Le classement du couscous et le raï au patrimoine mondial examiné bientôt
Les dossiers pour le classement du couscous et de la musique raï, chant populaire d’Algérie, au patrimoine immatériel de l’humanité devront être examinés lors de la 15e session du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, prévu en ligne du 14 au 19 décembre, indique l’Unesco sur son site Internet.
Déposé en mars 2019 auprès du Comité d’évaluation de l’Unesco au nom de quatre pays maghrébins, le dossier de classement du couscous, plat millénaire et très populaire dans le Maghreb figure parmi une quarantaine d’autres candidatures à examiner par le Comité qui devra statuer sur leur inscription en 2020 sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
Des réunions ont regroupé des experts et représentants des ministères de la culture et du patrimoine de Tunisie, de Mauritanie et du Maroc en plus de l’Algérie, représentée par le directeur du Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (Cnrpah) et le chercheur en anthropologie, Slimane Hachi.
Le Raï, chant populaire algérien, est l’autre dossier de candidature à l’Unesco déposé par l’Algérie en 2016, que le Comité devra examiner.
L’Algérie compte cinq éléments de son patrimoine immatériel sur la liste représentative de l’Unesco: l’Ahellil du Gourara, le costume nuptial de Tlemcen, l’imzad, le rakb d’Ouled Sidi Cheikh et le sbuâa, célébration du mawlid ennabaoui à Timimoun.
En 2018, l’Unesco avait inscrit les savoir-faire des mesureurs d’eau des foggaras (système d’irrigation), des communautés ksouriennes du Touat et du Tidikelt sur sa liste du patrimoine immatériel nécessitant une sauvegarde urgente.
La 15e session du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel qui se déroulera en ligne en raison de la pandémie de Covid-19, devra examiner durant six jours 42 candidatures à liste représentative en plus de quatre autres relatives au patrimoine immatériel nécessitant une sauvegarde urgente.
Les débats seront retransmis en ligne dans leur langue originale, ainsi que leur interprétation en temps réel en anglais et français sur le site web de l’Unesco.
R. C.
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