Pourquoi il faut dissocier les vocables «islamophobie» et «antimusulman»

Manif islamophobie
Manifestation contre l'islamophobie organisée par une association islamiste. en France D. R.

Par Meloub Khider – L’assassinat de l’enseignant Samuel Paty en France a relancé le débat sur l’instrumentalisation de l’islamophobie, cette arme idéologique brandie par les islamistes comme missile de destruction de la liberté d’expression, voire de terrorisme politique ; pire, de terrorisme meurtrier. Cet acte terroriste commis par un islamiste au motif que l’enseignant, par l’utilisation des caricatures comme support pédagogique, aurait «blasphémé» la religion musulmane, nous servira de prototype pour notre analyse du concept «islamophobie», devenu l’arme de dissuasion massive de la critique du dogme islamique, voire l’instrument de justification politique et de légitimation «morale» du terrorisme perpétré en Occident.

Pour la clarification de l’analyse, il importe d’emblée, par souci de rigueur intellectuelle, de procéder à une définition rigoureuse des termes islamophobie et antimusulman, délibérément amalgamés par les idéologues de l’islamisme. Tout le monde s’accorde sur la fabrication idéologique récente du néologisme islamophobie.

L’islamophobie est-elle une «haine des musulmans» à combattre ou bien une critique de l’islam, en tant que religion, à défendre ? Un droit de critiquer librement la religion musulmane, comme toute autre religion, sans pour autant être considéré comme hostile aux musulmans, sans encourir l’accusation de racisme ? Apportons quelques éléments de réponse.

Sémantiquement, le terme islamophobie est formé du radical islam et du suffixe phobie. Si le premier mot appartient à l’usage courant du vocabulaire, compréhensible par tout le monde, le second vocable, en revanche, relève de la terminologie psychiatrique. Il définit la peur irrationnelle de quelque chose, la crainte déraisonnable relevant de la psychopathologie. Autrement dit, islamophobie signifie : la peur irrationnelle de l’islam. L’auteur du rejet de l’islam serait ainsi victime d’une pathologie psychiatrique. Il n’est donc pas responsable de son acte. Juridiquement, il pourrait bénéficier de l’irresponsabilité pénale car il était, au moment de la commission de son «forfait d’islamophobie», atteint d’un trouble psychique ayant aboli son discernement ou sa perception de l’islam.

Ainsi, même le choix spécieux du terme islamophobie est inapproprié. Pour notre part, «haine de l’islam» serait plus adéquat pour désigner une personne exprimant un rejet viscéral du culte musulman. Cette locution implique une dimension active et rationnelle de l’expression du rejet de l’islam, et n’exonère aucunement son auteur de sa responsabilité. Il assume sa haine de l’islam, au titre de dogme religieux ; comme il proclamerait son droit de haïr les autres religions, ou le marxisme, ou le libéralisme, ou le bouddhisme, etc. C’est son droit le plus absolu de ne pas aimer telle religion, tel dogme, telle idéologie. On est dans le registre de la pensée, de la liberté d’expression, de conscience. Avec le choix de leur vocable, les idéologues islamistes s’embourbent eux-mêmes dans leur néologisme à connotation psychiatrique. La folie religieuse engendre une sémantique folle. Une pensée aliénante.

Blasphème versus islamophobie

A l’évidence, associer deux termes aussi radicalement antinomiques est une opération tendancieuse. Dès sa création et sa propagation, le mot islamophobie (à l’évocation terrifiante) visait à jeter le trouble (au sens pathologique) dans l’appréhension de la question de l’islam. Subrepticement, ce terme a été introduit comme une arme de neutralisation de toute critique de l’islam. Ce n’est pas un hasard qu’il se soit exclusivement imposé et répandu en Europe et dans les autres pays occidentaux, dans lesquels la notion de blasphème est absente.

Depuis longtemps tombé en désuétude, le délit de blasphème ne fait en effet pas partie du paysage intellectuel de la France et, de manière générale, des pays occidentaux. Ainsi, ces pays n’interdisent pas la critique libre de la religion. Le blasphème n’est donc pas criminalisé, contrairement aux pays musulmans.

De façon concertée, afin de contourner l’absence de législation sur le blasphème, dans le dessein d’instaurer l’interdiction de toute critique de l’islam, d’aucuns ont pondu un clone du blasphème édicté comme une fatwa : l’islamophobie. Pour l’imposer dans les consciences et lui donner une certaine légitimité, le terme islamophobie est assimilé, (pour ne pas dire rendu synonyme) au vocable antimusulman. Et le tour de prestidigitation idéologique a bien réussi. En réalité, contrairement à ce qu’affirment les islamistes et les islamo-gauchistes, le terme islamophobie ne vise pas à protéger les victimes de racisme antimusulman, mais bien la religion de la critique.

De fait, alors que la critique de l’islam ressortit du débat d’idées, de la liberté de mener des controverses philosophiques sur la religion, elle est maintenant considérée comme une atteinte aux musulmans, voire comme un attentat contre les musulmans. Comme si le fait de critiquer l’islam revenait à s’attaquer aux musulmans (en personne).

En effet, associer la critique de l’islam à une attaque contre les musulmans est très insidieux. C’est une imposture. Une malhonnêteté intellectuelle. Cela relève, sans jeun de mot, de la mauvaise foi. Car, si la critique ou la haine des musulmans relève du racisme, légitimement condamnable et répréhensible, (du reste c’est un délit : il est passible de condamnation judiciaire) ; la critique de l’islam, elle, ne vise qu’à débattre librement du dogme de la religion musulmane. Elle relève de la liberté d’expression.

