Graves révélations au sujet du complot diabolique conduit par Wassini Bouazza
Par Nabil D. – Le journaliste algérien exilé à Londres Saïd Bensedira a fait de graves révélations sur l’ancien patron de la sécurité intérieure, actuellement sous les verrous à la prison militaire de Blida. Selon l’influenceur très suivi sur les réseaux sociaux, le général Wassini Bouazza l’aurait approché par le truchement d’un colonel pour lui demander de prêter sa voix dans une campagne mensongère visant à salir la réputation d’un certain nombre de hauts gradés dans le cadre du complot qu’il menait pour s’emparer du pouvoir.
Selon Saïd Bensedira, l’émissaire de Bouazza parlait au nom de ce dernier mais aussi de celui du général Othmane Benmiloud et d’une poignée d’autres officiers complices qui, croit savoir le journaliste, manœuvraient dans le dos de l’ancien chef d’état-major de l’armée, le général Gaïd Salah, qui, dépourvu de discernement et de capacités intellectuelles, avait été manipulé jusqu’à sa mort. Le groupe, qui grenouillait dans le dos de l’ancien vice-ministre de la Défense nationale, dont son secrétaire particulier qui rendait compte systématiquement à son chef hiérarchique, le général limogé Abdelkader Lachkhem, ancien directeur des transmissions impliqué dans le lourd dossier des télécommunications que la justice s’apprête à ouvrir, avait monté une cabale contre tous les généraux qui représentaient une menace pour eux et risquaient de contrarier leurs plans diaboliques.
Par ailleurs, des sources concordantes affirment que ce même groupe est derrière l’application de l’article 102 contre le président déchu Abdelaziz Bouteflika, quelques heures avant que ce dernier annonçât sa démission. Leur but était de faire accroire au Hirak, qui était à son apogée, que non seulement c’est grâce au général Gaïd-Salah que le chef de l’Etat, absent depuis 2013, avait été écarté et que, sans lui, le mouvement de contestation populaire aurait basculé dans la violence, n’eût été la «sagesse» de l’homme fort à l’époque qui a «épargné un bain de sang» au pays.
Le complot de l’aréopage mafieux qui gravitait autour de Gaïd-Salah, dont des civils, n’a pas révélé tous ses secrets, même si la haute trahison dont il a fait preuve a été révélée au grand jour après l’arrestation de l’adjudant-chef Gharnit Benouira, qui avait négocié la nationalité turque contre des documents ultraconfidentiels qu’il avait volés dans le bureau de l’ancien chef d’état-major avant de prendre la fuite en direction de la Turquie, avec la complicité des généraux véreux Bouazza et Lachkhem.
Le procès de ces traîtres promet, en tout cas, des révélations fracassantes.
N. D.
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