Les résultats du baccalauréat seront connus ce mercredi après-midi
Par Mounir Serraï – Les résultats des examens du baccalauréat seront rendus publics ce mercredi 14 octobre à partir de 15 h. Ils seront consultables sur le site de l’Office national des examens et concours (https://bac.onec.dz.). Le taux de réussite a été déjà communiqué par le ministère de l’Education. Il est de 55,30%, supérieur à celui de l’année dernière qui était de 54,56%.
Les candidats de la filière mathématiques sont en tête avec un taux de réussite de 80,22%, suivie des langues étrangères avec un taux de 67,78%, la filière technique mathématiques avec 58,48%, sciences expérimentales avec 56,97% et la filière littéraire et philosophie avec un taux de 52,60%.
En tout, 637 538 candidats retiennent leur souffle avant l’annonce des résultats. Parmi eux, il y a 223 668 candidats libres. Exceptionnellement, les candidats peuvent décrocher leur bac avec 9 de moyenne. Une décision qui a été vivement critiquée sur les réseaux sociaux. De nombreux internautes considèrent comme irresponsable de faire descendre au-dessous de 10/20 la moyenne de réussite de cet examen important et indispensable pour aller à l’université. Pour eux, c’est un bradage qui n’est pas de nature à servir les candidats, ni l’université ni encore moins le pays. Beaucoup d’entre eux ont mis en avant le niveau déjà faible des candidats, à cause de la nature du programme scolaire basé essentiellement sur la mémorisation d’un contenu inutile mais aussi à cause de la qualité de l’enseignement qui laisse à désirer.
Les intervenants sur les réseaux sociaux ont vertement critiqué le ministère de l’Education qui persiste dans son bricolage qui porte préjudice aux élèves qui terminent souvent le troisième cycle d’enseignement scolaire sans les attributs et les acquis indispensables qui leur permettraient d’entamer les études supérieures avec plus d’assurance et d’efficacité.
Ils relèvent le fait que la réforme du baccalauréat promise il y a quelques années n’a toujours pas vu le jour. Une réforme qui devait permettre la réduction du nombre de matières d’examens en concentrant les épreuves sur les matières essentielles pour chaque filière. Cette réforme était également censée mieux sécuriser cet examen afin de réduire le risque de la tricherie, grâce à des sujets d’examen basés sur la réflexion et non sur la mémorisation.
M. S.
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