En Occident, la liberté de conscience comme le droit de la critique de la religion sont communément admis. En particulier, lorsqu’il s’agit de pays laïcs comme la France, connue pour ses controverses anticléricales. En l’espèce, la liberté de critique prime sur toute autre considération, qui plus est religieuse. Pour insister sur le cas de la France, il ne faut pas oublier qu’elle fut le premier pays à mener une guerre impitoyable contre l’Eglise, notamment pendant la Révolution de 1789, illustrée par le mouvement collectif de déchristianisation. Sans omettre les diatribes corrosives anticléricales initiées par les grands philosophes des Lumières durant tout le XVIIIe siècle. La France est ainsi un pays où la critique contre la religion est ancestrale, où le débat-réquisitoire sur les religions est ancré dans la sphère philosophique et politique, où le droit à la caricature constitue un trait culturel.

Au vrai, la question philosophique et politique qui se pose à notre époque moderne sécularisée est la suivante : est-il légitime de critiquer librement l’islam ? Est-il légitime ou anormal, à notre époque marquée par l’islamisme, d’identifier comme radicalement dangereux certains courants de l’islam, notamment le salafisme engagé dans une Croisade verte totalitaire contre toute l’humanité, au nom de son dogme musulman doctrinaire, son islam coranique littéraliste théocratique ? Doit-on les combattre ou respecter leurs pratiques islamistes rétrogrades pour ne pas être accusés d’islamophobie ?

N’est-ce pas au nom de l’islamophobie qu’on veut réduire au silence toute critique du dogme islamique ? Paradoxalement, ce sont les musulmans intégristes qui invoquent l’islamophobie pour circonscrire tout débat sur les questions relatives au dogme de l’islam, particulièrement ses aspects rétrogrades défendus avec obstination par les islamistes. L’arme massive dissuasive de l’islamophobie a été inventée par les islamistes pour neutraliser et criminaliser toute critique de la religion islamique. Pour verrouiller tout débat contradictoire, libre et démocratique sur l’islam.

En effet, le brandissement systématique de l’accusation d’«islamophobie» vise à assimiler toute critique de la religion à du racisme. A cet égard, après chaque attentat, certains musulmans dits modérés ou radicaux, par une forme d’inversion accusatoire, n’hésitent pas à jeter la confusion et semer le trouble par l’agitation de l’épouvantail «islamophobie», avec leur discours victimaire excipé pour quasiment exonérer la culpabilité des terroristes, acculés, selon leurs délires paranoïaques de persécution, à la commission de leurs forfaits du fait du climat d’islamophobie régnant en France (sic). Or, comme on l’a souligné plus haut, littéralement, étymologiquement, le mot «islamophobie» désigne ceux qui ont «peur de l’islam» et non ceux qui haïssent les musulmans. Dans tous les cas de figure, les musulmans sont présentés comme une «communauté» ostracisée, victime d’un racisme institutionnel (sic).

Ironie de l’histoire, plus gravement, en France (et dans d’autres pays occidentaux, notamment le Canada et l’Angleterre), les islamo-gauchistes, en association avec certaines organisations musulmanes d’extrême-droite, ont érigé le combat contre l’islamophobie en principe de la défense des «pauvres». Autrement dit, par une approche réductrice et stéréotypée, les islamo-gauchistes en arrivent à considérer tous les «musulmans» comme une catégorie sociale composée exclusivement d’individus misérables. Cette approche paternaliste et misérabiliste de l’islam réduit à une religion de «gueux» est sociologiquement erronée et politiquement raciste. Elle participe au renforcement de la manipulation religieuse opérée notamment par l’islam relativement au voilement de la division de la société en classes sociales antagoniques, pour mieux souder les classes dominées de confession islamique à leurs maîtres dans le cadre d’une communauté musulmane égalitaire fantasmée.

Depuis plus de quarante ans, d’abord avec les mollahs en Iran, puis tous les islamistes de tous les pays musulmans ou non, le vocable islamophobie permet d’englober dans la même réprobation et condamnation les «racistes» et les critiques vigilants, même lorsqu’ils sont musulmans ou ex-musulmans. Le procès en «islamophobie», plus performant que celui en apostasie, sert à intimider, censurer, réduire au silence, toute personne qui voudrait user de sa liberté d’expression, notamment à l’égard du dogme islamique.

«Musulmanophobie» : éviter l’amalgame avec islamophobie

A l’évidence, aujourd’hui, pour prouver leur sincérité dans leur souhait d’impulser un débat en vue de moderniser l’islam, les musulmans devraient accepter de dissocier les deux vocables «islamophobie» et «antimusulman». S’il faut absolument conserver le second terme pour lutter contre le racisme antimusulman (en vrai anti-arabe ancré dans la culture française), notamment auprès des juridictions afin de condamner les coupables ; il faudrait a contrario fondamentalement bannir l’usage du premier vocable forgé politiquement pour museler tout débat critique sur l’islam.

En effet, afin d’éviter cette dérive totalitaire fondée sur l’instrumentalisation du vocable inquisitoire «islamophobie», brandi pour museler toute liberté d’expression, en particulier la liberté de critiquer le dogme islamique, il suffirait de forger un terme plus précis, tel «musulmanophobie». Ce vocable «musulmanophobie», dépourvu d’ambiguïté sémantique et politique, éviterait l’amalgame avec le terme islamophobie connoté idéologiquement, agité comme épouvantail par les islamistes et les islamo-gauchistes pour verrouiller toute liberté d’expression et disqualifier les laïcs, notamment les «musulmans» laïcs.

