céder à ces vils conspirateurs qui veulent souiller la nation algérienne de l’opprobre et l’exécration du charlatanisme, prestige suprême créé par l’halitose et la pétulance de la politique de caniveaux.

    Le vrai moyen d’honorer l’Algérie est de faire briller de milles feux les lumières qui portent la clarté et en même temps que le feu où grouille haine, divisions, obscurantisme…de toutes sortes.

    Face aux graves problèmes qui sont ceux de la jeune nation algérienne, il importe, aussi, de faire appel à tous les intellectuels emblématiques des lumières : ces élites modernisatrices qui s’identifient au progrès, à la science, aux forces productives et à la rationalité,.

    Pourquoi ?

    Parce que des transformations décisives, irréversibles – politiques, économiques, sociales, culturelles – qui doivent répondre non seulement aux besoins des citoyennes et des citoyens mais aussi aux intérêts les plus élevés de la nation, sont nécessaires afin que le pays d’un million et demi de martyrs ne soit plus source de critique.

    L’Algérie avant tout.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

      Elephant Man
      8 octobre 2019 - 17 h 10 min

      @Lhadi
      Excellent commentaire.

    Mouloud F
    7 octobre 2019 - 14 h 19 min

    Dans cet article ……, il apparaît que le HIRAK est manipulé de l’intérieur ou de l’extérieur ? Bizarre , vous ne trouvez pas ! Cet article semble être une reprise des discours officieux ou officiels émanant soit de l’armée soit des caciques de boutef.

    Comment peut on écrire de telles ignominies !
    Le HIRAK a -t-il accès aux médias, a -t-il le droit de faire des meeting? NON ! Il ne peut y avoir, cher monsieur, d’organisation horizontale, verticale ou même diagonale s’il n’y pas de libertés d’expression totale, d’accès à tous les médias. Réveillez vous, Il y a plutôt une chasse à l’homme qui ne dit pas son nom.

    Néanmoins, je suis d’accord qu’il faut une l’organisation de comités – allant du quartier jusqu’au niveau- qui permettrait d’organiser soit une utopique élection parallèle soit d’aller remplir les urnes avec le nom de la Personne la plus consensuelle du HIRAK. Même malgré cela, le candidat président désigné – pochette surprise- aura un score digne des zouamas arabo-baathistes soit 99.99% de voix favorables, en dépit de l’abstention massive de 80-90%.

    sahhih
    7 octobre 2019 - 11 h 36 min

    L’essentiel est que nous allons droit vers le pire des scenari.
    Les islamistes prendront le dessus (qu’attendre d’autre avec tout ces foulards et médias arabisés?), ensuite rebelote, l’Armée intervient et voilà le travail !
    C’est à dire : préfereriez-vous un gouvernement islamiste et devenir comme certains pays, à l’âge de pierre ou alors vous contenteriez-vous d’un moindre mal fusse t-il de coulisses militaire?
    Car une vraie démocratie chez nous a été rendue impossible par ceux qui ne veulent pas d’une Afrique développée mais d’une contrée servile comme le sont certains pays (royaumes).
    Ne voyez-vous pas comment ils s’ingèrent et s’efforcent à planter des marionnettes ?
    Avec une TV canal (au programme desespérant) destinée à la diaspora , mais parlant une langue incompréhensible même par leurs parents, on est loin d’attirer des bonnes volonté pour aider à la reconstruction du pays, devenu pire qu’après le départ du colon.
    En réalité seule une minorité du peuple a vraiment cette volonté sincère de changer positivement !
    le reste, victime d’une politique ayant favorisé l’abrutissement et le chemin des monarchies…n’aura que l’avenir (sombre) qu’il aura mérité.
    Regardez la Tunisie que les médias occidentaux se sont entendus à nous montrer comme étant démocratique, le parti islamiste est premier ! cela même avec toutes ces images, interviews de jeunes belles femmes en jean’s…(à croire qu’il n’y a que des femmes en Tunisie et des hommes en costume cravate! communication du style occidental…).
    Au Maroc aussi, les médias nourris à coup de millions de $, suivent toujours ce modèle femmes…costumes…et activités artistiques du genre imiter Paris (expo, mots anglais, forum,photos de trains neufs, d’avenues propres, et de coller des noms de celebrités mondiales avec une technique telle que l’on croirait que le peuple voisin vit dans un monde heureux, satisfait et libre!
    Voyez-vous la programmation et le lavages des cerveaux (s’il en reste) pour s’assurer que les Africains resteront toujours au plus bas…
    Alors que la démographie appauvrit le continent, ces Occidentaux nous disent que c’est une chance pour nous! qu’ils en prennent alors une partie, eux qui ne se reproduisent plus par dureté de la vie , par souci esthétique et aussi par perte des valeurs du sens de la Famille !
    Qui garantit la cosommation (marmaille) de produits de très basse qualité et habitent des trous à rats bons à détruire et occupent (assistés donc toujours pauvres) les emplois les plus manuels sinon les « d’origine Africaine »?
    Je ne pensais pas qu’il puisse exister des êtres capables de délabrer pour leurs intérêts tout pays, un continent.
    On ne peut pas vivre comme les développés (même avec un smartphone…) si on ne chasse pas complètement ce qui nous plombe (religion, assistanat, traffics, regionalisme…).
    Pas d’omelette sans…

