Le Pacte de l’alternative démocratique appelle à la récupération des deniers publics détournés
Le Pacte de l’alternative démocratique (PAD) a décidé d’«engager le processus d’élargissement et d’ouverture du cadre qui le réunit à d’autres organisations et personnalités qui adhèrent aux principes politiques démocratiques et sociaux», indique un communiqué de cette organisation née dans le sillage du Mouvement de contestation populaire pour œuvrer à barrer la route au «passage en force du pouvoir de fait actuel» et à «son agenda électoral du 12 décembre visant la continuité du régime».
Se positionnant aux côtés des millions de citoyens manifestent contre les résidus du système Bouteflika, le PAD note que «la majorité du peuple algérien rejette clairement et sans la moindre ambiguïté le régime autoritaire et corrompu ainsi que ses résidus qui forment le pouvoir de fait actuel et inspirent la tentative en cours de sa restauration par le simulacre de scrutin du 12 décembre prochain», et préconise «une période de transition démocratique» qui «s’impose afin de permettre au peuple algérien, à travers un processus constituant souverain, de décider librement du socle institutionnel qu’il souhaite mettre en place dans l’Algérie de demain». «Cela passera inévitablement par l’élaboration et l’adoption d’une nouvelle Constitution qui traduira ses aspirations démocratiques et sociales», soutient le PAD.
Le PAD, qui exige la libération immédiate de tous les détenus politiques et d’opinion et l’arrêt immédiat des actes de répression et de harcèlement judiciaire, fonde son approche politique sur la garantie de l’indépendance effective de la justice, de la souveraineté nationale, du respect des droits de l’Homme, de la non-utilisation de la religion à des fins politiques et met en avant la nécessite de récupérer les biens et les deniers publics détournés.
K. M.
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