A cet égard, pour commencer, les musulmans ne devraient plus brandir ce glaive (islamophobie) pour trancher (proscrire) toute critique de l’islam, sous couvert d’atteinte à la croyance musulmane.

De manière générale, dans cette entreprise d’obscurcissement des consciences, à l’évidence, à dessein, ils amalgament délibérément deux registres : «race» et religion. Deux entités qu’il faut absolument différencier. En effet, la nationalité n’est pas réductible à la religion. La nationalité est une entité juridique reconnue internationalement. Pour prendre l’exemple de l’Algérie, on naît algérien(enne) car nous sommes procréés par des parents algériens. Rien ne peut réfuter cette donnée. Nous portons notre identité algérienne de la naissance à la mort. Même si on change de pays, de nationalité, on demeurera toujours le fruit de géniteurs algériens.

En revanche, la religion, elle, relève d’un choix individuel, de la seule conscience de la personne. La religion n’est pas imprimée dans les gènes de la personne dite croyante. C’est le résultat de la transmission éducative, pour ne pas dire de l’endoctrinement opéré dès l’enfance par les institutions familiale et scolaire (dans le cas de pays musulmans). On ne naît pas musulman, on le devient. En outre, musulman ne constitue pas une caractéristique héréditaire immuable. A plus forte raison, «les musulmans» ne sont absolument pas un peuple. Un Algérien peut, au cours de sa vie, se convertir à une autre religion, à de multiples successifs dogmes, perdre la foi. En dépit de ses multiples conversions religieuses, il demeure Algérien.

Une fois admis ce postulat, la distinction entre «race» (ou nationalité) et religion deviendra aisément acceptable pour tout citoyen de confession musulmane. Et par extension, l’admission de la possibilité d’être Algérien et adepte d’une religion autre qu’islamique, Algérien et libre penseur ou athée, Algérien chrétien ou bouddhiste. Algérien n’est pas synonyme de musulman, tout comme musulman n’est pas synonyme d’Algérien.

Par ailleurs, afin de pouvoir débattre librement, les musulmans devraient procéder à la désacralisation de la religion musulmane. S’inscrire dans une dynamique psychologique «désanxiogène», un état d’esprit dépassionné, désangoissant. Sans ce préalable de désacralisation, indispensable à l’ouverture d’esprit pour un dialogue dépourvu de toute emprise irrationnelle, de toute passion irraisonnable, de toute appréhension hérétique, de toute terreur profanatrice, de tout sentiment blasphématoire, les proclamations d’intention des musulmans désireux d’amorcer des réformes demeureront lettre morte. Une fois seulement cette condition acceptée et accomplie, ils pourront plus aisément engager des débats controversés sur l’islam sans se sentir personnellement offensés ou agressés, ni éprouver quelque culpabilité religieuse, sans éprouver le sentiment de commettre un sacrilège, un «péché».

Car, rationnellement, dans un débat critique sur l’islam, ce qui est sacré c’est le locuteur et l’interlocuteur, et non l’islam, doctrine religieuse, objet de débat. La critique libre de la religion est plus sacrée que l’interdiction de la critique religieuse consacrée.

M. K.

Comment (38)

    awres
    21 octobre 2020 - 7 h 50 min

    M. Khider, il ne sert à rien de philosopher. Il suffit juste de bien regarder ce qui se passe. Le blasphème est un droit, nous disent les Français. Ok. alors, que Charlie Hebdo nous publie des caricatures de Moïse, de Yahvé et de Jésus Christ dénudés, une pointe du croissant musulman dans l’a… ! Charlie et les francs-maçons français ne visent que l’islam. Demandez-vous donc pourquoi, si vous voulez nous éduquer.

    Un oiseau migrateur .
    20 octobre 2020 - 21 h 09 min

    On attend rien dès gens ou même leurs président qui utilisent l’islam à des fins politique et électoral.quand je vois un sisi président d’une grande nation se montrer petit devant lui avec un sourire de s/s homme,des libanais qui l’ont reçu comme un prophète,des quataris et émiratis qui dépensent leurs petro dollars chez eux avec leurs stadium et lès fly emirates ,quand je vois les 10000 princes des ahl el saoud font le va et vient à paris et s’amusent dans lès bordels et lès cabarets loin de la mecque qui est rempli dès fidèles musulmans qui enrichissent ces salauds ,quand je vois un roi du maroc qui oblige son peuple à se plier pour baiser sa main et ouvre ses palaces gratuitement aux haineux pour passé les vacances,quand je vois un président malien appel une armée française étrangère pour le protégé,quand je vois comment lès libyens sont manipulés et s’entretuent ,quand j’ai vu comment lès européens et en particulier lès français ont traités lès pauvres musulmans syriens comme dès dominos ,quand j’ai vu comment nôtre fakhamatouhou qui avait reçu lès présidents français comme dès napoléon et comment il leurs ouvert gratuitement lès portes de notre pays et les saadani,bouchwareb,haddad ,rebrab et les autres escrocs et corrompus ,je dirai que lès musulmans méritent tout lès malheurs … ils ont vendu leurs peuples pour leur plaisir personnel.je suis musulman et je sens comment lès musulmans en France sont traités leurs enfants rejetés soit vers la délinquance et la drogue soit à l’extrémisme religieux.

