Les étudiants rendent hommage au policier ayant dénoncé la répression du Hirak

etud 46e mardi
Lors de la manifestation des étudiants aujourd'hui. PPAgency

Les étudiants ont été en ce 46e mardi de manifestation très nombreux à marcher à Alger pour réitérer leur détermination à maintenir la pression jusqu’à la satisfaction de toutes les revendications du Mouvement populaire pacifique enclenché le 22 février.

De la Place des Martyrs jusqu’à la Place Audin, en passant par la Grande Poste, les étudiants, soutenus comme d’habitude par des citoyens et des militants politiques, ont scandé des slogans contre le dialogue avec le «pouvoir illégitime» et pour une transition démocratique à travers un processus constituant.

Durant leur marche, ils ont réclamé également la libération de tous les détenus d’opinion et politiques et demandé la libération des espaces publics pour le libre exercice politique. Les étudiants ont, en outre, dénoncé avec véhémence le black-out médiatique qui se poursuit sur le Hirak, en ciblant les médias publics et les chaînes de télévisions privées offshore.

Les étudiants ont profité de leur nouvelle manifestation pour rendre un vibrant hommage au jeune policier qui a été emprisonné pour avoir présenté ses excuses aux Algériens après la répression des manifestations de vendredi. Condamné à six mois de prison ferme pour outrage à corps constitué, ce jeune policier, qui a quitté la prison d’El-Harrach jeudi dernier, a été accueilli en héros par les étudiants.

M. S.

 

Comment (2)

    58 ans
    8 janvier 2020 - 11 h 36 min

    je ne comprend toujours pas pourquoi qu il y a qu un seul policier a moins qu ils on quelques chose a se reprocher ils devraient tous être du coté du hyrak
    chaque policier doit savoir qu au moment ou il tabasse quelqu’un ,il y a un collègue qui tabasse un de ses proches dans une autre ville

    SaidZ
    7 janvier 2020 - 19 h 18 min

    C’est une bonne chose d’être à coté du ce policier tout comme il ne faut pas oublier les autres généraux incarcérés sur un coup de téléphone, Benhadid et ali Ghediri. Quand on n’est contre l’injustice, on ne regarde pas la couleur de la victime.

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