MAE sahraoui : «L’occupant marocain falsifie les faits pour couvrir ses violations»
Le ministère sahraoui des Affaires étrangères a accusé l’occupant marocain de déformation et de falsification des faits pour couvrir ses violations persistantes du cessez-le-feu dans la zone tampon de Guergarate.
«Le ministère des Affaires étrangères marocain falsifie les faits afin de couvrir la décision unilatérale du Maroc qui consiste à persister dans ses violations du cessez-le-feu lorsque ses forces armées ont pris l’initiative le vendredi 13 novembre de franchir, au niveau de la zone de Guergarate, le mur militaire qui forme une ligne de démarcation entre les forces d’invasion marocaines et l’armée sahraouie», a soutenu le ministère sahraoui dans un communiqué, à la suite de l’agression militaire marocaine contre des civils sahraouis en violation du cessez-le-feu signé sous les auspices de l’ONU.
La diplomatie sahraouie a indiqué que «les forces d’invasion marocaines se sont rassemblées il y a plusieurs jours en violation flagrante de l’Accord militaire No.1 sans que la Minurso les en empêche», relevant que ces forces d’occupation avaient «comme prétexte vouloir ouvrir la brèche illégale que des manifestants civils sahraouis pacifiques avaient fermée en guise de protestation contre le mutisme de la Mission onusienne et contre les incessantes tentatives du Maroc de se soustraire aux engagements signés avec la partie sahraouie, sous la tutelle de l’ONU et de l’OUA/UA suite à 16 ans de guerre et six ans de négociations aboutissant à l’Accord de paix de 1991».
Le ministère sahraoui a expliqué, dans son texte, que «la partie sahraouie doit rappeler que la communauté internationale (organisations et tribunaux) ne reconnaît pas la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, et que l’unique mission pour laquelle la Minurso a été créée est d’organiser le référendum d’autodétermination».
Le ministère sahraoui a soutenu que le cessez-le-feu est étroitement lié à la tenue du référendum et en est indissociable. Ces deux éléments constituent la base sur laquelle le Plan de Règlement de 1991 a été fondé.
R. I.
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