      @ mourad.
      21 octobre 2020 - 3 h 30 min

      Mon ami ,Je ne pense pas qu’un musulman de 2eme génération et plus trouve dès difficultés à s’intégrer comme vous dite aux valeurs républicaine et pourquoi cette haine envers lès musulmans est visible uniquement en France? je trouve que vous avez raison que c’est temps que chacun reste chez lui .aller demander a un syrien,iraqien,libyen et dans quelques temps un malien plus un français musulman issue de la 4eme génération ils répondront différemment.il est temps aussi pour lès européens de ne plus s’ingérer dans lès affaires qui sont plus grands que leurs pays ,ils ne peuvent et ne savent même géré pas leurs propres affaires qui sont économique ,financière et même culturelle .vous savez que seule lès français qui continuent à appelé le boxeur Mohamed Ali casus clay ,je dirai heureusement qui n’est pas né dans leurs pays sinon il sera jamais champion du monde.

        Anonyme
        21 octobre 2020 - 8 h 25 min

        Les « français continuent à appeler Mohamed Ali Cassius Clay » ?? Tu peux inventer d’autres choses stp? Tout le monde l’appele Mohamed Ali. Les seules fois où son nom d’origine a été cité c’était après sa mort dans les biographies qui lui ont été consacrées. Va demander à n’importe quel français qui est Cassius Clay tu verras. Je suis sûr que tu passeras quelques mois à en trouver un qui connaît ce nom

          Anonyme
          21 octobre 2020 - 10 h 22 min

          Entre islam et christianisme le choix pour un humain, meme algérien ne peut qu’etre pour Jésus

        Un oiseau migrateur .
        21 octobre 2020 - 22 h 42 min

        Je n’aime discuter avec lès gens qui ont un esprit contradictoire.les francais ont leurs zemmour, le pen et cie pour lès défendre.relaxe toi un peu et entend la chanson de Bernard lavilliers et tu saura combien ce chanteur qui sait que hurler aime Mohamed A.(…..)!.

        Un oiseau migrateur.
        21 octobre 2020 - 22 h 45 min

        Je n’aime discuter avec lès gens qui ont un esprit contradictoire.les francais ont leurs zemmour, le pen et cie pour lès défendre.relaxe toi un peu et entend la chanson de Bernard lavilliers et tu saura combien ce chanteur qui sait que hurler aime Mohamed A.(…..)!.

    Mourad
    20 octobre 2020 - 21 h 08 min

    Franchement ce débat devient lassant à la longue.
    La majorité des musulmans d’Europe est inadaptée a la culture occidentale notamment avec les valeurs républicaines et des libertés ou la religion n’a plus de place dans la société.
    Nous sommes à des époques différentes une qui a rompu avec l’église depuis plus d’un siècle et une autre très religieuse, restée attaché à l’islam et à ses principes.
    Le musulman est incapable de s’intégrer totalement dans une telle société laïque voir athée.
    La finalité est claire, c’est la confrontation car il y’a trop d’antagonisme.
    A mon avis la seule solution et que chacun retourne dans son pays d’origine pour le bien de tous.
    Les gouvernants des pays d’origine doivent encourager ce retour de leurs enfants pour prévenir des confrontations à l’avenir et ceci relève de leurs responsabilités.

    Anonyme
    20 octobre 2020 - 20 h 34 min

    La population algérienne (enfin les descendants) de Nouvelle-Calédonie vit au milieu du reste de la population et est complètement assimilée, ces gens travaillent tous ou vont à l’école et s’habillent comme n’importe quel européen, seules certaines femmes ont un petit foulard pour couvrir les cheveux mais ça ne va jamais plus loin…leur opinion sur les musulmans de métropole y compris les filles et fils d’algériens est d’ailleurs bien peu glorieux, ils vivent à l’écart des autres musulmans français et sont très contents comme ça ainsi leur communauté n’est pas « polluée » par la mauvaise graine.
    Finalité, personne ne trouve rien à redire sur eux.
    C’est pas l’islam le problème, non le problème est juste dans certains porteurs de cette religion.

    Jean De LAFONTAINE
    20 octobre 2020 - 18 h 33 min

    J’ai comme la nette impression que la fable de Monsieur Jean De LAFONTAINE – LE LOUP ET L’AGNEAU – soit totalement ressuscitée :
    SI CE N’EST PAS TOI
    C’EST DONC TON FRÈRE…

    Donc, quoi que l’on fasse, pour certains nervis d’entre eux :
    ISLAM = TERRORISME
    MUSULMAN = TERRORISTE

    – Mais puisque je vous dis que je suis Musulman et que je ne suis pas terroriste. Je suis même contre ceux qui assassinent tous ces pauvres gens INNOCENTS. Ce n’est pas moi qui commet ces crimes odieux et barbares.
    – NON ! Pour moi, même si ce n’est pas toi c’est quand même UN MUSULMAN qui est ton frère, ton cousin, ton voisin… j’en ai RIEN à foutre. Je te condamne d’avance parce que tu es tout simplement Musulman. Je DOIS te manger ! Car même SI CE N’EST TOI C’EST DONC TON FRÈRE… donc, TU ES UN « criminel » AU MÊME TITRE QUE TON FRÈRE, TON COUSIN, TON VOISIN….. MUSULMAN.

    ben
    20 octobre 2020 - 16 h 25 min

    Les Français, dans leur écrasante majorité, ne veulent pas de l’islam en France. Et, aussi, par extension, tous les européens. Ils sont de culture judeo-chrétienne et tiennent à la rester.

