Le PT rejette l’ingérence étrangère et dit «non au bradage du pays»
Par Mounir Serraï – Le Parti des travailleurs (PT) affirme, dans une nouvelle déclaration, que «le peuple rejette toute forme d’ingérence étrangère et dit non au bradage du pays». «Le 34e vendredi de la mobilisation nationale révolutionnaire a été marqué, hier vendredi 11 octobre, par des manifestations massives qui ont eu lieu dans les quatre coins du pays. Indiscutablement, en plus de la dénonciation de la répression, l’exigence de la libération des détenus de la révolution et le rejet massif de l’élection présidentielle, ce sont les questions économiques et sociales qui ont marqué ces manifestations», souligne cette formation qui plaide pour une assemblée constituante.
«Le projet de loi sur les hydrocarbures et le projet de loi de finances 2020 sont dénoncés unanimement dans tout le pays», poursuit le PT pour lequel «le régime est dans l’impasse car, après avoir échoué dans toutes ses tentatives de convaincre politiquement que l’issue résiderait dans l’élection présidentielle, il n’arrive pas à l’imposer par la force».
Le PT assure que «pour l’écrasante majorité du peuple, le scrutin présidentiel est synonyme du maintien du régime. C’est pourquoi la mobilisation et le rejet de l’élection présidentielle et du système ne faiblissent pas, ce qui introduit le doute, y compris chez ceux qui ont décidé d’y participer». «La presse s’interroge sur l’absence d’emballement des candidats et sur le silence énigmatique des principaux d’entre eux», alors que le régime s’affole et fait monter la cadence de la répression. «Comme l’atteste à Alger la féroce répression de la 33e mobilisation des étudiants, mardi 8 octobre, marquée par une violence inouïe à l’encontre des manifestants et des journalistes ainsi que les dizaines d’arrestations», ajoute le PT qui estime que «le régime panique, il veut aller vite car il sait que le temps joue contre lui».
Cela avant de poursuivre en considérant que «les politiques de ce gouvernement illégitime soufflent sur le brasier social». C’est la loi de finances pour 2020 avec sa «rigueur et sa rationalité, voulues par Bensalah-Bedoui qui accablera davantage les larges couches de la population».
M. S.
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