L’examen de la demande de libération de Karim Tabbou renvoyé au 25 décembre

Karim Tabbou procès
Karim Tabbou. D. R.

L’opposant politique Karim Tabbou, coordinateur du parti non agréé UDS, n’a pas quitté aujourd’hui sa cellule dans la prison de Koléa pour retrouver sa liberté et les membres de sa famille. Le verdict de l’affaire relative à l’examen de sa deuxième demande de remise en liberté provisoire n’a pas été rendu aujourd’hui, comme attendu par son collectif de défense composé de 50 avocats.

La mise en délibéré de l’affaire laisse encore de l’espoir au collectif des avocats et à sa famille en ce sens, qu’habituellement, le juge rejette la demande dès son examen. Il est à souligner que Karim Tabbou a déjà bénéficié d’une très courte remise en liberté conditionnelle en septembre, décidée par la cour d’appel de Tipaza après une forte pression de la rue. Mais cette remise en liberté n’a finalement pas trop duré. Cela bien qu’elle ait suscité beaucoup d’émotion chez les habitants de son quartier, Douéra.

M. S.

Comment (8)

    chaoui40
    19 décembre 2019 - 8 h 28 min

    Méfions-nous de ne pas créer de nouveaux « martyrs » d’une « nouvelle révolution », comme nous le fîmes en 1962. J’ai du respect pour tous les « prisonniers politiques », mais tous en sont pas capables de nous diriger demain. A les aduler, nous referions les erreurs que nous continuons de payer. Seul le débat contradictoire sur l’économie politique doit nous permettre de choisir nos représentants !

      Anonyme
      19 décembre 2019 - 9 h 37 min

      On a été gouvernés par des analphabètes et tu a peur que les prisonniers sont incapables de le faire?? La plus part d’entre eux sont universitaires. Les Tabbou, Belarbi, Boumala etc…sont moins qualifiés que les Bensalah, Bedoui ou Zeghmati???

        chaoui40
        19 décembre 2019 - 12 h 37 min

        Les universitaires m’importent peu s’ils sont des « bourgeois » en puissance ! Il nous faut des patriotes qui ont un programme populaire. L’Université fabrique également des corrompus …

    SOYOUZ
    18 décembre 2019 - 23 h 06 min

    C’est une véritable prise d’otage à la hauteur des procédés coloniaux , il ne manquait que la guillotine….
    – enlèvement à domicile devant les enfants par des individus inconnus
    – destination pendant plusieurs jours sans nouvelles
    – passage à des endroits dignes centres de torture parfois physique, souvent morale, paraît il le centre Antar ( un nom donné certainement par un sadique) est célèbre par ses aspect lugubre et ses murs qui sentent la mort, je propose de garder ce centre comme sorte de musée d’horreurs, à faire visiter à la population
    – isolement total dans des cellules infectes privé des droits humains élémentaire
    – justice sans éthique qui obéit aux ordres à l’encontre des droits de l’homme
    – tribunal du nom de Abane Ramdane pour juger et rendre des verdicts injustes à l’opposé des valeurs de ce grand héros de la révolution, je pense que c’est fait exprès , c’est une insulte au peuple et à son histoire, ce tribunal aurait du porter celui de HB
    Tout ça pour un prétexte décidé par un apprenti dictateur d’atteinte au moral de l’armée alors que c’est lui qui devrait être accusé et emprisonner pour ce motif, je suis certain qu’il y ‘ a bcp de militaires déstabilisés par GAS qui a prit en otage l’institution militaire, par responsabilité et pour garder le caractère pacifique de la révolution, ils ne réagissent pas pour l’éliminer et tant mieux, de toutes les façons c’est une affaire politique, l’armée Algérienne doit rester neutre, et dans tous les cas elle est mal placée pour faire la guerre à son peuple et surtout pour ne pas reproduire les années 90
    Cela suffit amplement pour que le peuple demande à nouveau l’indépendance ….en aucun cas les otages doivent servir de monnaie d’échange pour un quelconque dialogue avec ce pouvoir mafieux et de nature coloniale

    KIF KIF B
    18 décembre 2019 - 19 h 20 min

    Comme toujours ce n’est pas de ma faute, c’est la faute aux l’autres,tout fait la loi des républiques Bananière;autant de mort et de sacrifice pour offrir le pouvoir a des bons a rien,sauf pour volé corrompre et magouillé,vu le niveau de nos dirigeants c’est normal meme naturel,c’est pour quand notre vraie indépendance

    Bibi
    18 décembre 2019 - 18 h 14 min

    Drôle de justice, Zoukh avec la batterie de cuisine qu’il trimbale, est en liberté, Le P-DG d’Air Algérie pareil. Le parrain Belkecir idem, et Tabou, Bouregâa, Boumala, et tous les autres sont en prison pour atteinte au moral d’une institution, laquelle institution est gérée par une association de mafieux!!!!
     » On ne peut dompter l’eau, ni le feu, ni la foule ». proverbe de la Grèce Antique.
    “La démocratie, c’est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple.”(Abraham Lincoln.)
    “Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple le plus sacré et le plus indispensable des devoirs.”
    Robespierre.

    Karamazov
    18 décembre 2019 - 18 h 04 min

    Je suppose qu’on ne veut pas voler la vedette au Président. qui va décréter une amnistie gininar !

    Anonyme
    18 décembre 2019 - 17 h 29 min

    Le juge n’a pas pu joindre l’état l’état-major pour savoir s’il peut le libérer. Il va ressayer le 25 décembre…

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