Ce lapsus qui révèle la manipulation du Hirak par les services secrets marocains
Par Houari A. – Une youtubeuse installée à Istanbul, en Turquie, vient de se démasquer en commettant un lapsus révélateur. En effet, la dénommée Manar Mansri s’est oubliée dans son emportement et a prononcé un mot typiquement marocain, «daba» (https://youtu.be/iIl0juuDkmc, 11:24) inconsciemment, dans une riposte au vitriol aux tirs amis qu’elle subit de la part de ses anciens acolytes de Rachad.
Celle qui apparaît désormais comme un agent de la DGED marocaine a, par ailleurs, fait une révélation gravissime relative à une opération qui visait à inciter les pratiquants à occuper la rue à Alger. La concernée a admis qu’elle avait tenté une manipulation en inventant une marche qui allait s’ébranler de la mosquée Errahma, au centre de la capitale. «J’ai pourtant lancé ce mensonge pour des raisons évidentes que vous n’êtes pas censés ignorer», a-t-elle avoué, en réponse à ces complices de Rachad qui l’ont accusée d’avoir agi ainsi dans le but de vendre la mèche aux services de sécurité algériens.
Accusée de mouchardage, la dénommée Manar Mansri a rétorqué qu’elle ne comprenait pas cette réaction hostile subite de la part de ses «compagnons» qu’elle accuse de vouloir diviser les rangs de Rachad – dont la collusion avec les officines étrangères est de plus en plus flagrante. Un des éléments de cette organisation, ancien secrétaire du général Mohamed Betchine, a, lui, reçu l’ordre de la part de ses commanditaires d’inventer la présence de prisonniers «depuis vingt ans» dans les geôles du centre opérationnel de la Direction générale de la sécurité intérieure à Alger, en donnant un faux descriptif du siège de cette institution.
Des sources informées ont, en effet, indiqué à Algeriepatriotique que «ce bonimenteur ne peut pas ignorer les caractéristiques de ce centre puisqu’il a travaillé pour les services secrets lorsque ceux-ci s’appelaient Direction générale de la prévention et de la sécurité (DGPS), puis Direction générale de la documentation et de la sécurité (DGDS)». «Décrire le centre en question comme un Guantanamo algérien est un grossier mensonge, ce dernier ne comptant que quelques cellules pour les gardes à vue avant la présentation des personnes arrêtées devant le procureur».
«Ces cellules sont sous la responsabilité du service de la Police judiciaire qui en dispose pour y maintenir les suspects en détention provisoire entre huit et quinze jours au maximum», expliquent nos sources, lesquelles font savoir que ces cellules servent aussi à mettre aux arrêts des militaires, en rappelant l’exemple du commandant Abderrahmane dit «Tigre», ancien chef de la sous-direction du contre-espionnage, alors puissant bras droit du général Mohamed Betchine, qui avait été détenu dans ces cellules après le départ de ce dernier et y avait passé une quinzaine de jours avant d’être libéré après enquête». «Un commissariat de police en Algérie possède plus de cellules que le centre en question», font encore remarquer nos sources, qui précisent, en outre, qu’il n’existe pas de sous-sol dans cette caserne située sur les hauteurs d’Alger, contrairement à ce qu’allègue cet ancien officier radié de l’armée pour sa lâcheté au début des années 1990.
Le lapsus de la dénommée Manar Mansri a pour mérite de mettre à nu définitivement cette nébuleuse qui roule pour les services secrets marocains et autres officines turques, dans le but d’imposer leur agenda à l’Algérie, en profitant de la situation difficile qu’elle traverse actuellement.
H. A.
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