La chaîne Russia Today commente le boycott de la présidentielle par la diaspora algérienne
Russia Today a suivi le boycott de l’élection présidentielle par nos compatriotes établis à l’étranger. «C’est un jour de vote pour les Algériens en France. Ils sont appelés aux urnes au consulat d’Algérie – devant lequel on se trouve – pour l’élection présidentielle qui aura lieu jeudi prochain dans leur pays, mais seulement une vingtaine de personnes se sont présentées aux urnes, car un grand nombre d’Algériens dénoncent un scrutin tronqué par le pouvoir militaire, d’ailleurs, une manifestation se tient en ce moment même devant le consulat», a commenté la correspondante de la chaîne d’information officielle russe à Paris.
«Un rassemblement qui fait écho aux manifestations massives qui ont eu lieu cette dernière semaine et des manifestants qui le martèlent : l’élection de jeudi prochain doit, selon eux, être annulée», a relevé Russia Today qui a sondé quelques Algériens sur place.
«Il y aura toujours des gens qui iront voter et qui vont venir à la rescousse du système parce que le pouvoir en Algérie a sa base sociale qu’il a corrompue, qu’il a achetée. Parfois, on voit de vieilles personnes qui sont menacées et auxquelles ont dit que si elles ne votaient pas, elles se verraient refuser l’attribution de la carte consulaire et le renouvellement de leurs pièces d’identité», a témoigné un citoyen algérien, tandis qu’un autre a expliqué que «nous sommes ici pour dire non aux élections de la honte. C’est la continuité de l’ancien gouvernement, le clan de Bouteflika est parti mais il a laissé ses racines». Enfin, une autre citoyenne établie en France a assuré au micro de la chaîne russe que «la diaspora algérienne est mobilisée où qu’elle se trouve pour empêcher ces élections».
Cette couverture régulière de Russia Today vient en réponse à la tentative des tenants du pouvoir illégitime en Algérie de tromper le président russe, Vladmir Poutine, auquel Abdelkader Bensalah avait fait un compte rendu mensonger en octobre dernier à Sotchi.
K. M.
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