Le Pacte des forces de l’alternative démocratique dénonce le double langage du pouvoir
«A la veille d’une célébration, qui s’annonce grandiose, de l’an I de la Révolution du 22 Février 2019, les autorités de fait multiplient les actes répressifs contre la population», dénonce le Pacte des forces de l’alternative démocratique (PAD). «En effet, la contradiction entre les discours bénissant la révolution et les pratiques autoritaires et despotiques du régime est flagrante», observe le PAD selon lequel «le pouvoir a multiplié durant toute la semaine les actes répressifs contre les enseignants du primaire, le personnel navigant commercial d’Air Algérie et les étudiants, les interdictions de réunion de l’opposition et la société civile, les mesures coercitives contre des magistrats refusant le dictat de l’exécutif, etc.»
Le pouvoir «vient de prendre des mesures gravissimes visant à empêcher, voire interdire l’accès à la capitale aux Algériennes et Algériens qui veulent s’y rendre pour célébrer le premier anniversaire de la révolution», ajoute le PAD qui estime que «c’est, d’évidence, la volonté du peuple algérien de poursuivre sa mobilisation populaire jusqu’à la réalisation des objectifs de la révolution qui est visée».
«Face à cette dangereuse escalade, les forces du Pacte de l’alternative démocratique expriment leur profonde inquiétude et tiennent comme responsable le pouvoir de fait de tout développement fâcheux», indique le PAD qui «exige le strict respect des libertés démocratiques dont la liberté de manifestation et la libre circulation» et «appelle la population à maintenir la mobilisation et à rester vigilante devant toutes les provocations possibles des autorités de fait».
R. N.
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