Pourquoi la presse internationale s’intéresse-t-elle tant à Salima Souakri ?
Parmi tous les membres de l’actuel staff gouvernemental sous l’égide d’Abdelaziz Djerad, seule Salima Souakri, la secrétaire d’Etat chargée du Sport d’élite au ministère de la Jeunesse et des Sports, fait l’objet des titres promotionnels par la presse internationale. En effet, depuis sa désignation dans sa nouvelle fonction politique, l’ancienne championne de judo ne cesse d’attirer l’attention de quelques magazines étrangers au vu de ses prestations dans le domaine de l’éducation physique et sportive en Algérie.
Peu bavarde, élégante et très modeste, la reine des tatamis, comme on l’a surnomme, s’est distinguée grâce à ses deux projets phares, à savoir celui de Tin Hinan, et qui est destiné exclusivement aux citoyens du sud d’Algérie, ainsi qu’à son plan d’action relatif à l’émergence des jeunes talents sportifs et ce, malgré les obstacles de la pandémie.
Mais ce qu’il faut surtout retenir, l’ex-ambassadrice de l’Unicef aurait exploité sa propre récompense financière qui lui a été dédiée par le Comité international olympique (CIO) dans le cadre de sa désignation comme lauréate du continent africain «Femme et Sport» pour subvenir aux besoins des femmes de notre grand sud à l’aide de son projet «Tin Hinan». Un acte qui avait d’ailleurs attiré l’attention de l’opinion internationale mais pas celle de la presse locale.
Il convient de préciser que Salima Souakri ne quitte son bureau que tard dans la soirée et continue pendant les week-ends, loin des campagnes médiatiques, d’enchaîner ses visites inopinées aux enfants démunis, dont nous avons notamment appris auprès de nos sources informées, que cette dernière rend régalement visite, et dans la discrétion la plus absolue, aux quelques champions qualifiés aux prochains Jeux olympiques afin de subvenir à leurs besoins préparatifs avant le grand rendez-vous de Tokyo.
Eu égard à la générosité et le savoir-faire de cette nouvelle femme politique, la communauté sportive, composée essentiellement de cadres sportifs et athlètes d’élite, souhaite sa promotion à la tête du ministère de la Jeunesse et des Sports. Ayant eu une jeunesse très difficile à cause d’une enfance très pauvre suivie de l’assassinat de ses deux frères policiers par des islamistes extrémistes, Salima Souakri a toujours été une porteuse d’espoir et demeure l’exemple parfait du sport féminin.
E. S.
Ndlr : Les opinions exprimées dans cette tribune ouverte aux lecteurs visent à susciter un débat. Elles n’engagent que l’auteur et ne correspondent pas nécessairement à la ligne éditoriale d’Algeriepatriotique.
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