      Anonyme
      20 octobre 2020 - 17 h 36 min

      Le problème n’est pas là.
      C’est leur droit de vouloir rester judeo-chrétiens.
      Ils faut qu’ils arrêtent de manipuler l’islam en voulant le salir à travers les fanatiques qu’ils ont produits et soutenus

      Belveder
      20 octobre 2020 - 18 h 16 min

      si au moins ils avaient cette religion ..le probléme c est que la religion a disparu de la sphére public en FRANCE depuis 1968 …judeo chretien n aurait jamais autorisé le mariage de meme sexe….la gauche bobo a detruit toutes les valeurs

      Bachtola
      20 octobre 2020 - 20 h 21 min

      « judéo chrétien » nouveau baptême d’une classe bien pensante parisienne. Pendant des siècles les juifs vivaient en parfaite symbiose avec les musulmans .Pendants ce temps des juifs qui vivaient en Europe et en Russie subissaient des pogroms. « Judéo musulmans » est plus approprié mais non admis par les usurpateurs de l’Histoire.Les juifs partagent beaucoup plus avec les musulmans sur le plan alimentaire ( les rites et les interdits ),culturel (la circoncision), position de la femme dans le culte,… Donc cette appellation est complètement fausse

        Belveder
        22 octobre 2020 - 12 h 47 min

        va dire ca aux paléstiniens qui se font massacré .de par l histoire.. des grecs qui les ont accuelli jusqua un des «  »leurs «  » JESUS qui etait juif je te signale, les juifs ont toujours trahi ceux qui leur ouvrent les bras….

    karamazov
    20 octobre 2020 - 14 h 40 min

    Ce n’est pas que j’ai un gout pour l’onanisme collectif autour d’un sujet qui n’a rien de … mais jeme sens obligé d’en rajouter une louchée.

    Selon MK on pourrait critiquer une idée sans atteindre ceux qui la portent ou la réalisent .

     » La religion est la théorie générale de ce monde, son compendium encyclopédique, sa logique sous une forme populaire, son point d’honneur spiritualiste, son enthousiasme, sa sanction morale, son complément solennel, sa raison générale de consolation et de justification. C’EST LA REALISATION FANTASTIQUE DE L’ESSENCE HUMAINE, PARCE QUE L’ESSENCE HUMAINE N’A PAS DE REALITE VERITABLE . La lutte contre la religion est donc par ricochet la lutte contre ce monde, dont la religion est l’arôme spirituel. »

    Donc , comme l’islamophobie est un « sentiment » « irrationnel » – quel pléonasme ! – l’islamisme aussi serait un sentiment. Car seuls les musulmans pratiqueraient l’islam.

    Alors pourquoi parler d’islamophobie et pas d’islamistophobie? Et encore , là aussi il faut établir un distinguo car on parle aussi d’islamisme radical.

    Mais Marx ne s’extasiait pas non plus dans la critique de la religion , il considérait que ce n’est qu’une étape nécessaire.

    Car : « L’histoire a donc la mission, une fois que la vie future de la vérité s’est évanouie, d’établir la vérité de la vie présente. Et la première tâche de la philosophie, qui est au service de l’histoire, consiste, une fois démasquée l’image sainte qui représentait la renonciation de l’homme à lui-même, à démasquer cette renonciation sous ses formes profanes. La critique du ciel se transforme ainsi en critique de la terre, la critique de la religion en critique du droit, la critique de la théologie en critique de la politique. »

    Moughaliti : le problème n’a jamais été l’idée qu’on se fait d’une chose mais la chose elle même. Il faut arrêter de faire une critique de la religion, cela s’est fait depuis des lustres. Il faut avoir le courage de critiquer une pratique, une réalité, un comportement , c’est à dire les musulmans eux-mêmes. Je parle de critique , donc: critique positive ou négative.

    Dibama
    20 octobre 2020 - 14 h 03 min

    Pour mettre tout ce beau monde (croyants, non-croyants, agnostiques…un humain demeure humain) d’accord N’EST-IL PAS ÉCRIT et DIT EXPLICITEMENT que: » TOUTE ÊTRE COMMETTANT UN CRIME CONTRE SON PROCHAIN LE COMMET CONTRE L’HUMANITÉ ENTIÈRE… » et un peu d’histoire: CELUI (le MESSAGER QPSSL) qui est à l’origine de la GENÈSE de l’ISLAM que n’a-t-il pas ENDURÉ D’HUMILIATION en tentative d’assassinat de son vivant SANS JAMAIS faire usage de la moindre violence venant de lui ou ses disciples – soit-elle verbale- ET pour y faire face une seule et unique ARME la PÉDAGOGIE PATIENTE…les phénomènes SPORADIQUES et RÉCURRENTS auxquels on assiste relèvent de luttes de pouvoirs et de domination dans un monde PROFONDÉMENT MALADE de son INJUSTICE…CQFD

    Merrikh
    20 octobre 2020 - 12 h 58 min

    Un degré de plus dans la provocation et la bêtise :
    «Tous les musulmans sont des terroristes !» d’après Jean MESSIHA, FN et journaleux de CNews !