    Ain Boucif
    7 octobre 2019 - 10 h 24 min

    J’aimerai consommer Algérien, il n’y a ni « Initifadha » ni « Révolution xyz » ni « Printemps xyz » ni sidi zeri …
    Il y’ a un le mouvement populaire algérien baptisé à l’unanimité « HIRAK » (Copyright © 22/02/2017 Peuple Algérien. Tous droits réservés).

      Ain Boucif
      7 octobre 2019 - 10 h 35 min

      Mille excuses, rectif lire : « (Copyright © 22/02/2019 Peuple Algérien. Tous droits réservés).

    DZA
    7 octobre 2019 - 8 h 42 min

    Le mouvement populaire de protestation algérien est le résultat d’un marasme, d’un malaise qui a commencé durant la colonisation et qui hélas continue même après l’indépendance du pays.
    L’Algérie indépendante, n’a jamais connu la liberté pour laquelle le peuple a tant donné.
    Ni les hommes politiques ni les partis n’ont été capable de construire un Etat et une nation à la mesure du peuple.
    Chaque jour, le peuple découvre un peu plus à quel point il a été trahi par ceux qui parlent en son nom, mais n’agissent que pour leurs intérêts.
    Il n’y a aucun mystère dans la démarche du mouvement populaire de protestation, si non l’expression de la rupture totale de confiance entre lui et ceux qui parlent en son nom.
    Le pouvoir pourri qui est en place, n’a, à aucun moment démontré une vraie volonté d’aller vers un changement qui va dans le sens des revendications du peuple bien au contraire, il en train de remplir les prisons avec les hommes du clan qui lui est opposé et de toutes les voix (journalistes, activistes politiques, ) qui lui sont opposées.
    Il est où cet espace pour s’organiser en toute liberté ?
    Tous les mouvements sont contrôlés, limités, réprimés. La propagande du système mafieux bat son plein, afin de soumettre encore le peuple et de l’asservir. Un Etat policier, stalinien.
    Le système corrompu, n’a aucune intention de renoncer à son pouvoir et aux avantages que cela lui procure. Sachant pertinemment ce qui aura à perdre.
    Quant au peuple, on lui a tout volé, il n’a plus rien à perdre. Il défend par ses actions hebdomadaires sa dignité et ses espoirs pour des lendemains meilleurs.

    ABOU NOUASS
    7 octobre 2019 - 8 h 26 min

    Mystère de l’initifadha dites-vous ?

    1) Il n’y a aucun mystère , car le monde entier sait pourquoi cette jeunesse manifeste ! peut-être pas vous ?

    2) Il n’y a pas d’intifadha pour la simple raison qu’il n’y que la sylmiya , ni jets de pierres ni autre violence.

    Bonjour chez vous , monsieur Kaddour Naimi .

    ABOU NOUASS
    7 octobre 2019 - 8 h 18 min

    Monsieur, Kaddour Naïmi , vous vous creusez le ciboulot pour savoir le comment et le pourquoi de cette révolution du sourire , déterminée et pacifique ?

    Est-ce à dessein que vous vous interrogez avec insistance sur les tenants et les aboutissants de ce mouvement ou bien pour mieux l’accompagner ?

    Dans ce dernier cas, nous vous invitons à vous rapprocher un peu plus le vendredi et participer au ballet des slogans et des interpellations musclées de cette soubrette de Gaid Salah.

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