Le PAD appelle à la libération et la réhabilitation des détenus d’opinion
Par Mounir Serraï – Les forces du Pacte pour l’alternative démocratique (PAD), qui rejettent le référendum sur le projet constitutionnel, appellent à la libération «immédiate» et «inconditionnelle» des détenus d’opinion. Ces forces politiques, composées notamment du RCD, du PT, du PST et du MDS, exigent aussi la pleine réhabilitation des personnes injustement poursuivies, condamnées et emprisonnées.
Les forces du PAD appellent également au respect de toutes les libertés citoyennes et le multipartisme. Cela tout en dénonçant «le déni des droits sur fond de répression massive à l’encontre d’activistes, de journalistes, d’animateurs de partis, de syndicats et d’espaces citoyens». «Aucune voix discordante n’est permise», regrette ce bloc politique qui estime que «jamais depuis l’avènement du soulèvement du Hirak révolutionnaire un tel degré de brutalité, d’arbitraire policier et d’abus judiciaire n’a été atteint».
«Le recours à des méthodes éprouvées autrefois pour imposer un système de légitimation contrôlé de bout en bout confirme la volonté du pouvoir de fait d’ignorer les voix de millions de citoyens, celles qui montent du tréfonds de la société pour exiger le changement démocratique et le départ du système», soutient-il. «C’est pour exprimer leur attachement aux valeurs constitutives de la citoyenneté que sont les droits et libertés et le pluralisme que les intervenants ont mis en exergue l’accentuation de la dérive autoritaire», poursuivent ces forces politiques selon lesquelles «les libertés de réunion, d’expression, d’information et d’organisation sont malheureusement violées».
Devant cette situation qu’elles jugent «extrêmement périlleuse», les forces du PAD lancent «un appel à toutes les forces organisées et aux citoyennes et citoyens dans le pays et dans les communautés algériennes à l’étranger pour constituer ensemble et unitairement un outil de défense de nos libertés».
M. S.
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