    Elephant Man
    20 octobre 2020 - 12 h 35 min

    Si l’on applique la devise française et makhnazi sioniste du GREEN l’assassinat de ce prof c’est le mauvais oeil si si SANS BLAGUE et ce jeune de 18 ans n’est en rien responsable d’ailleurs s’il avait été français il n’aurait pas été assassiné par la flicaille et n’aurait jamais été jugé mais aurait reçu la légion d’honneur à la Nation française.
    Epicitou
    Maintenant si ce prof s’appelait Samir français d’origine Algérienne tous les meRdias et politiques français auraient fait de lui la Menace de Mort un PSYCHOPATHE. Et si par miracle ce prof Samir avait survécu à cette tentative d’assassinat barbare il aurait été licencié persécuté traqué éternellement incarcéré illégalement et illégitimement en psychiatrie et menotté aurait réglé des dommages et intérêts à ses bourreaux criminels ….traqué éternellement J’INSISTE y compris par la classe meRdiaticopolitique française.
    Epicitou
    Le reste n’est que balivernes et billevesées, un fonds de commerce rentable hyper hyper rentable.
    Islamophobe = hostile à l’Islam et aux musulmans = ANTISÉMITE
    Le fameux Islam de France, qui ne veut absolument rien dire, a été créé par Sarkozy islamophobe notoire donc antisémite notoire. Le CCIF financement Soros …tout comme les burkinis financement Soros.
    Quel intérêt du CFCM si ce n’est systématiquement venir en condamnation de crimes sur les plateaux tv et meRdias français à contrario du CRIF LICRA et cie SOS RACISME qui eux sont en éternelle victimisation antisémitisme VIRTUEL qui fait d’un croche-pied entre mômes à Sarcelles un acte criminel d’antisémitisme VIRTUEL et la classe meRdiaco-politique française au garde à vous, CRIF qui fait d’un crime crapuleux cf. Mme Knoll paix à son âme un crime antisémite….etc etc…
    Je vous défie de me trouver une caricature de la religion juive sur charlie hebdo de —– vous n’en trouverez aucune.
    Une caricature jugée ANTISÉMITE au Tribunal vous en coûtera au minimum 75000€ J’INSISTE MINIMUM pour un DESSIN, la vie de la française bougnoule Algérienne que je suis ayant malheureusement survécu à la voiture bélier vous en coûtera au maximum 5000€ J’INSISTE MAXIMUM le GREEN le préjudice PHYSIQUE et MORAL étant quantité négligeable voire CARRÉMENT INEXISTANT non pas au Tribunal mais avec négociations assurances sans parler des honoraires avocats travaillant pour la partie criminelle adverse 10000€ et des criminels BARBARES non jugés.
    Bref, DUPLICITÉ TOTALE des makhnazies et autres naturalisées avec un voile foulard travaillent sans discrimination AUCUNE (en violation de la Loi française) y compris dans la fonction publique hospitalière des barbus type ZZ TOP idem hôpitaux dans le privé (notons que pas interdit par la Loi pour l’instant) par contre Moi la Menace de Mort abrutie bougnoule Thiernoise DISCRIMINÉE à l’embauche à cause de mes SANTIAGS !!
    Donc conclusion tartufferie monumentale ce débat sur le fameux Islam « de France » qui ne veut absolument rien dire encore une fois, faux problème faux débat.
    Je réitère ce jeune homme n’est en rien responsable de la mort de ce prof Mr Paty c’est le GREEN !!!????????
    Par contre aux USA pour avoir attenté à la vie d’un homme d’un musulman crime RACISTE 40 ANS DE PRISON FERME.

      Anonyme
      20 octobre 2020 - 14 h 21 min

      Va crier ta haine antifrançaise ailleurs. On te l’a déjà dit, ton histoire personnelle ne nous intéresse pas. Les banlieues françaises et les prisons françaises sont pleines de beurs qui n’ont « jamais » rien fait!! Même les dealers vous diront qu’on les a arrêté parcequ’ils sont arabes et pas pour trafic de drogue. On connaît la chanson…

        awres
        21 octobre 2020 - 7 h 56 min

        Les sayanim sont ces salariés d’Israel qui commentent dans tous les journaux du monde contre la raison, le bon sens et la Vérité. En es-tu un ou une ? Bon vent, svp. Ici, nous sommes entre Algériens et l’Algérie sera toujours anti-sioniste. Je me fais fort, chaque fois que je le peux, de rappeler à mes enfants et à tous que les Juifs, à qui nous avions donné l’hospitalité et notre fraternité, nous ont trahi en 1870 (décret Crémieux) … Les Juifs gouvernent tout, mais ile gouverneront jamais l’Algérie !

          Anonyme
          21 octobre 2020 - 13 h 33 min

          Tu a donné l’hospitalité aux juifs?? Ils étaient là bien avant l’islam. Va ouvrir un livre vite!!

      Un oiseau migrateur.
      20 octobre 2020 - 17 h 09 min

      Va crier ta haine anti arabe et Islam ailleurs,les prisons sont remplis de toutes sortes de criminels y-compris les français et les jeunes berbères et ça ne veut pas dire que toi et moi nous sommes dès anges.une question ❓ as tu quelques chose a faire ,un job ou une activités à faire? Ya sahbi tes un vrai doubab qui s’invite à tout lès commentaires.tu as ta religion et lès autres ont la leur.laisse lès tranquille et occupe de tes oignons.

