ONU : le Maroc entrave la surveillance des droits de l’homme au Sahara Occidental
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a relevé dans son nouveau rapport sur la situation au Sahara Occidental que le manque d’accès du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme (HCDH) à ce territoire occupé a fortement entravé la surveillance des droits humains dans la dernière colonie d’Afrique, lit-on sur l’APS.
«Les défenseurs et défenseuses des droits humains, les chercheurs et chercheuses, les avocats et avocates et les représentantes et représentants d’organisations non gouvernementales internationales continuent également de rencontrer des contraintes similaires», signalant l’inquiétude du HCDH face à «la persistance des restrictions imposées par les autorités de l’occupation marocaines à la liberté d’expression, au droit de réunion pacifique et au droit d’association au Sahara Occidental».
A cet égard, Guterres a indiqué que durant la période considérée, le HCDH a reçu «des signalements de harcèlement, d’arrestations arbitraires et de condamnations de journalistes, d’avocates ou avocats et de défenseurs ou défenseuses des droits humains».
Et de renchérir : «Il a reçu plusieurs signalements de faits de torture, de mauvais traitements et de négligence médicale dans les prisons marocaines, tandis que des organisations de la société civile et des avocats demandaient la remise en liberté, pendant la pandémie de Covid-19, de prisonniers sahraouis, tels que le groupe Gdeim Izik et un groupe d’étudiants».
R. I.
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