Voici celui qui est derrière la campagne de désinformation ciblant l’Algérie
Par Nabil D. – Nous avons appris de sources sûres que le gouverneur de l’émirat de Sharjah, aux Emirats arabes unis, Sultan Ben Mohammed Al-Qassimi, est derrière toute la propagande anti-algérienne propagée dans les médias émiratis, marocains et israéliens. Il est également l’instigateur de la rumeur sur l’avion militaire brésilien qui aurait atterri à l’aéroport d’Alger en provenance d’Israël.
Nos sources révèlent, en outre, que Sultan Ben Mohammed Al-Qassimi rémunère un pool de journalistes syriens opposants à Bachar El-Assad, pour la plupart établis aux Emirats arabes unis. Ces derniers sont alimentés en fausses informations par les services secrets marocains avec lesquels ce personnage, qui a déjà manifesté son animosité envers l’Algérie par le passé, entretient des liens étroits. Il est, a-t-on appris, un grand investisseur au Maroc et dans les territoires occupés du Sahara Occidental.
C’est ce même gouverneur de l’émirat de Sharjah qui avait insulté la Révolution algérienne lors d’une intervention à Londres, en mars 2017, en déclarant que «le général De Gaulle a accordé l’indépendance à l’Algérie pour faire plaisir au président égyptien Gamal Abdel Nasser afin de gagner la sympathie des Arabes». Il a récidivé huit mois plus tard, en écartant indirectement l’Algérie du Salon du livre de Sharjah, dont l’ouverture avait eu lieu un 1er novembre – tout un symbole – et auquel notre pays devait participer. Les images diffusées par la chaîne de télévision de Sharjah, qui avait transmis la cérémonie d’ouverture de ce rendez-vous littéraire, parlaient d’elles-mêmes : on y voyait le cheikh émirati s’attarder au stand marocain comme s’il voulait narguer les Algériens.
Par ailleurs, le journal en-ligne Arabic Post révèle que l’Algérie a refusé des aides financières et des vaccins anti-Covid-19 proposés par les Emirats en réponse à son alignement sur le Maroc. Il révèle aussi que, suite au rapprochement de l’Algérie avec la Turquie et son refus d’aider le Libyen Haftar, les Emirats avaient menacé l’Algérie de retirer tous leurs investissements en Algérie, notamment après la déclaration du président Tebboune, qui avait fustigé la normalisation des relations de certains pays arabes avec Israël.
D’autres sources ont révélé le transfert, ces dernières semaines, après la chute de Donald Trump, de très grandes quantités d’armements d’une base militaire émiratie dans la Corne de l’Afrique vers l’Egypte.
Dans quels buts ? L’avenir nous le dira.
N. D.
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