Un Algérien défraie la chronique en cambriolant le domicile de Hollande
Par Houari A. – Les médias français ont relayé ce fait divers particulier dont l’auteur est un ressortissant algérien. On apprend, en effet, que le domicile du couple Hollande-Gayet a été cambriolé à Paris. Il s’agit, selon la police française, d’un «jeune homme de 19 ans, né en Algérie, connu pour un vol dans le 6e arrondissement début janvier». «A l’issue de son forfait, il avait été conduit en centre de rétention et faisait l’objet d’une obligation de quitter le territoire. La décision n’avait pas encore été exécutée, elle avait été suspendue par la procédure d’appel. Son dernier recours rejeté, il était devenu expulsable», indique le magazine Le Point.
Le jeune Algérien, qui a été interpellé le 29 janvier dernier au centre de rétention administrative de Paris-Vincennes, toujours selon l’hebdomadaire français, est poursuivi pour «usage de faux en écriture au préjudice de sa logeuse». «Un mandat de dépôt a été requis, il a été placé en détention provisoire. Il devrait rejoindre son pays d’origine à l’issue de sa peine», précise Le Point qui met en avant la rapidité avec laquelle l’affaire a été «résolue», en laissant entendre que la police française a mis les bouchées doubles parce que les victimes ne sont autres que l’ancien Président français et son épouse, l’actrice et productrice de cinéma Julie Gayet.
Le domicile appartient à l’épouse de François Hollande, précise néanmoins Le Point, qui laisse entendre que la police et la justice françaises ont agi vite et accéléré la procédure d’expulsion car il s’agit de deux personnalités publiques, donc «influentes». Le magazine met en cause, en filigrane, la politique des deux poids et deux mesures adoptée par ces deux institutions dans la gestion de ce genre d’affaires.
Pour éviter toute polémique, aussi bien la police que la justice et les médias qui ont révélé ou repris cette information, parlent d’un jeune «né en Algérie» et ne précisent pas qu’il est «algérien». Pourtant, la simple décision d’expulsion décidée à son encontre montre clairement qu’il s’agit bien d’un sans-papier hébergé momentanément – et cela est bien précisé – dans un centre de rétention situé dans l’est de Paris.
H. A.
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