«Orgue N’Ajjer», une exposition de toiles sur le mystère de la cité perdue du Sefar

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La cité perdue du Sefar dans le désert Algérien. D. R.

 L’exposition de peinture Orgue N’Ajjer, de l’artiste plasticienne Nedjoua Seraa, regroupant plusieurs thématiques sur le grand mystère de la cité perdue du Sefar, a été inaugurée jeudi à Alger dans un élan de créativité qui invite le visiteur à méditer l’histoire et le patrimoine de ville de Djanet.

Visible jusqu’au 17 avril à la Galerie Baya du Palais de la culture Moufdi-Zakaria à Kouba, l’exposition, résultat d’un travail de «dix années de recherche», présente une cinquantaine de toiles de différents formats, peintes en «acrylique mixte média sur toile» qui traitent, entre autres, du «passage des grandes civilisations», de «sujets mystiques» ou des «mystères de l’âme», explique l’artiste.

L’intitulé Orgue N’Ajjer a été choisi par l’artiste en référence au «point d’orgue» en musique, un signe qui se situe au-dessus d’une note musicale pour indiquer au musicien un temps de silence, plus ou moins long et que Nedjoua Seraa a ressenti pour prendre le recul nécessaire à la méditation de son projet qui allie rationalité et esthétique.

Les grottes, les symboles berbères, les gravures rupestres, les lieux, les mythes, les énigmes, les sculptures, l’Homme libre, les légendes ou encore les ancêtres, sont autant de thématiques réparties en une trentaine de grandes toiles au format de 1,20 m x 1 m, une dizaine à celui de 60 cm x 50 cm et autant de 30 cm x 20 cm en moyenne.

Sefar est également une pièce musicale composée par Merouane Ferrah, chargé d’agrémenter le vernissage avec un fond musical hautement apprécié par les visiteurs présents. Native de Sétif, en 1970, Nedjoua Seraa est également art thérapeute et chercheuse dans la philosophie du monde abstrait.

Comptant à son actif plusieurs prestations, Nedjoua Seraa a exposé ses œuvres en Algérie et à l’étranger, en Grèce, en Egypte, en Tunisie, au Liban, en Jordanie, aux Emirats arabes unis et en Turquie notamment. Distinguée en Algérie, Nedjoua Seraa a été lauréate de la médaille de la créativité du monde arabe à Dubaï en 2016 et décorée aux Emirats arabes unis en février 2016.

Pionnière du projet bénévole des ateliers d’art thérapie pour enfants cancéreux en Algérie, Nedjoua Seraa souhaite «élargir ces ateliers et les généraliser sur l’ensemble du territoire algérien».

R. C.

Comment (3)

    MOI DZ
    11 avril 2021 - 13 h 57 min

    Soolking et Kader Japonais auraient pu tourner leurs clips à Djanet que dans le désert émirati.

    je précise c'est hors sujet mais ça concerne le film les vacances de l'inspecteur tahar
    28 mars 2021 - 1 h 18 min

    nous peuple algerien nous demandons a la ministre de la culture de nous donner des explications sur le fait qu’un français MICHEL LEVY devient détenteur des droits sur le film les vacances de l’inspecteur tahar, ce type a produit des dvd et interdit toute diffusion de ce film en complet sur youtube. qui lui a donné ce droit? et de quel droit un producteur français rapace qui n’a rien à voir avec notre culture, va imposer aux algériens son diktat sur nos films. on attend la réponse! je rappelel que des algériens ont voulu acheter des droits pour les produire en dvd mais leur demandes ont été rejeté ou sans suite

    Elephant Man
    27 mars 2021 - 20 h 42 min

    « Pionnière du projet bénévole des ateliers d’art thérapie pour enfants cancéreux en Algérie, Nedjoua Seraa souhaite «élargir ces ateliers et les généraliser sur l’ensemble du territoire algérien». » excellente initiative.

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