Bendouda : «Les sites archéologiques nécessitent d’être valorisés»
La ministre de la Culture et des Arts, Malika Bendouda a indiqué que les sites archéologiques et les espaces culturels protégés constituent «un actif précieux à valoriser pour devenir des sites d’attraction créateurs de richesse et contribuant au développement de l’économie alternative».
La création d’activités revalorisantes en rapport direct avec la nature de ces sites et leurs dimensions civilisationnelles «contribuera à une redynamisation permettant de transformer ces sites en pôles d’activités commerciales et de services créateurs de richesses«, a précisé la ministre dans une conférence de presse en marge d’une visite de travail de deux jours dans cette wilaya, rapporte l’APS.
Mme Bendouda a indiqué que les démarches du ministère de tutelle pour la classification du site archéologique de la ville romaine d’Hippone d’Annaba parmi le patrimoine mondial permettront d’injecter un dynamisme sans précédent dans le domaine d’exploitation des sites archéologiques et la valorisation de leurs dimensions économiques qui demeurent exploitables par les micro-entreprises et les start-up.
Par ailleurs, la ministre, qui a fait part de la stratégie adoptée par son secteur pour la relance de la vie culturelle, a affirmé que tout l’accompagnement nécessaire sera assuré aux porteurs de projets et d’initiatives.
Dans ce sens, elle a rappelé que le projet «théâtre de poche» constitue pour les porteurs d’initiatives provenant de la volonté des jeunes talents une «véritable opportunité pour les petits investissements permettant d’exploiter les espaces vacants pour créer l’ambiance culturelles à travers les quartiers».
La ministre de la Culture et des Arts s’est rendue au cours du deuxième jour de sa visite à Annaba où elle a insisté sur l’importance de l’aménagement du théâtre romain du site archéologique d’Hippone, à travers des campagnes de nettoiement impliquant les Scouts musulmans algériens (SMA) et les associations à caractère culturel.
Elle a également visité la mosquée Abi-Marouane, située à la vieille ville d’Annaba où elle a proposé la préservation des manuscrits historiques existant dans ce monument religieux et culturel remontant à plus de quatre siècles, en usant des moyens technologiques de numérisation.
R. C.
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