        Anonyme
        21 octobre 2020 - 6 h 09 min

        @Oiseau qui veut troller en paix. Je sais que je te dérange parceque je remets à leur place les extrémistes. Je dénonce comme je le fais depuis un moment tous les messages haineux et racistes. Des arabes sur les berbères, des berbères sur les arabes, des musulmans sur les juifs, des juifs sur les musulmans, des français sur les algériens et des algériens sur les français etc… si ça te dérange il y a d’autres forums où pululent les extrémistes et où tu trouveras plein de messages qui vont dans le même sens que les tiens. Cet espace n’est pas privé. Celui qui veut se « lacher » en disant n’importe quoi n’a qu’à aller ailleurs…

    ATTENTION UNE CAMPAGNE ANTI ALGERIE DEMARRE EN FRANCE.
    20 octobre 2020 - 12 h 32 min

    c’est spoutnik france qui titre à la une ça et mesurez le vice et la manipulation subliminale: » Enseignant décapité: «Vous pensez que l’Arabie saoudite ou l’Algérie accepteraient cela?», dénonce Jean-Paul Brighelli »

    ATTENTION C’EST TRES VICIEUX ILS SALISSENT L’ALGERIE D’UNE MANIERE SUBLIMINALE EN ASSOCIANT L’ALGERIE AUX TERRORISTES ISLAMISTES ALORS QUE L’ALGERIE EST LE PAYS ARABE QUI A LE MOINS DE TERRORISTES QUE LES AUTRES PAYS. POURQUOI IL NE CITE PAS LE MAROC D’OU SORTENT LES TERRORISTES DU DAESH ET QUI SONT DERRIERE CETTE DECAPITATION? LE FAIT DE CITER L’ALGERIE, CE TYPE FAIT CROIRE AUX FRANCAIS ET LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE QUE L’ALGERIE EST UN PAYS DE TERRORISTES. C’EST TRES VICIEUX ET C’EST TRES SUBLIMINAL D’ASSOCIER L’ALGERIE ET JETER SON NOM EN PATURE DANS LA PRESSE. CE TYPE SALIT ET FAIT DU MAL AUX ALGERIENS. EN FRANCE ON ASSOCIE SYSTEMATIQUYEMENT LES ALGERIENS A TOUT CE QUI EST TERRORISTE OU CRIME CRAPULEUX BIEN QUE LES ALGERIENS NE SONT PAS DU TOUT CONCERNES, ALORS POURQUOI ON SALIT LE NOM DE L’ALGERIE? DARMANIN VA VENIR EN ALGERIE IL DEVRAIT REPONDRE DE CA, MAIS SI J’ETAIS TEBBOUNE JE NE LE RECEVRAI PAS. ILS SONT HYPOCRITES ILS NOUS ATTAQUENT D’UN COTE ET DE L’AUTRE ILS VIENNENT AVEC UN SOURIRE CRISPE POUR NOUS DIRE QU’ILS NOUS AIMENT.

    Belveder
    20 octobre 2020 - 12 h 09 min

    c est rien tout ca les Musulmans ont pris l habitude ils font le «  »dos rond » » ca va passer ..Noél approche (sous le covid) et on oubliera tout ca ..A moins qu un Fou ne surgisse encore…sinon les commentateurs «  »commenteront  » a l heure de l apéro sur BFM et CNEWS et autrs..

    Anonyme
    20 octobre 2020 - 11 h 05 min

    Intéressante contribution et qui est parfois très dérangeante. Elle apporte un éclairage intéressant sur l’islamophobie.

    Toutefois…

    —« on naît algérien(enne) car nous sommes procréés par des parents algériens ».

    Ce n’est pas très claire comme affirmation. Si l’on suit ce raisonnement, quand on a des parents algériens serait-on est d’abord algérien (ne) avant d’être un bébé —humain— fille ou garçon. Dans le monde des vivants, il me semble que nous appartenons à un groupe qui s’appelle la race humaine qui présente des caractéristiques bien définies comme être biologique, moral et social et cela quelque soit la nationalité, car « algérien » définit une nationalité.

    —« Nous portons notre identité algérienne de la naissance à la mort ».

    Qu’est-ce donc « l’identité algérienne » dont on nous parle à tout et hors de propos? Vu les commentaires que je lis régulièrement depuis quatre ou cinq ans sur AP et d’autres sites de discussion, l’identité algérienne est très largement interprétée et ressentie différemment suivant les interlocuteurs qui se présentent comme algériens.
    En ce qui concerne le sujet traité, il semble qu’une identité se construit de sa naissance à sa mort et que celle-ci n’est pas innée comme le suggère l’auteur de la contribution.

      poser les bonnes question est souvent la reponse
      21 octobre 2020 - 9 h 40 min

      C’est là la nature des conflits, en Algèrie d’abord où l’islamisme a fait 200 000 morts, puis en France où on a imposé l’islamisme comme identité de rechange des nord africains, en réalité cette opération sert les régimes « magrebins, les mots/maux »l’on vend la dé-berbérité comme identité algérienne.

    Salim Samai
    20 octobre 2020 - 11 h 03 min

    Encore Academia, la Science, la theorie et les paradigmes qui n´en finissent jamais!
    Moi, JE SENS et VOIS qui me DENIGRE! Souvent pour servir et justifier ses Maitres, ses peurs, ses traumatismes, sa cause ou parfois louvoyer pour une Fellowship á Harvard ou un Campus doré des USA!

    Qu´on l´appelle islamophobie, antimusulman, Holocauste, Antisemitisme ou Rabi Sidi; peu m´importe!
    Ca c´est le debat des « Experts des Talk Shows » qui justifient tout et rien! Moi, je suis au stade avec la foule/El Ghachi!

    Merrikh
    20 octobre 2020 - 10 h 57 min

    Etre anti-sioniste est devenu synonyme d’antisémite ! De pour la critique d’ Israël.
    Je parle du cas de la France.
    En principe ce sont des opinions qui relèvent de la liberté d’expression.

