Le Makhzen complote : des Algériens arrêtés et déguisés en soldats de l’ANP
Par Abdelkader S. – Vingt-cinq ressortissants algériens auraient été arrêtés à Tanger, Tétouan et Martil par la gendarmerie marocaine, selon le journaliste exilé à Londres Saïd Bensedira. Ce dernier révèle, selon des informations qu’il affirme avoir obtenues de sources crédibles, que les personnes interpellées seront transférées à Agadir où les services marocains leur enfileront des tenues militaires algériennes pour, ensuite, les filmer dans la zone d’El-Mahbes, au plus près de la frontière avec l’Algérie, et les présenter comme des prisonniers de guerre. Le but du Makhzen : montrer que l’armée algérienne combat aux côtés des troupes sahraouies.
Si cette information venait à se confirmer, cela démontrerait une grave manœuvre marocaine qui chercherait ainsi à embraser la région, en y provoquant un conflit généralisé, sans doute sur instigation des alliés de Rabat, au premier rang desquels les Emirats arabes unis désormais à la solde d’Israël. «La provocation de Guergarate n’est qu’une des parties visibles de l’offensive qui se met en place pour domestiquer l’Algérie, à défaut de l’imploser», confient à Algeriepatriotique des sources proches du dossier.
«Les monarques et les émirs aux ordres du sionisme dominant ont reçu l’ordre de pilonnage du pays», ajoutent nos sources, qui estiment que, pour les ennemis de l’Algérie, le moment «est opportun» : «Maladie du président de la République, résidus du régime de Bouteflika toujours actifs au sein de l’administration et des institutions républicaines, transition houleuse aux Etats-Unis, Union européenne au bord de l’implosion, crise sanitaire mondiale, etc.».
«Concrètement, c’est un gros coup de bluff pour voir la main du dernier bastion qui résiste par son peuple et son ANP», soulignent nos sources qui rappellent que «toutes les monarchies du Golfe – Emirats, Arabie Saoudite, Bahreïn, Koweït et Qatar – ainsi que la Jordanie et l’Egypte ont été mis au pas. «La réponse de l’Algérie ne peut être que très ferme et elle est militaire, du Sahara au Mali, en passant par la Libye», pensent nos sources, selon lesquelles «il y aura un prix à payer en offensive mais, comparativement aux prix que nous payons en maintenant notre armée sur la défensive, il n’y a pas de doute que l’Algérie ne peut plus continuer à adopter une attitude passive face aux mille et un dangers qui la guettent».
«Nous sommes en état de guerre, il est de notre droit non seulement de nous défendre, mais de frapper l’ennemi chez lui», insistent nos sources qui doutent de l’utilité de la présence de l’Algérie au sein de la Ligue arabe et sur le maintien des intérêts émiratis et qataris dans le pays. «Que font les Emirats et le Qatar dans notre économie et dans nos finances ? Qu’attend-on pour récupérer nos milliards de dollars blanchis à Dubaï, nos ports, la société des tabacs et même l’industrie militaire ?» s’interrogent encore nos sources.
Le Maroc semble être passé à une vitesse supérieure dans un plan qui cible précisément l’Algérie, élément gênant dans le plan de normalisation du monde arabe avec l’entité sioniste et dans l’application de la feuille de route des puissances étrangères qui cherchent à s’installer durablement au Maghreb, accaparer ses richesses et s’implanter dans ce point de jonction entre le richissime continent africain et la chancelante Europe.
Entraîner l’armée algérienne dans une guerre contre un «ennemi classique», comme l’a laissé entendre le chef d’état-major de l’ANP, semble être l’objectif recherché par les signataires du pacte de la soumission à Israël. «L’Algérie est prête à défendre ses frontières !» a répondu le général de corps d’armée, Saïd Chengriha, dans une sévère mise en garde au Makhzen et à ses souteneurs.
A. S.
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