    Alors pourquoi dire qu’islamophobie, interprété comme la peur des musulmans, ne veut pas dire antimusulman.
    L’expression « peur de l’islam » n’a aucun sens, on ne peut avoir peur que des musulmans (et surtout des extrémistes parmi eux).
    C’est aberrant, on a jamais encore vu une religion représentée sous la caricature d’un homme accroupi avec des étoiles aux f… !

    Karamazov
    20 octobre 2020 - 10 h 43 min

    Oui. Effectivement, Il ne faut pas confondre islamophobie et musulmanophobie. ce serait comme confondre onanisme et gymnastique.

    Comme si l’islam n’est que spiritualité , abstraction pure, et pas une pratique. Ainsi donc les islamophobes auraient peur de l’idée que les musulmans se font de leur religion et pas de la façon dont il la pratique. La critique du voile n’est pas du tout la critique de celles qui le portent. Son interdiction ne vise nullement celles qui le portent mais l’idée de le porter.

    L’islam n’est pas dinoun, moudjtama3oun wa thaqafatoun . Ce n’est même pas une idée qu’on se fait dans sa tête , c’est ce qu’on pense d’une idée transcendante enregistrée dans un cloud céleste dont on a perdu l’URL et qu’on s’imagine faute de pouvoir y accéder.

    L’islamophobie , qui est la peur irrationnelle de sa propre idée qu’on se fait de l’islam qu’on ne connaitrait pas n’a rien à voir avec la critique de l’islam qui elle est une phénoménologie de l’esprit de l’islam.

    Pourquoi donc les musulmans se sentiraient visés ? Pourquoi cette peur irrationnelle de l’islamophobie?
    Comme qualifier celui qui a peur de celui qui a peur de celui dont il croit qu’il a peur de lui ?

    Ne faudrait-il pas faire comme Abou Karl El Marxi qui avait écrit une « critique de la critique critique ».
    Ce qui manque donc : c’est une critique de la critique de ceux qui critiquent la critique de l’islam.

    L’islamophobie-phobie-phobie-phobie?
    Aie! je me suis mordu l que rien qu’en l’écrivant.

    Anonyme
    20 octobre 2020 - 10 h 36 min

    Je suis islamophobe, parce que l’islam est violent, en temps de « paix » il vous subjugue avec douceur mais dès que la pax est instaurée, il n’est pas nécessaire qu’il y ait l’Etat islamique, il nie toute humanité.

    Abou Stroff
    20 octobre 2020 - 10 h 34 min

    « Pourquoi il faut dissocier les vocables «islamophobie» et «antimusulman» » titre M. K..
    je pense qu’un islamiste convaincu ne comprendra jamais la subtilité qu’essaie de développer l’auteur.
    par conséquent, pour éviter de nous engager dans des débats byzantins aussi stériles que la couvaison d’un caillou par un coucou, il suffit d’avancer simplement que les musulmans, pour sauver, l’islam en tant que religion, devraient agir pour que la religion soit confinée dans la sphère privée et ne déborde jamais sur la sphère publique.
    en termes crus, il suffit de déclarer solennellement que celui ou celle qui veut appliquer la « charia » (si tant est que la charia désigne un seul et unique corpus et une seule et unique pratique), qu’il ou elle l’applique à l’intérieur de son logis. dépassé la porte du logis, seules les lois de la république sont applicables, point barre.
    PS1: en réfléchissant un peu (ce que la plupart des islamistes ne font pas), et si nous faisons abstraction de la fixation maladive des islamistes, en particulier et des musulmans, en général sur le sexe, en général et la femme, en particulier, que trouvons nous d’original dans la charia qui ne soit point porté par une quelconque idéologie religieuse ou « profane »? rien, nada, nothing.
    PS2: je pense, avec la modestie qui m’étouffe, que dès que les musulmans auront « accouché » de la révolution sexuelle grâce à laquelle les sociétés modernes se sont mises à TRAVAILLER (les frustrations sexuelles sont à la base de la non-performance de l’individu lambda dans tous les domaines qui différencient l’être de l’homme de l’être de l’animal, voir sur ce point W. Reich), et que les sociétés musulmanes auront dépassées leur crise d’adolescence, l’islamisme mourra de mort « naturelle ».

    Anonyme
    20 octobre 2020 - 10 h 12 min

    La loi et les jurisprudences sont claires. Critiquer la religion est permis par la loi et fait partie de la liberté d’expression. Critiquer les personnes n’est pas toléré par la loi. Dire je déteste l’islam n’est pas du tout condamnable mais dire je déteste les musulmans n’est pas toléré. Je parle bien sûr du droit français pas de celui de Zeghmati…

      Merrikh
      20 octobre 2020 - 10 h 31 min

      Dessiner un « musulman » (en fait une caricature de Mahomet) accroupi avec une étoile sur chaque f… avec la mention « Une étoile est né » est-ce une critique de l’islam ou une atteinte à la personne musulmane ?

        Anonyme
        20 octobre 2020 - 12 h 22 min

        Ce n’est pas « le prophète » mais un dessin censé représenter le prophète dont les athées contestent l’existence (pour eux c’est une légende comme une autre).

          Anonyme
          21 octobre 2020 - 10 h 24 min

          Tu crois vraiment que le dieu qui aurait crée les cieux aurait besoin d’un bedouin pour arabiser le monde. Il faut etre débiles pour croire cela…

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.